jeudi 5 mai 2011

Nigeria -Maurel & Prom va scinder et coter séparément sa filiale au Nigeria

(La Tribune 05/05/2011)

PARIS - Le groupe pétrolier indépendant Maurel & Prom a annoncé jeudi vouloir scinder et coter de manière indépendante sa filiale au Nigeria, dont les actions seront distribuées à ses propres actionnaires au prorata de leur participation dans le groupe.
Maurel & Prom explique que son cours actuel ne reflète pas pleinement la valeur réelle de sa filiale nigériane, acquise l'an dernier.
La scission mise à l'étude par le conseil d'administration permettra à chacun des actionnaires d'en apprécier la valeur réelle, affirme-t-il.
Le marché a apprécié cette annonce: peu avant 17H00, le titre Maurel & Prom gagnait 3,88%, à 14,60 euros, dans un marché en recul de 0,80%.
Leur actif nigérian était très mal valorisé dans le cours de Bourse. Cette cotation séparée va créer de la valeur pour l'actionnaire, s'est félicité un analyste parisien sous couvert d'anonymat.
Cette nouvelle est bien perçue par le marché dans la mesure où elle valorise de manière indépendante les principaux actifs de Maurel & Prom, a confirmé pour sa part Aurel BGC qui réitère son opinion sur le titre à achat et son objectif de cours à 16 euros.
Le groupe pétrolier n'a toutefois pas précisé les parités de l'opération.
Il indique simplement dans un communiqué qu'un conseil d'administration, qui se tiendra au plus tard le 24 mai, précisera les modalités permettant de proposer éventuellement le versement d'un dividende exceptionnel à chaque actionnaire de Maurel & Prom, sous forme de titre Maurel & Prom Nigeria, en sus du dividende de 0,25 euro par action initialement envisagé.
En conséquence, l'assemblée générale des actionnaires du groupe, qui était convoquée pour le 12 mai, a été reportée au 29 juin de manière à préparer dans les meilleures conditions le détail des résolutions à soumettre à l'approbation des actionnaires, ajoute Maurel & Prom.
Maurel & Prom Nigeria détient depuis janvier 2010 45% de la société nigériane Seplat, qui exploite trois gisements au Nigeria au potentiel de production estimé à 50.000 barils équivalent pétrole par jour. Le groupe français y avait investi au départ 193 millions de dollars.

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