(Le Griot 18/01/2013)
Démembré depuis plusieurs années, La générale des carrières et des mines (Gécamines) congolaise, envisage renaître de ses cendres. D’après des sources proches de l’administration, l’ancien fleuron du cuivre en République Démocratique du Congo va lancer la deuxième phase de sa stratégie de développement Pour un début, une usine de 200000 tonnes par an comme capacité de production verra le jour sur les ruiné du géant.
Le coût d’investisse
ment prévu pour la réalisation du projet s’élève à 1,5 milliards de dollars. Sa première manœuvre de résurrection a été le rachat de l’intégralité des parts de Copperbelt Minérals dans deux concessions de cuivre au Katanga. Les réserves des deux mines de cuivre représentent environ 5 millions de tonnes de minerais. Aussi, elle a également racheté 60% des parts de la compagnie minière du sud Katanga. Pour l’heure, la compagnie congolaise n’a pas encore finalisé le montage financier nécessaire. La générale des carrières et des mines a seulement laissé entendre qu’elle lèverait ces fonds en diversifiant ses sources de financement. Par ailleurs, les autorités du pays envisagent un début d’exploitation d’ici l’année 2015. Lors de la phase de démarrage, l’unité de production tournera avec une capacité réduite de 100000 tonnes. A termes la compagnie congolaise va doublement décupler sa production annuelle qui, aujourd’hui encore, peine à atteindre les 20.000 tonnes. Du temps de sa gloire, la société minière produisait près de 500.000 tonnes par an.
Tandis que la production du cuivre chute au fil des années, la dette de l’entreprise croit exponentiellement jusqu’à atteindre 1,8 milliards de dollars. La réussite de ce projet représente une révolution pour la la Gécamines qui demeure en majorité exploité en joint-venture. Pour les observateurs locaux, il s’agit d’une annonce de plus sur le réveil du géant qui sommeil depuis l’aire Mobutu, il faudrait voir pour y croire.
Écrit par Mimouna Hafidh
© Copyright Le Griot
Démembré depuis plusieurs années, La générale des carrières et des mines (Gécamines) congolaise, envisage renaître de ses cendres. D’après des sources proches de l’administration, l’ancien fleuron du cuivre en République Démocratique du Congo va lancer la deuxième phase de sa stratégie de développement Pour un début, une usine de 200000 tonnes par an comme capacité de production verra le jour sur les ruiné du géant.
Le coût d’investisse
ment prévu pour la réalisation du projet s’élève à 1,5 milliards de dollars. Sa première manœuvre de résurrection a été le rachat de l’intégralité des parts de Copperbelt Minérals dans deux concessions de cuivre au Katanga. Les réserves des deux mines de cuivre représentent environ 5 millions de tonnes de minerais. Aussi, elle a également racheté 60% des parts de la compagnie minière du sud Katanga. Pour l’heure, la compagnie congolaise n’a pas encore finalisé le montage financier nécessaire. La générale des carrières et des mines a seulement laissé entendre qu’elle lèverait ces fonds en diversifiant ses sources de financement. Par ailleurs, les autorités du pays envisagent un début d’exploitation d’ici l’année 2015. Lors de la phase de démarrage, l’unité de production tournera avec une capacité réduite de 100000 tonnes. A termes la compagnie congolaise va doublement décupler sa production annuelle qui, aujourd’hui encore, peine à atteindre les 20.000 tonnes. Du temps de sa gloire, la société minière produisait près de 500.000 tonnes par an.
Tandis que la production du cuivre chute au fil des années, la dette de l’entreprise croit exponentiellement jusqu’à atteindre 1,8 milliards de dollars. La réussite de ce projet représente une révolution pour la la Gécamines qui demeure en majorité exploité en joint-venture. Pour les observateurs locaux, il s’agit d’une annonce de plus sur le réveil du géant qui sommeil depuis l’aire Mobutu, il faudrait voir pour y croire.
Écrit par Mimouna Hafidh
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