Au cours de la séance de vœux organisée par l'UPADS le 10 février à Brazzaville, son secrétaire général, Pascal Tsaty Mabiala, a annoncé la tenue du congrès du parti en décembre prochain. Il a également saisi cette occasion pour féliciter le gouvernement après l'accession du Congo à l'initiative PPTE.
L'organisation du congrès du parti quatre années après celui de décembre 2006, est l'un des sujets phares de la tournée de redynamisation de l'UPADS dans son fief traditionnel des départements du Niari, de la Bouenza et de la Lékoumou. Une délégation de sept vice-présidents conduite par le permanent du conseil des vice-présidents, Pascal Gamassa, a poursuivi cette mission dans les localités de Zanaga, Bambama, Mayéyé et Sibiti dans la Lékoumou.
Plusieurs autres localités de la Bouenza comme Mouyondzi, Bouansa, Madingou, Nkayi et Loudima, ont reçu cette mission quelques jours avant. « Le prochain congrès devrait se tenir dans un contexte nouveau, caractérisé par l'amnistie de Pascal Lissouba », selon Pascal Gamassa.
Par ailleurs, le secrétaire général de l'organisation a salué la performance du gouvernement de la République qui, ayant rempli les conditions exigées, a permis l'accession du Congo à l'initiative en faveur des Pays pauvres très endettés.
Le président du groupe parlementaire de l'UPADS à l'Assemblée nationale estime néanmoins que l'initiative PPTE ne constitue pas un obstacle à l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs congolais. « L'UPADS affirme qu'il est possible de mener une politique salariale raisonnable sans creuser le déficit public, tout en respectant les engagements internationaux », a-t-il avancé.
A deux ans des élections législatives de 2012, l'UPADS semble, à travers l'organisation du prochain congrès, vouloir ne rien rater d'une conjoncture politique nationale dont les signes d'amélioration sont de plus en plus visibles.
La loi fixant le statut de l'opposition actuellement en chantier, le recensement administratif annoncé pour les semaines qui suivront, ainsi que l'application effective cette année du financement des partis politiques par l'Etat sont, entre autres, des facteurs susceptibles de nourrir l'espoir d'une action plus saine et efficace pour les acteurs politiques congolais.
Publié le 12-02-2010 Source : brazzaville-adiac.com Auteur : brazzaville-adiac.com
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