lundi 14 janvier 2013

Mali - Les soldats ouest-africains sur le pied de guerre

«La reconquête du Mali vient de commencer». Sur un ton va-t’en guerre, le ministre de l’Intégration africaine de Côte d'Ivoire, Ally Coulibaly, a annoncé que le chef d’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a autorisé l’envoi immédiat de troupes ouest-africaines pour épauler l’armée malienne, rapporte Maliactu.
A en croire les propos du ministre ivoirien, les premiers éléments de la force de Mission internationale devaient être aux côtés de l’armée malienne dès le 13 janvier.
L’objectif est clair: reconquérir le Nord-Mali occupé depuis neuf mois par les groupes islamistes affiliés à Al-Qaïda.
«On ne relâche pas la pression, c’est la reconquête du nord Mali qui vient de commencer», a lancé le ministre ivoirien, rejetant toute d’idée d’une «improvisation».
En décembre 2012, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé la création d’une force de 3.300 soldats ouest-africains avec un soutien logistique occidental qui doit encore être déployée.
Au Burkina Faso, le chef de l’Etat Blaise Compaoré a donné son accord pour l’envoi de soldats en soutien à la force internationale de soutien au Mali, informe Le Pays.
Un contingent des forces armées burkinabè de 500 hommes prendra part au déploiement rapide de la force internationale pour épauler l’armée malienne conformément à la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Les «Djambars»(soldats) du Sénégal sont également prêts. Le ministre des Affaires Etrangères Mankeur Ndiaye a annoncé l’envoi de 500 soldats «dans les tout prochains jours» au Mali, indique l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Togo également se prépare à l’envoi d’un bataillon de 500 soldats, a annoncé une source militaire sous couvert d’anonymat, souligne Maliactu.
Le Bénin a aussi promis «l’envoi de 300 soldats engagés aux côtés du bataillon du Togo».
Le Niger s’apprête également à envoyer 500 soldats. Quant au Nigeria il doit dépêcher 600 militaires.
Toutes ces troupes interviendront au sein de la Force internationale de soutien au Mali (Misma), sous le commandement d’un général nigérian.
Ce renfort fait suite à l’intervention des forces françaises le 12 janvier pour stopper l’avancée des islamistes vers le sud, sous contrôle gouvernemental.

Lu surMaliactu, APS, Le Pays

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