lundi 14 janvier 2013

EN DIRECT. Mali : nouveaux raids aériens français au nord

VIDÉO. Pendant que François Hollande multipliait les contacts avec les chefs d'État africains, les djihadistes contre-attaquaient dans l'ouest du pays.

Quatrième jour de l'intervention militaire française au Mali. Alors que les pourparlers avec les chefs d'État africains se poursuivent et que la France reçoit le soutien de l'Union européenne et de l'Otan, sur le terrain, les djihadistes sont passés à l'offensive dans l'ouest du Mali. Suivez les événements de la journée en direct sur Le Point.fr.
Le 14 janvier, des soldats maliens se dirigent vers Diabali, prise par les islamistes.
15 h 30. Le patron de la police Claude Baland a envoyé à ses services ses instructions concernant le passage du plan Vigipirate au niveau rouge renforcé, répétant que la "menace est réelle" en France. Cette note a pour objet "l'adaptation de la posture Vigipirate". Il y est stipulé que "les services de renseignements confirment l'importance du niveau de menace, cette dernière étant réelle".
15 h 20. L'aviation française a lancé un nouveau raid sur Douentza, au nord du Mali. La ville, située à 800 kilomètres de Bamako, est bombardée pour le quatrième jour consécutif par les forces françaises.
15 h 5. Initialement réticent à une intervention militaire dans le conflit malien, Alger soutient désormais l'opération française contre les islamistes au Mali, en autorisant le survol de son territoire par l'aviation française. "L'Algérie a sans doute été un peu surprise que l'opération ait été lancée aussi rapidement", ont estimé des diplomates étrangers à Alger. "Elle a fait contre mauvaise fortune bon coeur", a ajouté l'un d'eux.
15 h 2. Le responsable du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) annonce que les rebelles touaregs sont "prêts à aider" la France au Mail.
15 h 2. REGARDEZ le soulagement des habitants de Bamako qui saluent l'intervention française
11 h 27. Des combattants djihadistes, menés par l'un des chefs d'al-Qaida au Maghreb (Aqmi), ont attaqué lundi la ville de Diabali, dans le centre du Mali, dans une zone sous le contrôle des autorités maliennes, a-t-on appris auprès de sources concordantes. "Les islamistes ont attaqué aujourd'hui (lundi) la localité de Diabali (à environ 400 kilomètres au nord de Bamako). Ils sont venus de la frontière mauritanienne, où ils avaient été bombardés par l'armée française", a déclaré à l'Agence France-Presse une source de sécurité malienne. Selon la même source, l'armée malienne a envoyé "d'urgence" un hélicoptère sur place.
9 h 42. Plus de soixante djihadistes ont été tués dimanche dans la seule ville de Gao, dans le nord du Mali, et sa périphérie, au cours de bombardements intenses des forces françaises, ont déclaré lundi des habitants et un responsable de la sécurité. "La nuit, les islamistes qui sont restés cachés dans les maisons sont sortis pour prendre les corps de leurs camarades", a déclaré à l'AFP un habitant de Gao, joint par téléphone depuis Bamako, dont le témoignage a été recoupé par d'autres habitants et une source de sécurité régionale.
9 h 15.LIRE l'article de Jean Guisnel sur la pusillanimité de Bruxelles qui doit former l'armée malienne : "Mali : quand Bruxelles se hâte lentement"
9 h 7.Des djihadistes basés dans le nord du Mali ont menacé lundi de "frapper le coeur de la France", qui bombarde depuis quatre jours leurs colonnes et leurs positions, leur occasionnant de lourdes pertes. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir lundi après-midi, à l'initiative de la France, qui souhaite informer ses partenaires sur la situation au Mali et son intervention militaire. "La France a attaqué l'islam. Nous allons frapper le coeur de la France. Au nom d'Allah, nous allons frapper le coeur de la France. Partout. À Bamako, en Afrique et en Europe", a déclaré Abou Dardar, l'un des responsables du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
6 h 43.Le Conseil de sécurité des Nations unies va se réunir lundi sur le Mali à la demande de la France, a annoncé dimanche un responsable français. "C'est une démarche de la France pour informer le Conseil et procéder à des échanges de vues entre membres du Conseil et avec le secrétariat général de l'ONU", a indiqué Brieuc Pont, le porte-parole de la mission française auprès des Nations unies. D'après le diplomate, cette réunion fait suite à une lettre de vendredi soir dans laquelle la France informait le Conseil de son intervention au Mali effectuée à la demande de Bamako, et indiquait qu'elle continuerait à tenir le Conseil informé.

lepoint.fr

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