(Le Griot 20/07/2011)
Décryptage. A l’occasion de la visite de François Fillon, Premier-Ministre français, à Libreville le week-end dernier, deux entreprises tricolores ont pu décrocher des contrats au Gabon. Il s’agit d’EDTE et de Lignafrica. La première compagnie, qui est une filiale de Bouygues construction, s’est engagé pour 48 millions d’euros (près de 70 millions de dollars américains), à « installer un réseau de lignes à haute tension en zone rurale et de déployer des liaisons de fibres optiques », comme l’ont annoncé des sources officielles lundi dernier. Ce projet se développera dans le Woleu Ntem (Nord) et englobera pas moins de « 110 villages (6700 foyers) ». Il faut dire que, depuis quelques temps, cette région fait partie des priorités du gouvernement gabonais qui ne cesse de lui doter d’infrastructures, notamment, dans le domaine énergétique avec le récent démarrage de la construction du barrage hydroélectrique de Mitzic. Quant à Lignafrica, qui est une co-entreprise à parité du groupe français Rougier et du cabinet d’ingénierie forestière Forêt Ressources Management (FRM), elle va s’occuper, de la gestion et du développement du Périmètre de Reboisement de la Mvoum (PRM) situé à 70 Km de Libreville. Pour une facture de 23 millions d’euros (32 millions de dollars américains), Lignafrica va exploiter cette superficie de 39000 hectares dont 14000 d’essences d’okoumé par le biais d’activités de plantation, de recherche-développement et d’industrialisation. Ceci, entre autres, par la création « d’une cinquième usine (de transformation du bois, NDLR) dans le cadre de l’action du gouvernement, qui a supprimé il y a deux ans l’exportation de bois en grumes du pays » afin de favoriser son industrialisation locale. Tout cela générera, d’après les autorités gabonaises, 400 emplois permanents.
© Copyright Le Griot
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire