vendredi 26 février 2010

Togo/présidentielle: L'UFC en appelle à la communauté internationale pour l'authentification des bulletins de vote

(Xinhuanet 26/02/2010)
LOME -- L'Union des forces de changement (UFC), principal parti de l'opposition, a appelé la communauté internationale à aider la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à retenir la formule de la signature des bulletins pour leur authenfication lors du vote le 4 mars prochain, au cours d' un point de presse à son siège jeudi dans la capitale togolaise.
Selon le président de la Commission stratégie électorale de l'UFC, Georges Latévi Lawson, le président de la CENI, Taffa Tabiou, a écrit au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) lui demandant de commander des cachets devant servir à authentifier les bulletins de vote.
« L'UFC met en garde contre toute suite qui serait donnée à cette lettre qui n'engage pas la CENI », a déclaré le président de la Commission stratégie électorale.
Il a relevé que le président de la CENI est passé « outre la conclusion » des débats d'une plénière de cette institution.
Georges Latévi Lawson explique que la CENI, réunie le 18 février, a écarté la formule de timbre pour l'authentification, sans parvenir à un consensus sur les formules cachet et signature qui ont eu l'adhésion des uns et des autres.
La plénière a renoncé de recourir au vote pour éviter l'effet mécanique du déséquilibre qui caractérise la composition de la CENI et a décidé de saisir le PNUD, « afin que l'assistance internationale l'aide, en tenant compte du contexte et des contraintes de l'heure », a-t-il ajouté.
La CENI est, pour la première fois, chargée de l'organisation, de la supervision et de la proclamation des résultats provisoires du scrutin présidentiel au Togo. Elle est composée de 17 membres avec voix délibératives : 5 pour le parti au pouvoir (RPT), 5 pour les deux partis de l'opposition parlementaire (UFC et CAR), 3 pour l'opposition extraparlementaire, 3 pour la société civile et un pour l'Administration.
L'UFC est membre d'une coalition de cinq partis, le Front républicain pour l'alternance et le changement (FRAC), qui a repositionné Jean-Pierre Fabre, secrétaire général de l'UFC, comme son candidat à l'élection présidentielle du 4 mars.
Cette élection présidentielle marque la fin du premier mandat du chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé porté au pouvoir par une élection anticipée en avril 2005 à la suite du décès, le 5 février 2005, du général Gnassingbé Eyadèma, son père, après 38 ans de pouvoir.

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