(Romandie.com 22/02/2011)
LE CAP - Les quatre chefs d'Etat délégués par l'Union africaine (UA) pour dénouer la crise post-électorale en Côte d'Ivoire proposent un partage du pouvoir ou l'organisation de nouvelles élections, a indiqué mardi à l'AFP un ministre sud-africain.
Le panel de médiateurs, dont fait partie le président sud-africain Jacob Zuma, "tente de trouver une solution de compromis, qu'il s'agisse d'un partage de la présidence entre les deux présidents ou bien (...) un gouvernement d'intérim jusqu'à de nouvelles élections", a déclaré le ministre sud-africain adjoint des Affaires étrangères, Ebrahim Ebrahim.
"La situation idéale serait d'organiser un nouveau scrutin (...) mais les positions sont tellement arrêtées que je ne vois ni (Laurent) Gbagbo ni (Alassane) Ouattara accepter" cette option, a poursuivi M. Ebrahim, interrogé en marge de la session parlementaire au Cap.
Pour "éviter que le pays ne bascule dans un nouveau conflit", l'alternative pourrait être "un partage du pouvoir" entre les deux hommes: "l'un pourrait être président et l'autre vice-président pendant deux ans et ensuite ils alterneraient", a suggéré le ministre adjoint.
"Je ne pense pas que le panel penche pour l'un ou l'autre, que ce soit Laurent Gbagbo ou Alassane Ouattara, parce que cela mènerait à une déstabilisation du pays", a-t-il ajouté.
Le panel de l'UA, créé pour dénouer la crise née du scrutin présidentiel de novembre, a rencontré lundi M. Gbagbo au palais présidentiel à Abidjan. Ses membres devaient s'entretenir mardi avec M. Ouattara, reconnu président par une grande partie de la communauté internationale dont l'UA.
Outre le président sud-africain, la médiation est composée d'Idriss Deby Itno (Tchad), Jikaya Kikwete (Tanzanie) et Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie).
Ex-médiateur du processus de paix ivoirien (2007-2010), Blaise Compaoré (Burkina Faso) est membre du panel mais il est contesté par le camp Gbagbo qui l'accuse d'appuyer M. Ouattara. Le président burkinabè n'a pas fait le déplacement à Abidjan, officiellement pour "raisons de sécurité".
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La honte!!! un partage alternatif de pouvoir??? Il faut que les événements du Maghreb descendent en Afrique sub-saharienne pour que ces chefs d'état sachent que les peuples en ont marre de leurs simagrées. Ils prennent en otage le pouvoir et le peuple. Pourquoi veulent-ils s'éterniser au pouvoir alors qu'ils n'incarnent pas l'excellence, mais plutôt la médiocrité? Ce panel ne peut pas dire à GBAGBO que ce peuple ne veut plus de lui? Honte à l'Afrique noire!!!
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