Le personnel de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), au grand complet, s’est réuni dans l’après-midi du vendredi 15 janvier 2010 au siège de l’institution, pour sacrifier au rituel de présentation des voeux de nouvel an au président Moussa Michel Tapsoba.
Sans surprise, la réussite de l’organisation de l’élection présidentielle de 2010 était au coeur des préoccupations, lors de la cérémonie de présentation des voeux du nouvel an à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). La vice- présidente de l’institution, Véronique Kando qui s’est faite la porte-parole du personnel, se félicite déjà du nouveau cadre juridique qui va sous-tendre la tenue du scrutin, et dont elle a souhaité l’affermissement.
Mme Kando souhaite aussi que les nouvelles procédures pour le recensement et le fichier électoral soient maîtrisées par tous les acteurs d’ici le début effectif des opérations. Mais avant d’en arriver là, le navire CENI a tangué courant 2008 et début 2009, et cela a été reconnu et rappelé par la porte-parole des travailleurs pour qui "la maison aurait pu être fermée et on n’aurait pas pu nous le reprocher puisque pendant des mois, la CENI a vécu sans le moindre kopeck".
Aujourd’hui, cette hibernation financière "dans laquelle la CENI a quand même fonctionné en réussissant la reprise d’élections dans 4 communes rurales" semble être passée. Et cela, Véronique Kando le doit à l’"engagement personnel" du président Moussa Michel Tapsoba à qui elle a souhaité bonheur, santé, paix intérieure, et surtout une bonne inspiration pour la "meilleure conduite possible de la présidentielle de 2010".
En réponse, le président de la CENI a salué le courage dont ses collaborateurs ont fait preuve au cours de l’année 2009. Ce qui aurait permis à l’institution d’inscrire à son palmarès un certain nombre d’acquis. Il s’agit surtout du renforcement des capacités de l’ensemble des acteurs du processus électoral (partis politiques, organisations de la société civile, journalistes, etc.) par des sessions de formation en administration électorale selon la méthode BRIDGE dont l’objectif est de rehausser la qualité des scrutins à venir, et renforcer la culture civique électorale dans notre pays.
A la CENI, les préparatifs de l’élection présidentielle de 2010 ont déjà commencé. "C’est un scrutin de toutes les innovations", a indiqué Michel Moussa Tapsoba qui évoque le projet de relecture du Code électoral. Déjà, l’une des innovations en perspective, indique le président de la CENI, est l’obligation pour les citoyens de ne voter qu’avec la carte nationale d’identité, le passeport ou la carte d’identité militaire.
A ce sujet, rassure-t-il, la CENI a déjà pris des dispositions techniques avec l’ONI afin de délivrer, au moment venu, à chaque électeur, une carte d’électeur avec photographie numérisée, sans avoir à déployer un gros arsenal technologique coûteux, comme on en voit dans d’autres pays. L’autre innovation majeure pour la présidentielle de 2010, rappelle M. Tapsoba, concernera le recensement électoral où la saisie des listes ne mobilisera plus un nombre important de personnel et de matériel informatique.
En réponse aux voeux à lui souhaités par le personnel, et juste avant de lever le verre, Moussa Michel Tapsoba a lui aussi adressé à ses collaborateurs, ses voeux de santé et de réussite pour 2010. "Je souhaite qu’elle soit une année d’engagement, de combativité et de succès par rapport à la taille des défis qui nous attendent", a déclaré le président de la Commission électorale nationale indépendante.
Publié le 19-01-2010 Source : lepays.bf Auteur : lepays.bf
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