Le porte-parole des rebelles du Séléka, M. Christoph Gazam Betty a reconnu le dérapage qui a eu lieu dimanche dernier avec la prise des villes de Kémbé et Djimbi dans l’Est du pays par ceux qu’il appelle des « éléments incontrôlés ». Toutefois, il a indiqué que c’est une situation exceptionnelle qui nécessite une solution exceptionnelle.
C’est finalement le 23 janvier que le Séléka s’est prononcé sur les attaques des villes du Sud-Est, notamment Kémbé et Djimbi. Le porte-parole a d’abord reconnu devant les journalistes que les attaques des villes précitées sont bel et bien l’œuvre de certains éléments incontrôlés de la rébellion. Des témoins déplorent la destruction des installations des réseaux téléphoniques, des bâtiments administratifs et le pillage des commerces des particuliers avec une psychose généralisée à Bangassou, chef lieu de la Basse-Kotto.
Ces attaques interviennent comme une rupture dans le processus de retour à la paix enclenché à Libreville, la capitale du Gabon, et entrent en contradiction avec l’esprit des accords qui ont été signés le 11 janvier dernier. « Nous ne sommes pas dans une logique qui serait une logique électorale mais dans une logique de crise politique et de crise militaire et sécuritaire », a-t-il dit. Or, les parties en belligérance, notamment le pouvoir et les rebelles n’ont rien à gagner en violant les termes de ces accords chèrement arrachés grâce à la dextérité des chefs d’Etat de la sous région de la CEEAC.
Le porte-parole a expliqué qu’il s’agit dans les récentes attaques, de certains éléments incontrôlés qui, pour des questions de survie, ont posé ces actes déplorables. Le porte-parole a ajouté que « Nous ne sommes pas des bandits. Il n’y a pas des bons et des mauvais mais nous défendons une cause nationale. Je ne suis pas ici pour défendre un intérêt personnel. Il faut éviter un temps soit peu ce vieux démon. Nous l’avons fait à Libreville tout le monde s’y est mis, continuons dans ce sens ».
Mais comme le mal est déjà fait, M. Gazam Betty a déclaré que la situation en présence est exceptionnelle et nécessite d’emblée, une solution exceptionnelle. Il a rappelé que les pourparlers de Libreville ont abouti à la signature des documents importants dont l’accord de cessez le feu qu’ils tentent de mettre en exécution dès la signature du contrat, en respectant l’esprit et la lettre de ces accords. A cet effet, tout doit être mis en œuvre pour éviter que l’édifice qui est en train d’être entrepris en commun ne soit pas fissuré. Le 2e volet concerne le respect de l’accord global qui inclut la formation d’un gouvernement d’union de transition, les efforts sont en cours pour leur mise en œuvre.
Signalons que suite à ces dernières attaques, le patron du Séléka, M. Michel Djotodja a pris son bâton de pèlerin le 22 janvier pour effectuer une tournée dans les zones occupées, notamment Sibut, Bambari, Ippy, Bria, Kaga Bandoro, Sam Ouandja et Ouadda pour l’application du cessez-le-feu sur le terrain. Aujourd’hui, le général Dafane, à la tête d’une importante mission, par la voie routière est descendu sur le terrain à cet effet.
© Afrik.com
Ces attaques interviennent comme une rupture dans le processus de retour à la paix enclenché à Libreville, la capitale du Gabon, et entrent en contradiction avec l’esprit des accords qui ont été signés le 11 janvier dernier. « Nous ne sommes pas dans une logique qui serait une logique électorale mais dans une logique de crise politique et de crise militaire et sécuritaire », a-t-il dit. Or, les parties en belligérance, notamment le pouvoir et les rebelles n’ont rien à gagner en violant les termes de ces accords chèrement arrachés grâce à la dextérité des chefs d’Etat de la sous région de la CEEAC.
Le porte-parole a expliqué qu’il s’agit dans les récentes attaques, de certains éléments incontrôlés qui, pour des questions de survie, ont posé ces actes déplorables. Le porte-parole a ajouté que « Nous ne sommes pas des bandits. Il n’y a pas des bons et des mauvais mais nous défendons une cause nationale. Je ne suis pas ici pour défendre un intérêt personnel. Il faut éviter un temps soit peu ce vieux démon. Nous l’avons fait à Libreville tout le monde s’y est mis, continuons dans ce sens ».
Mais comme le mal est déjà fait, M. Gazam Betty a déclaré que la situation en présence est exceptionnelle et nécessite d’emblée, une solution exceptionnelle. Il a rappelé que les pourparlers de Libreville ont abouti à la signature des documents importants dont l’accord de cessez le feu qu’ils tentent de mettre en exécution dès la signature du contrat, en respectant l’esprit et la lettre de ces accords. A cet effet, tout doit être mis en œuvre pour éviter que l’édifice qui est en train d’être entrepris en commun ne soit pas fissuré. Le 2e volet concerne le respect de l’accord global qui inclut la formation d’un gouvernement d’union de transition, les efforts sont en cours pour leur mise en œuvre.
Signalons que suite à ces dernières attaques, le patron du Séléka, M. Michel Djotodja a pris son bâton de pèlerin le 22 janvier pour effectuer une tournée dans les zones occupées, notamment Sibut, Bambari, Ippy, Bria, Kaga Bandoro, Sam Ouandja et Ouadda pour l’application du cessez-le-feu sur le terrain. Aujourd’hui, le général Dafane, à la tête d’une importante mission, par la voie routière est descendu sur le terrain à cet effet.
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