(Afrik.com 13/02/2013) Un an et demi après son arrestation, Laurent Gbagbo, ancien
président de la Côte d’Ivoire, reste toujours écroué à la Cour Pénale
Internationale (CPI). Le 19 février prochain, il devra être fixé sur son sort.
Mais entretemps, les manœuvres politiques de ses partisans se poursuivent pour
sa libération.
Evincé du pouvoir le 11 avril 2011, Laurent Gbagbo, ancien
chef de l’Etat de la Côte d’Ivoire, est toujours en détention à la Cour Pénale
internationaleb (CPI). Son tout-puissant clan, composé d’ex ministres, de
députés ou encore de puissants partisans à l’instar de Charles Blé Goudé, a été
très largement affaibli après sa chute.
Certains, qui avaient choisi
l’exil, sont aujourd’hui en état d’arrestation. D’autres restent encore
introuvables et font toujours l’objet d’un mandat d’arrêt. D’autres sont
courageusement restés au pays, à leurs risques et périls. Le Front Populaire
Ivoirien (FPI), parti de Laurent Gbagbo, peine toujours à se restructurer pour
être la principale force de l’opposition.
« Emprisonnement politique
»
Aujourd’hui, ses partisans ne veulent rien lâcher. Moins nombreux
qu’avant, ils veulent faire entendre leur voix et réclament la libération pure
et simple de leur mentor. Ils dénoncent un « emprisonnement politique
».
Ce lundi, la jeunesse du Parti a annoncé un rassemblement populaire de
manière imminente pour demander la libération de Laurent Gbagbo. Ils décident de
tenir un immense meeting le 16 février pour mobiliser les militants et
sympathisants.
Une date bien choisie
La date du 16 février n’est
pas un hasard. Laurent Gbagbo devra en effet se présenter devant la CPI le 19
février pour être fixé sur son sort. D’où la nécessité de se réunir trois jours
avant pour attirer l’attention de l’opinion internationale.
Des meetings
précédents ont déjà été tenus. Certains se sont déroulés dans le calme, tandis
que d’autres ont été émaillés de violents incidents.
L’objectif principal
du FPI est très clair : libération immédiate de Laurent Gbagbo et de tous ses
anciens collaborateurs aujourd’hui entre les mains de la justice ivoirienne.
Sans quoi, il ne sera plus possible de parler de « réconciliation nationale
».
mercredi 13 février 2013 / par Cheikh Dieng
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