(La Prospérité 25/05/2011)
Le soleil se lève, les nuits passent, les jours avancent. Du 24 mai 2008 au 24 mars 2011, cela fait exactement trois ans, jour pour jour, depuis que le leader du Mouvement de Libération du Congo, l’ex-vice Président de la République, le Sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo a été arrêté et détenu dans les murs de la Cour Pénale Internationale, à la Haye, aux Pays-Bas. A cette occasion, les inconditionnels de ‘‘Igwe’’ se sont retrouvés aux côtés de l’Honorable Sénatrice Nkoy Mafuta, au Siège de l’interfédéral à Kinshasa, pour une journée d’actions de grâce. Dans une prière unanime, les militants ont d’abord remercié Dieu Tout- Puissant, pour avoir voulu que cela puisse arriver à Jean-Pierre Bemba. Car, soutiennent-ils, rien ne peut se faire dans ce monde, sans la volonté du Très-Haut. Ensuite, ils lui ont demandé de veiller sur sa libération, pour le bien-être de tout un peuple. Cependant, Mme Nkoy Mafuta a rassuré les sympathisants et militants du Parti que Jean-Pierre Bemba sera libéré et reviendra très bientôt au pays, pour s’occuper de ses activités politiques. C’est un plan de Dieu, a-t-il indiqué. La Secrétaire interfédérale chargée des femmes, Mme Binda a, quant à elle, exhorté ses pairs à travers la grande photo de leur leader affichée à l’entrée du Siège, où Bemba regarde à la montre. Parce que, dit-elle, l’heure a sonné. C’est une image, explique Mme Binda, qui soulage les militants de pouvoir bien résister et garder espoir. «Nous ne cessons de remercier Notre Dieu pour tout ce qu’il fait et continue à faire. Il a confondu tout le monde, et Jean-Pierre Bemba sera bientôt parmi nous dans un avenir proche», a-t-elle déclaré. Les militants ont manifesté leur conviction à travers les chansons et cris de joie. Ils ne jurent que par la libération de Jean-Pierre Bemba. Où sommes nous avec le procès Bemba ? L’ouverture du procès Bemba a déjà eu lieu à la CPI. Mais avant cela, il était question de chercher sa liberté provisoire avec garantie de ses avoirs declarés devant le tribunal. La démarche n’avait pas réussi. Pendant ce temps, la défense avait soulevé quelques exceptions, dont l’incompétence de la Cour dans ce dossier pour avoir été déjà traité par la justice centrafricaine, qui a pris un non-lieu. Pour le moment, le procès se poursuit par l’audition des témoins à charge et contre interrogatoire de la défense. Il y aura également l’audition des témoins de victimes, avant de faire appel aux témoins à décharge. C’est alors que le procureur pourrait faire son réquisitoire…
Guy Elongo
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