Laurent Gbagbo est notamment accusé d'être responsable d'exactions, de concussion et d'appels à la haine.
"J'insiste (sur la nécessité) qu'il y ait la résurrection économique et sécuritaire. Et après on devra parler de politique", a-t-il déclaré.
Mots-clésCôte d'Ivoire , PolitiqueIl s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée à Korhogo, ville du Nord où il a été placé en résidence surveillée.
L'ancien président Laurent Gbagbo y a reçu sa première visite officielle. Les trois membres du groupe dit des Elders (Anciens), l'ex-secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, l'archevêque sud-africain Desmond Tutu, et l'ancienne présidente d'Irlande et ex-Haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Mary Robinson se sont entretenus avec lui pendant quarante-cinq minutes. Ils se sont rendus en Côte d'Ivoire dans le but de promouvoir l'apaisement et la réconciliation
Desmond Tutu l'a trouvé détendu et visiblement prêt à œuvrer pour que le pays "retrouve sa situation normale".
Gbagbo, "ne nous a pas donné l'impression qu'il contestait l'élection ou bien l'autorité du président Ouattara. Ca, je crois qu'il l'accepté", a déclaré un peu plus tard Kofi Annan lors d'une conférence de presse à Abidjan.
Mary Robinson a jugé de son côté "très important" qu'il y ait à la fois "la vérité, la réconciliation et la justice".
De son côté, la France a salué ce lundi les efforts menés en Côte d'Ivoire pour la réconciliation nationale, se félicitant notamment de la visite de trois personnalités internationales qui ont rencontré Laurent Gbagbo.
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