(BBC Afrique 05/02/2013)
Amnesty International indique dans un rapport que des
centaines de fusillades policières meurtrières n'ont pas fait l'objet d'enquêtes
et que les auteurs ne sont pas poursuivis.
Le document intitulé "pas de
Justice pour les morts", précise que les parents des victimes restent souvent
sans réponses sur le sort de leurs proches.
Selon Amnesty, les victimes
ont été sommairement exécutées.
L’organisation de défense des droits
humains dénonce ainsi l’impunité contre ces crimes commis par les forces de
sécurité nigérianes.
Elle ajoute qu'il y a aussi une certaine complicité
avec des médecins qui signent un acte de décès sans faire au préalable une
véritable autopsie des corps.
Amnesty a mené son enquête dans le Delta du
Niger, mais selon l’ONG, des cas similaires sont notés dans tout le
Nigéria.
Dans le nord du pays, les habitants se sont souvent plaints de
la politique du "shoot first, ask questions later", (tirer d'abord, poser des
questions ensuite).
Une politique qui, selon la population, a plutôt
entrainé la radicalisation des jeunes.
Il est aussi difficile pour les
proches de connaitre l’endroit où se trouve les dépouilles de leur proches,
écrit encore l'ONG.
Amnesty exhorte le gouvernement nigérian à mener des
enquêtes sur toutes les tueries, s'assurer que des véritables autopsies soient
faites et que les auteurs soient traduits en justice.
Dernière mise à
jour: 5 février, 2013 - 11:28 GMT
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