A Bruxelles, la Défense a assuré "ne pas connaître la raison exacte de cette expulsion".
Le Rwanda a expulsé un militaire belge, attaché au service de
l'attaché de défense à Kigali, un geste qualifié d'"inamical" par le ministère
de la Défense et qui intervient deux mois après la suspension de la coopération
militaire avec le Rwanda, mis en cause par l'ONU pour son soutien à une
rébellion active dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC)
voisine.
Ce militaire, un sous-officier bénéficiant d'un statut diplomatique du fait de sa fonction, est rentré en Belgique le 19 janvier, a précisé le ministère de la Défense, interrogé par l'Agence BELGA.
La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, avait, dans une lettre adressée à l'ambassade de Belgique à Kigali, donné à ce militaire 48 heures pour quitter le territoire rwandais, en raison d'"activités incompatibles avec sa fonction", selon l'hebdomadaire 'Le Vif' sur son site internet.
A Bruxelles, la Défense a assuré "ne pas connaître la raison exacte de cette expulsion", ajoutant qu'il n'était "pas sorti de son mandat, qui était connu des autorités rwandaises".
Le militaire visé, un sous-officier doté d'une longue expérience, est en service depuis deux ans et demi au Rwanda. Il était notamment affecté à la sécurité des installations et à la protection des ressortissants belges - et donc à la mise à jour des plans en cas d'évacuation.
La section de défense au sein de l'ambassade, composée de trois personnes, est actuellement dirigée par le lieutenant-colonel William Breuer, en poste depuis l'été 2012.
Selon 'le Vif', cette expulsion pourrait s'inscrire dans une "longue suite d'incidents" qui émaillent les relations entre les deux pays, un officier belge cité par l'hebdomadaire parlant même dans ce cas-ci d'"acte hostile".
La Belgique a virtuellement suspendu sa coopération militaire avec le Rwanda, mis en cause par des experts de l'ONU pour son soutien à la rébellion congolaise du Mouvement du 23 mars (M23) qui occupe une partie de la province du Nord-Kivu (est de la RDC).
Le programme de partenariat militaire conclu en 2004 entre la Belgique et le Rwanda portait principalement sur la formation de militaires rwandais, la recherche et la santé.
Un peu plus tôt, la Belgique s'était aussi abstenue lors de l'élection du Rwanda au Conseil de sécurité de l'ONU pour la période 2013-2014.
"Nous nous sommes abstenus pour marquer le coup", avait expliqué le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders. "Voir un pays impliqué dans un dossier de ce point de vue siéger au Conseil de sécurité n'était évidement pas notre priorité", avait-il précisé.
Selon 'le Vif', le Rwanda soupçonne la Belgique de vouloir liguer contre lui ses partenaires au sein de l'Union européenne.
Le ministère des Affaires étrangères, interrogé par l'Agence BELGA, s'est contenté d'indiquer que "ceci (l'expulsion du sous-officier) n'affecte pas notre ligne politique avec le Rwanda".
"Nous trouvons le geste rwandais inamical" et "injustifié" et n'en connaissons pas les raisons exactes, a ajouté un porte-parole du département. L'ambassadeur du Rwanda à Bruxelles sera toutefois "convoqué cette semaine" aux Affaires étrangères pour "clarifier l'affaire".
Ce militaire, un sous-officier bénéficiant d'un statut diplomatique du fait de sa fonction, est rentré en Belgique le 19 janvier, a précisé le ministère de la Défense, interrogé par l'Agence BELGA.
La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, avait, dans une lettre adressée à l'ambassade de Belgique à Kigali, donné à ce militaire 48 heures pour quitter le territoire rwandais, en raison d'"activités incompatibles avec sa fonction", selon l'hebdomadaire 'Le Vif' sur son site internet.
A Bruxelles, la Défense a assuré "ne pas connaître la raison exacte de cette expulsion", ajoutant qu'il n'était "pas sorti de son mandat, qui était connu des autorités rwandaises".
Le militaire visé, un sous-officier doté d'une longue expérience, est en service depuis deux ans et demi au Rwanda. Il était notamment affecté à la sécurité des installations et à la protection des ressortissants belges - et donc à la mise à jour des plans en cas d'évacuation.
La section de défense au sein de l'ambassade, composée de trois personnes, est actuellement dirigée par le lieutenant-colonel William Breuer, en poste depuis l'été 2012.
Selon 'le Vif', cette expulsion pourrait s'inscrire dans une "longue suite d'incidents" qui émaillent les relations entre les deux pays, un officier belge cité par l'hebdomadaire parlant même dans ce cas-ci d'"acte hostile".
La Belgique a virtuellement suspendu sa coopération militaire avec le Rwanda, mis en cause par des experts de l'ONU pour son soutien à la rébellion congolaise du Mouvement du 23 mars (M23) qui occupe une partie de la province du Nord-Kivu (est de la RDC).
Le programme de partenariat militaire conclu en 2004 entre la Belgique et le Rwanda portait principalement sur la formation de militaires rwandais, la recherche et la santé.
Un peu plus tôt, la Belgique s'était aussi abstenue lors de l'élection du Rwanda au Conseil de sécurité de l'ONU pour la période 2013-2014.
"Nous nous sommes abstenus pour marquer le coup", avait expliqué le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders. "Voir un pays impliqué dans un dossier de ce point de vue siéger au Conseil de sécurité n'était évidement pas notre priorité", avait-il précisé.
Selon 'le Vif', le Rwanda soupçonne la Belgique de vouloir liguer contre lui ses partenaires au sein de l'Union européenne.
Le ministère des Affaires étrangères, interrogé par l'Agence BELGA, s'est contenté d'indiquer que "ceci (l'expulsion du sous-officier) n'affecte pas notre ligne politique avec le Rwanda".
"Nous trouvons le geste rwandais inamical" et "injustifié" et n'en connaissons pas les raisons exactes, a ajouté un porte-parole du département. L'ambassadeur du Rwanda à Bruxelles sera toutefois "convoqué cette semaine" aux Affaires étrangères pour "clarifier l'affaire".
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