(BBC Afrique 26/05/2011)
Le président sud-africain se rendra ce week-end en Libye, alors que des informations persistantes font état d’un éventuel départ en exil du dirigeant libyen.
Bien que proche des pays occidentaux avec lesquels il a voté la résolution autorisant une intervention militaire, Jacob Zuma a critiqué les bombardements de l'OTAN et dénoncé toute velléité de changement de régime à Tripoli.
Une position qui pourrait en faire un médiateur dans le conflit.
Selon la présidence sud-africaine, Jacob Zuma se rend à Tripoli en temps que membre du Panel de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye.
Les membres du Panel de l’Union africaine s’étaient rendus à Tripoli le 10 avril pour négocier une trêve entre le colonel Kadhafi et les rebelles libyens, mais sans succès.
La visite de Zuma à Tripoli intervient dans un contexte plutôt défavorable pour le dirigeant libyen.
Les pays de la coalition anti-Kadhafi ont intensifie leur action militaire contre le régime avec notamment l’entrée en action annoncée d’hélicoptères de combat.
Plusieurs pays occidentaux ont ouvert des représentations diplomatiques à Benghazi, le fief de la rébellion et ont invité l’insurrection armée à faire de même.
Le Sénégal est devenu, la semaine dernière, le premier pays africain à reconnaître le Conseil de transition, l’instance politique de la rébellion, comme représentant légitime du peuple libyen et rien n’indique que d’autres Etats du continent ne vont pas faire de même.
La situation en Libye sera discutée par l'Union africaine lors d'une session extraordinaire qui s'ouvre cet après-midi à Addis-Abeba.
L'UA estime que l'intervention militaire de l'OTAN a outrepasse le mandat des Nations Unies.
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