vendredi 18 janvier 2013

Deux jours après le début de la prise d'otages sur le complexe gazier de Tigantourine, près d'In Amenas, dans le centre-est algérien, et au lendemain du début de l'assaut des forces spéciales de l'armée algérienne, un nouveau bilan a été communiqué par la sécurité algérienne vendredi en milieu d'après-midi : 573 Algériens et près de 100 des 132 otages étrangers auraient été libérés. On serait encore sans nouvelles d'une trentaine d'autres. Selon plusieurs sources, l'opération militaire était toujours en cours vendredi après-midi.

16 h 50 : Un nouvel assaut, les assaillants dans la salle des machines. La correspondante de RFI et France 24 indique, citant les autorités algériennes, qu'un nouvel assaut serait en cours alors que "7 à 10 assaillants" seraient retranchés dans la salle des machines, avec armes et explosifs menaçant de "tout faire sauter". Elle précise que par précaution, le gaz a été coupé dans la plateforme.



16 h 10 : Près de 100 otages étrangers libres. Les autorités algériennes ont publié un nouveau bilan de la prise d'otages, cité par l'agence américaine AP. Près de 100 des 132 étrangers retenus auraient été libérés, ainsi que 573 Algériens. On évoquait, deux heures plus tôt, "la moitié" des étrangers libérés.

Capture d'écran de la télévision algérienne montrant d'ex otages algériens qui ont pu échapper aux islamistes.
Capture d'écran de la télévision algérienne montrant d'ex otages algériens qui ont pu échapper aux islamistes. | AFP/-

16 h 00 : Un terroriste capturé. Un des membres du commando aurait été capturé par les forces spéciales algériennes, selon El Watan qui évoque un "interrogatoire poussé" lors duquel l'homme, dont la nationalité n'a pas été indiquée, aurait indiqué qu'il y avait 32 assaillants.

15 h 15 : Les ravisseurs veulent échanger des otages contre des détenus. Dans une vidéo, les djihadistes auraient demandé la libération de la Pakistanaise Aafia Siddiqui et du cheikh égyptien Omar Abdel Rahman, qui purgent tous deux des peines de prison pour terrorisme aux États-Unis, selon l'agence d'information mauritannienne, ANI, citée par France 24.
14 h 30 : 639 otages libérés, dont la moitié des 132 étrangers. Une source sécuritaire citée par l'agence APS indique que près de 650 personnes prises en otage mercredi sur le complexe gazier d'In Amenas auraient été libérées, dont 573 Algériens et "plus de la moitié des 132 otages de nationalité étrangère". L'APS précise que le bilan exhaustif n'est pas encore établi car certains employés étrangers du site gazier s'étaient abrités dans divers points du site. Ainsi, selon une autre source citée par AP, 60 seraient portés disparus.
Carte de situation d'In Amenas et de Tiguentourine
Carte de situation d'In Amenas et de Tiguentourine | Monde.fr

13 h 15 : "Les terroristes ne trouveront pas de refuge" prévient Leon Panetta. "Les terroristes doivent savoir qu'il ne trouveront aucun refuge, en Algérie, en Afrique du Nord ou nulle part ailleurs, lance le secrétaire américain à la défense américain lors d'une allocution à Londres. Ceux qui attaquent gratuitement notre pays et ses ressortissants n'auront nulle part où se cacher."
13 heures : des preneurs d'otages toujours menaçants. Les preneurs d'otages représentent toujours une menace sur une partie du site d'In Amenas, a déclaré David Cameron. "Nous sommes toujours confrontés à une situation mouvante et dangereuse dans laquelle une partie des terroristes a été éliminée dans un secteur du site, mais certains représentent toujours une menace dans une autre zone", a déclaré le premier ministre britannique au Parlement.
12 h 55 : la France n'avait pas été prévenue au préalable par Alger de l'opération des forces de sécurité algériennes sur le complexe gazier de Tigantourine, a-t-on appris vendredi de source gouvernementale française. A la question de savoir si Paris avait été averti de l'assaut donné jeudi, cette source a répondu : "Non." "Nous avons appris comme vous ce qui s'est passé, a-t-on déclaré. L'Algérie est un Etat souverain."
Les Etats-Unis, le Japon et le Royaume-Uni, dont des ressortissants sont également concernés par la prise d'otages et ont été vraisemblablement tués dans l'opération, ont fait part de leurs "regrets" de ne pas avoir été informés par avance des intentions des autorités algériennes.

12 h 50 : 18 terroristes ont trouvé la mort pendant l'assaut des forces armées algériennes jeudi, selon une source sécuritaire algérienne. "Dix-huit terroristes ont été tués hier", a déclaré cette source à l'AFP, indiquant que le groupe d'assaillants qui avait attaqué mercredi à l'aube le complexe gazier était fort d'une trentaine d'hommes. Le ministre de l'intérieur algérien, Dahou Ould Kablia, avait lui mercredi fait état d'une vingtaine d'hommes. Ces chiffres ne concernaient alors que "les terroristes qui occupaient la base de vie" du complexe où ils retenaient une partie des otages, a expliqué la source sécuritaire.
"Il y a maintenant entre sept et dix terroristes retranchés dans l'usine", un second site du complexe toujours cerné vendredi à la mi-journée par les forces de l'ordre, a-t-elle ajouté. Un hélicoptère survole aussi le site, selon un photographe de l'AFP.

12 h 25 : Jean-Marc Ayrault confirme que l'opération se poursuit. Le premier ministre a confirmé, vendredi en milieu de journée, que l'opération militaire était toujours en cours sur le site gazier. "Je viens à l'instant de m'entretenir avec le premier ministre algérien, qui m'a confirmé que l'opération se poursuivait, a déclaré Jean-Marc Ayrault lors de ses vœux à la presse. A l'heure où je vous parle, le décès de plusieurs otages est à déplorer. Nous n'en connaissons pas le nombre ni la nationalité.

12 h 20 : évacuation de personnels. Le groupe pétrolier britannique a annoncé que trois vols avaient quitté l'Algérie jeudi avec 11 de ses employés ainsi que "plusieurs centaines" de salariés d'autres entreprises et qu'un quatrième vol est prévu vendredi. Ces personnes ont été évacuées du site d'In Amenas, ainsi que du reste de l'Algérie.

12 h 15 : le patron de l'entreprise marseillaise CIS Catering, dont quelque 150 employés algériens étaient retenus sur le site gazier, a déclaré qu'ils étaient tous "sains et saufs".

12 h 05 : la Norvège, toujours sans nouvelles de huit ressortissants sur le site, aurait souhaité être informée par avance de l'opération militaire algérienne, a déclaré le chef de sa diplomatie. Espen Barth Eide a cependant estimé sur la chaîne TV2 Nyhetskanalen qu'il était "trop tôt pour porter un jugement sur l'opération". "C'est facile d'être un expert à longue distance mais c'est beaucoup plus difficile de gérer ce genre de situation d'urgence", a-t-il dit, en précisant que la Norvège ferait ultérieurement sa propre évaluation des événements.
Le pays scandinave œuvrait vendredi auprès des autorités algériennes pour obtenir l'autorisation d'envoyer un avion médicalisé dans la région d'In Amenas. A ce stade, l'appareil est en attente en Sicile, l'autorisation d'atterrir à environ 500 km du site de la prise d'otages n'ayant pas satisfait Oslo.

11 h 45 : "Le Japon est profondément inquiet que le gouvernement d'Algérie ait mené une opération militaire pour tenter de libérer les otages", a déclaré un vice-ministre des affaires étrangères, Shunichi Suzuki, à l'ambassadeur algérien Sid Ali Ketrandjé convoqué vendredi matin. "Comme le souhaite fortement le premier ministre Shinzo Abe, nous demandons à nouveau que l'Algérie fournisse rapidement des informations à jour, fasse de la protection de la vie humaine la priorité, et agisse en étroite concertation" avec les pays concernés, a insisté M. Suzuki lors de l'entrevue.

11 h 35 : Le parquet de Paris ouvre une enquête. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "enlèvement suivi de mort" sur la prise en otages par un groupe islamiste de 41 étrangers et de centaines de travailleurs algériens sur un site gazier en Algérie, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Ce type d'enquête est classique, dès lors que des Français sont susceptibles d'être victimes de faits commis à l'étranger. Les investigations ont été confiées à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Cette enquête de flagrance vise les chefs d'"enlèvement suivi de mort en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs en vue de préparer un ou plusieurs crimes d'atteinte aux personnes", a-t-on précisé.

11 h 30 : Les otages étaient bardés d'explosifs quand l'armée algérienne a ouvert le feu sur un convoi de cinq véhicules transportant des ravisseurs et des prisonniers, jeudi sur le site d'In Amenas, a confirmé le ministre des affaires étrangères irlandais, citant un rescapé. Le ministre Eamon Gilmore s'exprimait sur CNN après avoir parlé à la famille de Stephen McFaul, 36 ans, originaire d'Ulster, qui a profité de la confusion pour s'échapper quand l'armée algérienne a attaqué les véhicules dans lesquels des membres du commando islamiste tentaient de déplacer des otages tombés entre leurs mains sur le site gazier. Eamon Gilmore a précisé que l'otage irlandais se trouvait dans le seul des cinq véhicules du convoi à avoir été épargné par les tirs. "On m'a dit qu'ils étaient obligés de porter des ceintures explosives", a ajouté le ministre dans cette interview.

France Info relate la parole de rescapés de la prise d'otages.
11 heures : Un groupe d'assaillants islamistes toujours retranchés. Un groupe d'assaillants islamistes était encore retranché dans le complexe gazier du Sahara algérien, a-t-on appris de source sécuritaire algérienne. "Il y a encore un groupe terroriste retranché" dans le complexe d'In Amenas, a indiqué cette source à l'AFP, expliquant qu'il était "difficile de parler d'une opération en cours", comme l'avait fait précédemment le Foreign Office.

10 h 52 : Echec. Un journal algérien a estimé que les autorités avaient échoué dans la lutte contre le "terrorisme" après la prise d'otage sur un site gazier et l'assaut mené par l'armée algérienne, au sujet desquels un mutisme officiel régnait. Le journal Al-Khabar a affirmé dans un éditorial que le déroulement de l'assaut donné par l'armée contre le commando jeudi montre "que ce sont les groupes terroristes qui ont acquis de l'expérience sur le terrain" et non pas les autorités bien qu'elles "prétendent avoir acquis une expérience dans la lutte anti-terroriste".

10 h 50 : Selon l'agence de presse mauritanienne Nouakchott information (ANI), les preneurs d'otages liés à Al-Qaida demandent aux Algériens de rester éloignés des sites des compagnies étrangères et se disent prêts à mener d'autres opérations.
10 h 35 : La BBC a rapporté que Londres attendait toujours des nouvelles d'au moins vingt Britanniques. Un chiffre que le ministère des affaires étrangères n'a pas voulu confirmer ou infirmer. Certains Britanniques "peuvent encore être portés disparus, d'autres pourraient se cacher (....) mais aussi il pourrait malheureusement y avoir des morts", selon la BBC. David Cameron doit s'exprimer à 11 heures, heure locale (12 heures, heure de Paris) à Londres, devant les députés, sur la crise en Algérie.

10 h 30 : Trente-quatre Philippins travaillant sur le site gazier ont réchappé à la prise d'otages par un commando islamiste et à l'assaut mené par l'armée, et ont été amenés par avion en Grande-Bretagne, a indiqué Manille. Des informations de presse font état de deux morts philippins lors de l'opération mais le porte-parole a refusé de confirmer. Plus tôt dans la journée, le porte-parole avait indiqué que le ministère avait été en contact avec des proches de deux travailleurs philippins, et que chacun avait fait état d'une vingtaine de travailleurs philippins sur le site. Le gouvernement essaye de vérifier ces informations, mais la tâche est compliquée par le nombre d'entreprises et de sous-traitants travaillant sur les lieux.
10 h 20 : Un avion américain s'est posé sur l'aéroport d'In Amenas, en vue de l'évacuation des ressortissants des Etats-Unis après la prise d'otages sur le site gazier voisin, a-t-on appris de source locale citée par Reuters. Dans la matinée, des otages étaient toujours détenus sur le site, au lendemain de l'assaut de l'armée algérienne.

9 h 45 : "Cela tirait beaucoup par séquences" a témoigné vendredi matin un ressortissant français, resté caché sous son lit pendant quarante heures et rescapé de la prise d'otages. "Ça tirait beaucoup par séquences, cela dépendait", a témoigné sur Europe 1 Alexandre Berceaux, l'un des Français employés de la société CIS Catering, qui affirme se trouver "sur la base Sonatrach d'In Amenas".

"Il y a des terroristes qui sont morts, des expatriés, des locaux", a-t-il dit, sans pouvoir préciser si l'opération militaire se poursuivait vendredi matin. Lors de la prise d'otages mercredi matin, "j'ai entendu énormément de coups de feu. L'alarme qui nous dit de rester au lieu où nous sommes était en route. Je ne savais pas si c'était un exercice ou si c'était vrai", a-t-il relaté. "Personne ne s'y attendait. Le site était protégé. Il y a des forces militaires sur place."
"Je suis resté caché pendant presque 40 heures dans ma chambre. J'étais sous le lit j'ai mis des planches un peu partout au cas où. J'avais un peu de nourriture, un peu à boire, je ne savais pas combien de temps cela allait durer", a ajouté le ressortissant français, qui pense avoir été sauvé par des militaires algériens. "C'était des militaires habillés en vert. Je pense que c'était des militaires algériens", a-t-il dit, encore sous le choc. "Ils étaient avec des collègues, c'est comme cela que j'ai reconnu sinon je n'aurais jamais ouvert", a ajouté ce témoin qui s'est caché pendant la prise d'otages "à quelques minutes à pied d'où étaient placé les terroristes".
"J'avais l'information qu'il y avait un blessé dans la réserve du restaurant hier matin. On a d'abord trouvé trois Anglais qui étaient cachés dans le faux plafond plus cette personne blessée, partie directement à l'hôpital", a-t-il ajouté. "Je pense qu'il y a encore des personnes cachées. Là ils sont en train de faire les comptes", a-t-il ajouté.

9 h 05 : Les entreprises françaises implantées en Algérie n'envisagent pas de quitter le pays, assure Laurence Parisot. Interrogée sur France 2, la présidente du Medef a indiqué qu'il y avait plus de 500 entreprises françaises en Algérie, dont beaucoup dans les secteurs de l'énergie et des mines. Ces sociétés "ont su depuis toujours qu'elles avaient quelque chose de particulièrement sensible à gérer", a ajouté la présidente de la principale organisation patronale française. "Elles sont en train, nous le savons depuis 24 heures, de renforcer encore plus toutes leurs procédures pour sécuriser au maximum leur personnel et leur site", a-t-elle encore expliqué.

8 h 30 : Londres annonce que "l'incident terroriste est toujours en cours". Et le premier ministre britannique David Cameron présidera une nouvelle réunion de crise avec des ministres et responsables de la sécurité vendredi à Londres, selon un communiqué du ministère des affaires étrangères britannique. Le comité "Cobra", qui a déjà tenu deux réunions la veille, "continuera à se réunir tant que la crise durera", a ajouté le ministère. "Comme le premier ministre et le ministre des affaires étrangères (William Hague, NDLR) l'ont dit, pour ce que nous en savons au vu des informations communiquées par le gouvernement algérien, un Britannique a été tué. Nous ne sommes pas en mesure de donner davantage d'informations à ce stade. Mais le premier ministre a prévenu qu'il fallait s'attendre à de mauvaises nouvelles", a répété vendredi le ministère des affaires étrangères.

8 h 30 : Tokyo convoque l'ambassadeur d'Algérie. L'ambassadeur d'Algérie à Tokyo, Sid Ali Ketrandjé, devait être reçu par un vice-ministre, a indiqué un responsable du ministère des affaires étrangères nippon. Après l'assaut lancé la veille par l'armée algérienne, le premier ministre japonais a appelé depuis Bangkok son homologue algérien Abdelmalek Sellal pour protester et lui demander l'arrêt immédiat de cette action.


8 h 20 : Manuel Valls a dit ne pas savoir si l'opération des forces algériennes contre le commando djihadiste était terminée. Il a ajouté qu'il n'entendait pas porter de jugement sur la façon dont elle avait été menée, alors que des informations font état d'une trentaine de morts parmi les otages. "S'il y a un pays qui a été frappé par le terrorisme, c'est l'Algérie", a-t-il déclaré. "Donc moi je veux aussi saluer l'engagement des Algériens (...) J'invite à la prudence quant aux commentaires et à la critique." Le ministre de l'intérieur a dit ne pas avoir d'information sur la présence dans le commando djihadiste d'un ressortissant français. Mais il a confirmé que quelques français, "très peu", étaient effectivement allés faire le djihad au Sahel. "Ils sont évidemment surveillés par nos services de renseignement", a-t-il dit.

8 h 15 : "Très peu de Français" sur le site gazier,au moins "deux d'entre eux sont revenus", déclare Manuel Valls. "Il y avait très peu de Français sur cette base, particulièrement étendue", a déclaré le ministre de l'intérieur sur RTL. "Nous avons des nouvelles de deux d'entre eux qui sont revenus, pour ce qui concerne les deux autres, s'il y en avait deux autres, nous n'avons pas à ce stade plus d'informations, nous espérons en avoir dans la matinée", a-t-il poursuivi.

7 h 50 : "J'ai été otage et je viens de sortir." Un ex-otage algérien du site gazier a exprimé son soulagement vendredi matin sur Europe 1, juste après sa libération. Avec lui se trouvaient un Français, trois Anglais, et un Ecossais qui a été blessé. "L'armée était devant et derrière. Ils nous ont escorté jusqu'à In Aménas", a-t-il détaillé au sujet de sa libération. Les soldats de l'armée algérienne "ont tué la majorité des ravisseurs", poursuit cet homme. La confusion demeure toutefois sur la situation actuelle sur le site gazier. "Il y a encore quelques otages mais ils seront récupérés", veut-il croire.

7 h 45 : La compagnie pétrolière norvégienne Statoil annonce qu'un autre de ses employés du site gazier a été mis en lieu sûr, mais elle ignore toujours le sort de huit autres. La firme a évacué quarante membres de son personnel après l'attaque du site, mercredi, par des extrémistes islamistes qui en ont pris douze autres en otages.
7 h 30 : Manille indique qu'une vingtaine de ses ressortissants se trouvent sur le site gazier. Un Philippin est parvenu à s'échapper, avec un Japonais, avant l'assaut des forces de l'ordre algériennes. Légèrement blessé, il est en route vers Alger pour être soigné. Les autorités tentent de savoir si des concitoyens se trouvent parmi les tués ou les blessés, après l'assaut mais le nombre d'entreprises et de sous-traitants travaillant sur les lieux rend difficile le travail de vérification.

7 h 15 : Selon RTL, un avion venant d'Alger s'est posé à Londres jeudi soir, avec à son bord une cinquantaine de personnes, dont deux Français, venant du site gazier.

6 h 20 : Un otage irlandais "sain et sauf". L'un des otages retenus sur le site gazier, un homme de 36 ans détenteur d'un passeport irlandais et originaire de la province britannique d'Irlande du Nord, est libre et "sain et sauf", ont annoncé jeudi soir les autorités irlandaises.
2 heures : Quatorze otages japonais portés manquants. Trois otages japonais ont été libérés, mais 14 sont toujours portés manquants, possiblement retenus par les islamistes armés sur le site gazier, selon Tokyo.
1 heure : Le chef du commando islamiste aurait été tué, confusion sur son identité. Un porte-parole du groupe auteur du rapt a annoncé que le chef du commando, Abou Al-Baraa, avait été tué jeudi, selon l'agence mauritanienne Nouakchott information (ANI). Reuters, qui cite une source sécuritaire algérienne, rapporte pour sa part que le chef du groupe est l'Algérien Tahar Ben Cheneb et qu'il aurait été tué.
Abou Al-Baraa, à Gao, le 26 avril 2012.
Abou Al-Baraa, à Gao, le 26 avril 2012. | AFP/-

0 h 47 : Washington "pas au courant à l'avance". Les Etats-Unis n'avaient pas été mis au courant en avance de l'intention des autorités algériennes de mener une opération pour tenter de libérer les otages, a déclaré un responsable américain.
o h 15 : L'Italie condamne un "acte de terrorisme ignoble". L'Italie a condamné jeudi un "ignoble acte de terrorisme" et confirmé son engagement à combattre "toute forme d'extrémisme", par la voix de son ministre des affaires étrangères, Giulio Terzi.

lemonde.fr/afrique 

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