Le contraire allait vraiment nous surprendre !
Alors que le président élu de la Côte d'Ivoire Alassane Dramane Ouattara a réitéré sa volonté de réconciliation nationale en incorporant dans le nouveau Gouvernement les pro-Gbagbo pacifistes, on a appris avec consternation que les membres du Front populaire ivoirien (FPI) parti du battu du 28 novembre 2010, crache sur le futur Gouvernement Soro.
Tout d'abord, on a cru, après leur réunion d'hier, qu'ils allaient prôner à leur tour la paix. Hélas, ils restent dans le déni, après leur double défaite, électorale et militaire. Certaines indiscrétions avaient d'abord fait croire qu'ils voulaient se concentrer sur les prochaines élections législatives et municipales où, la chronique annoncée d'une autre défaite laisse poindre à l'horizon, le vomissement certain, de ce parti du désordre.
Finalement, on est surpris que ces gens demandent sans vergogne, que leurs camarades, notamment Laurent Gbagbo, soient libérés avant leur entrée au Gouvernement. Un chantage abscons, ridicule et surtout suicidaire. Peut-on libérer un homme à l'origine de la mort de milliers d'Ivoiriens parce qu'il voulait s'accrocher au pouvoir ?
Ce serait simplement injustice. La justice la vraie, ne peut pas permettre ça.
© Le Nouvel Observateur
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