Certains observateurs pensent que le président Joseph Kabila voudrait mettre un terme à la mission des casques bleus de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUC) avant la présidentielle de 2011. Pour toucher du doigt cette affaire, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, s’est rendu dans la capitale, Kinshasa, ce 8 janvier pour interrogé le chef de l'Etat congolais sur ses véritables intentions.
Pour dissiper le quiproquo sur une potentielle dissolution de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUC) par le président congolais Joseph Kabila, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, s’est rendu à Kinshasa le 8 janvier.
En RDC, certains prêtent au président Kabila l'intention de vouloir mettre un terme à la mission des casques bleus de la Monuc avant la présidentielle de 2011. Si l’on en croit le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, Joseph Kabila ne veut pas chasser la Monuc, il veut la «moduler».
Le chef de l’Etat congolais part du principe que les violences ont diminué dans l’Est du Congo et que les 20 000 casques bleus ne sont plus nécessaires. Il vaut mieux que l’ONU nous envoie moins de militaires et plus de travailleurs humanitaires, aurait-il dit à son interlocuteur français.
Cependant il n'y a pas consensus sur ce constat dressé le président Kabila. Selon l'association de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch, les violences dans l’est du pays sont toujours aussi meurtrières que dans le passé. L’ONG a dénombré 1 400 victimes civiles pour la seule année de 2009.
Et concernant la Monuc elle-même, son porte-parole, Kevin Kennedy, souligne le fait que, si elle n’était pas là, la justice militaire congolaise aurait plus de mal à traquer et à arrêter les hommes en armes qui commettent des massacres dans l’est du Congo.
Publié le 09-01-2010 Source : RFI Auteur : gaboneco
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire