(Afrique 7 26/02/2013) Les Etats Unis viennent d’annoncer qu’ils alloueraient
encore pour cette année, un montant de 100 millions de dollars en Angola, pour
la santé et le déminage. C’est l’ambassadeur américain qui a récemment fait le
point sur la question, au cours de sa visite dans la province de Malanje.
D’après l’ambassadeur, 80% de la somme servirait particulièrement à des
projets de santé, dans la lutte contre le paludisme, le VIH/Sida, la
poliomyélite et d’autres pandémies. Les 20% restants sont dédiés au déminage,
sous la gestion d’une organisation non-gouvernementale (ONG); l’Aide Populaire
de la Norvège (APN). Au delà du secteur de la santé, le diplomate américain a
annoncé que son pays était disposé à s’engager vers des nouveaux horizons de
partenariat. Voila pourquoi, l’Oncle Sam joue déjà certaines cartes pour établir
des partenariats dans d’autres domaines. Par ailleurs, les Etats Unis ne sont
pas les seuls partenaires à s’intéresser à l’Angola.
Le fond Européen
vient d’annoncer de son coté qu’il allouerait une enveloppe de 330 millions de
dollars. Cette somme s’inscrit dans le cadre d’un financement pluriannuel,
couvrant une période de 5 ans. Lors de la cérémonie de signature du protocole de
conservation du parc d’Iona, l’ambassadeur Européen en Angola a profité de
l’occasion pour signaler que cette décision a été confirmée au cours des 10ièmes
assises du Fonds Européens pour le Développement de l’Union Européenne. Selon le
diplomate américain, les fonds ainsi alloués seront destinés à la bonne
gouvernance, la santé, l’éducation, l’eau et l’assainissement, la justice et
l’appui institutionnel, les droits de l’homme ainsi que l’aide aux acteurs non
étatiques.
Aussi, l’UE et Luanda sont liés par un accord dit: Chemin
Conjoint Angola-Union Européenne, dont l’objectif est l’amélioration de la
coopération bilatérale. L’intérêt que manifeste l’occident pour l’Angola ne
serait pas anodin. En effet, le pays est aujourd’hui le deuxième producteur d’or
noir en Afrique, ce qui le place dans une position attrayante au vu des réserves
mondiales qui s’amenuisent.
Philippe Omotundo
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