Mali - L'Union africaine au chevet du Mali

(BBC Afrique 28/01/2013)
Le 20e sommet de l’Union africaine s’est ouvert ce dimanche, à Addis-Abeba. Une rencontre qui sera dominée par la situation qui prévaut au Mali.
Ce sommet qui s’étend sur deux jours, s’ouvre au lendemain de la reconquête de la ville de Gao par les troupes françaises et maliennes.
En ouvrant les travaux, le président de l'Union africaine s’est felicité de l’engagement de l’armée française pour freinea l’avancée des rebelles.
"Je tiens à saluer la France qui, face aux délais de réaction extrêmement longs de l'Union africaine et de la communauté internationale, a pris les devants et fait ce que nous aurions dû faire depuis longtemps pour défendre un pays membre," a déclaré le béninois Thomas Boni Yayi.
Vendredi, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a décidé d’augmenter les effectifs de la Force internationale de soutien au Mali (MISMA).
Défi logistiqueL’UA a aussi demandé à l'ONU de fournir une aide logistique afin de soutenir le déploiement des troupes africaines au Mali.
En décembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé le déploiement de la Force internationale de soutien au Mali.
Seulement, sur les 3.300 soldats initialement prévus, seule une poignée de centaines est arrivée sur place, au Mali.
La plupart des pays contributeurs peinent à déployer leurs troupes faute de moyens logistiques et financiers adéquats.
Une conférence de donateurs internationaux consacrée au Mali se tiendra mercredi dans la capitale éthiopienne.
Crises sur le ContinentLa tension entre le Soudan et le Soudan du Sud ainsi que la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo, en République centrafricaine et en Guinée-Bissau seront également au centre des discussions.
Dans son discours, la présidente de la Commission de l'UA a admis l’urgence de la situation et la nécessité d’éteindre les foyers de tensions sur le Contient.
"Nous ne pouvons jamais trop souligner l'importance du besoin de paix et de sécurité, sans paix et sécurité, aucun pays ou aucune région ne peut espérer la prospérité pour tous ses citoyens", a déclaré Nkosazana Dlamini Zuma.
 
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