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22h14 : Washington appelle à ne pas lancer de représailles contre les Touaregs -Washington s'est fait l'écho d'appels exhortant la population des zones libérées du nord du Mali à ne pas exercer de représailles contre les Touaregs ou les autres minorités ethniques, accusés d'avoir soutenu les islamistes armés. Nous nous faisons l'écho des appels lancés par les Maliens et les Français exhortant les citoyens maliens à ne pas exercer de représailles contre les Touaregs ou d'autres minorités ethniques », a déclaré la porte-parole du département d'Etat Victoria Nuland. Il faut désormais « non seulement s'assurer que ces villes qui ont été reprises peuvent être tenues, mais aussi que la mission internationale suive l'avancée des forces maliennes et françaises pour stabiliser le nord du Mali, pour poursuivre les rebelles, pour s'assurer qu'ils ne peuvent pas revenir et se regrouper », a-t-elle poursuivi.
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Dioncounda Traoré - AFP
Revenant sur l'absence de combats lors de la « libération » de Gao et de Tombouctou, le chef de l'Etat par intérim a estimé que cela jetait le flou sur la stratégie des islamistes, qui se sont sans doute repliés dans le massif montagneux de l'Adrar des Ifoghas, près de la frontière algérienne. « Ce n'est ni bon signe ni mauvais signe parce que nous ne savons pas exactement pourquoi il n'y a pas eu de combat, qu'est ce que l'adversaire mijote », dit-il. « Probablement ils se sont retirés des grandes villes pour ne pas se trouver coincés et ils ont dû se retirer pas très loin de ces agglomérations, alors qu'est-ce qu'ils vont faire ensuite, on ne le sait pas encore. »
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L'armée malienne montre ses premiers prisonniers de guerre
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20h56 : liberté provisoire pour 29 militaires et policiers arrêtés - Vingt-neuf militaires et policiers maliens, arrêtés en 2012 après des attaques à Bamako qualifiées par les autorités de tentative de contre-coup d'Etat, ont bénéficié d'une mesure de liberté provisoire et ont été relâchés mercredi. Cette libération, ordonnée le 21 janvier par le juge d'instruction chargé du dossier, « concerne 29 militaires et policiers », a affirmé le procureur général près la Cour d'appel de Bamako, Daniel Tessougué, joint par téléphone. « Le juge a estimé que ces gens n'ont pas à être encore détenus et leur a accordé la liberté. C'est la loi qui le lui permet lorsqu'il estime que la libération d'un mis en cause n'entrave pas la suite du dossier », a-t-il ajouté.
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20h35 : Patrimoine : L'unesco veut envoyer une mission - L'Unesco veut envoyer dès que possible une mission au Nord-Mali pour évaluer les dégâts infligés par le conflit au patrimoine classé et mettre en place un programme de restauration, a annoncé mercredi sa directrice générale, Irina Bokova. 'L'Unesco ne ménagera pas sa peine pour aider à la reconstruction des mausolées de Tombouctou et du Tombeau des Askia à Gao', et pour 'aider à sauver et à préserver les anciens manuscrits' de Tombouctou, souligne le texte. Les deux villes recelaient initialement une vingtaine de bâtiments classés au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, dont des mosquées et des mausolées.
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AFP
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16h07 : La situation au Mali, héritage de la crise libyenne - Le président sud-africain Jacob Zuma a estimé que la situation au Mali était la conséquence directe de la crise libyenne, au cours de laquelle l'intervention des puissances occidentales a, selon lui, sapé les efforts de médiations des Africains. « Il est important d'envisager le Mali comme une conséquence de la façon dont nous avons agi en Libye », a estimé M. Zuma sur Radio France Internationale (RFI). « L'Union africaine avait adopté une feuille de route pour traiter la situation libyenne. (L'ancien leader libyen) Mouammar Kadhafi lui-même était d'accord. Mais les gens importants, ceux qui ont le pouvoir, ont décidé de chasser Kadhafi », a-t-il rappelé. « Seulement une fois qu'il a été chassé, il n'y a plus eu personne aux commandes », et personne pour empêcher les armes de proliférer dans la région, a souligné M. Zuma dont le parti, l'ANC, était proche de Kadhafi.
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AFP
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13h45 : Paris appelle Bamako au dialogue avec les populations du nord et à des élections rapides - La France appelle les autorités maliennes à ouvrir « des discussions » avec les populations du nord du Mali, y compris les « groupes armés non terroristes reconnaissant l'intégrité du Mali », et à organiser des élections rapidement, a déclaré mercredi le Quai d'Orsay. « Les autorités maliennes doivent (...) engager sans plus attendre des discussions avec les représentants légitimes des populations du Nord (élus locaux, société civile) et les groupes armés non terroristes reconnaissant l'intégrité du Mali », a dit dans une déclaration le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, en saluant l'adoption par le Parlement malien mardi d'une « feuille de route » politique pour l'après-guerre. Les élections promises par le président Dioncounda Traoré d'ici le 31 juillet 2013 « doivent se tenir le plus rapidement possible, avec la plus grande participation possible de tous les Maliens », a également affirmé dans sa déclaration le porte-parole.
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13h01 : Plus de 90% des manuscrits de Tombouctou sont sauvés -Une grande part des manuscrits et livres précieux anciens conservés à Tombouctou ont été mis en lieu sûr avant l'arrivée des islamistes dans la ville malienne, a déclaré le responsable de ces collections à l'université du Cap, en Afrique du Sud. « Une grande majorité a été sauvée. Je pense vraiment que plus de 90% », a indiqué M. Jeppie, directeur du projet de conservation des manuscrits de Tombouctou.
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AFP
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11h04 : Les islamistes en fuite dans les montagnes - Selon une source de sécurité malienne, les principaux responsables des groupes islamistes, dont Ag-Ghaly et l'Algérien Abou Zeïd, un des émirs d'Aqmi, se sont réfugiés dans le massif des Ifoghas, les montagnes au Nord de Kidal, près de la frontière algérienne. Dans le même temps, des centaines de personnes ont également fui Kidal vers des villages plus au nord, vers l'Algérie, selon le Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU, qui affirme que l'accès à la nourriture et aux biens de première nécessité a été sérieusement affecté par le conflit et la fermeture de la frontière.
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AFP
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Le QG des islamistes mis à sac à Gao
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8h21 : Des « éléments français mis en place cette nuit à Kidal » - Des « éléments français ont été mis en place cette nuit à Kidal (Mali) », a confirmé mercredi matin le porte-parole de l'état-major des armées, le colonel Thierry Burkhard. Il s'est refusé à toute précision sur cette opération qui intervient 48 heures après la prise de Tombouctou par les forces françaises et maliennes. Des sources concordantes au Mali avaient annoncé dans la nuit de mardi à mercredi la présence de militaires français à l'aéroport de cette troisième grande ville du nord du Mali, aux mains de groupes armés islamistes.
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AFP
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6h27 : Des centaines de frappes -L'aviation française a procédé à des centaines de frappes de ce genre depuis le début de son intervention au Mali, qui n'ont laissé pratiquement d'autres choix aux rebelles que de fuir vers le désert. Dans le nord, selon les habitants, les frappes aériennes françaises qui ont contraint les rebelles à quitter Douentza ont manqué de peu un commandant islamiste important, Abour Dar Dar, membre du Mujao, parti pour Gao quelques jours plus tôt
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Gao et Tombouctou : des règlements de comptes
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AFP
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6h09 : « Avancées substantielles » mais menace toujours présente -Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'est réjoui mardi soir d' »avancées substantielles » au Mali, mettant toutefois en garde contre « tout triomphalisme », des « actions de harcèlement » des groupes terroristes étant « toujours possibles ». « Les avancées ont été substantielles. L'offensive des groupes terroristes a été stoppée. Plusieurs villes importantes ont été reprises par les forces maliennes, grâce à notre soutien. Nous sommes désormais en chemin pour atteindre le deuxième objectif : aider le Mali à recouvrer son intégrité territoriale », a déclaré M. Ayrault à l'issue d'une réunion sur le sujet avec des responsables du Parlement. « Il faut toutefois se garder de tout triomphalisme, car la menace n'a pas encore totalement été réduite. Des actions de harcèlement sont donc toujours possibles », a-t-il poursuivi.
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La journée de mardi
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20h18 : Jean-Marc Ayrault veut des observateurs internationaux -La France est favorable au « déploiement rapide » d'observateurs internationaux au Mali où ses forces armées sont engagées dans un conflit contre les rebelles islamistes, a déclaré mardi soir Jean-Marc Ayrault. « Pour répondre aux risques d'exactions, nos forces ont reçu pour consigne de se montrer d'une extrême vigilance. Je précise toutefois que le Comité international de la Croix-Rouge n'a confirmé à ce jour aucun des faits qui ont été rapportés sur ce sujet par certaines organisations non gouvernementales », a dit le Premier ministre à l'issue d'une réunion sur le Mali avec les parlementaires. « Le gouvernement français est néanmoins favorable au déploiement rapide d'observateurs internationaux qui veilleront au respect des droits de l'Homme », a-t-il ajouté lors d'une brève allocution.
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19h29 : 1.400 soldats ouest-africains déployés au Mali -Quelque 1.400 soldats ouest-africains sont déployés au Mali, dans le cadre de la force destinée à prendre à terme le relais des troupes françaises, a annoncé un porte-parole à Bamako. « Aujourd'hui, nous avons 1.428 hommes sur le terrain, sans compter le contingent tchadien qui se bat à nos côtés », a déclaré le colonel ivoirien Yao Adjoumani, chargé de communication de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma). « Il y a des militaires béninois, burkinabés, ivoiriens, togolais, ghanéens, nigériens, sierra-léonais et sénégalais », a détaillé l'officier, qui a toutefois refusé de préciser où ces différents contingents étaient stationnés.
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AFP
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18h11 : Des soldats nigériens et maliens entrent à Ansongo - Des troupes nigériennes et maliennes en provenance du Niger sont entrées sous les vivats des habitants mardi à Ansongo (nord du Mali), localité à 80 km au sud de Gao qui était ces derniers mois contrôlée par des islamistes armés. Parti mardi matin de la localité nigérienne de Yassen, à la frontière, un convoi de plus d'une centaine de blindés, pick-up et 4x4 surmontés de mitrailleuses est entré en début d'après-midi à Ansongo, à environ 80 km de là.
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17h06 : Vienne et Varsovie participeron à la mission européenne - L'Autriche devrait participer, après la fin des combats, à la mission de formation et de conseil (EUTM) que s'apprête à envoyer l'Union européenne au Mali, a annoncé le chancelier autrichien, le social-démocrate Werner Faymann, à l'issue du Conseil des ministres. L'Autriche enverra probablement des hommes au sein de la mission européenne, « lorsque les opérations militaires seront terminées », a indiqué Werner Faymann. Le vice-chancelier autrichien, le conservateur Michael Spindelegger avait indiqué dans la presse mardi qu'il souhaitait voir l'Autriche participer à cette mission européenne. Le gouvernement polonais a décidé également l'envoi au Mali de 20 formateurs militaires, dans le cadre d'une mission de l'Union européenne de soutien à l'armée malienne contre les groupes islamistes, a annoncé son service de presse. La mission polonaise, qui nécessite encore le feu vert du président Bronislaw Komorowski, « comptera 20 militaires et durera du 16 février à la fin de 2013 », selon un communiqué.
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AFP
lesechos.fr
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