Le groupe indien, « Essar Group » a annoncé mardi à Brazzaville le rachat des actifs du troisième opérateur de la téléphonie mobile au Congo, Warid Télécom qui connaît, après une année d'activités, une situation financière difficile imputée à une mauvaise gestion.
L'annonce du rachat de Warid Télécom par Essar Group a été faite par son président directeur général pour l'Afrique, Jayant Khosla, qui n'a pas précisé le coût du rachat ni le montant d'investissement pour son implantation en République du Congo.
« Nous sommes ravis d'être au Congo et de nous y installer pour essayer d'apporter une valeur ajoutée tout en contribuant au développement économique de ce pays », a déclaré Jayant Khosla au sortir d'un entretien avec le ministre des postes, des télécommunications et des nouvelles technologies, Thierry Moungalla.
Essar Groupe qui deviendra, dans les prochains jours, l'actionnaire majoritaire de la société Warid Congo envisage d'apporter, malgré la difficile situation dans laquelle se trouve l'ancien opérateur, une amélioration tant au niveau du marché des télécommunications que des agents qu'il hérite.
Au sujet des employés de Warid, le ministre Moungalla a précisé que le gouvernement a mis en place des conditions permissive à la scission de sorte que le nouveau partenaire trouve une situation techniquement assainie.
« Tout ce qui arrive à présent est une manière de sauver l'opération de restructuration entreprise par Warid, de sorte à faciliter la transaction parce que les instruments du gouvernement visaient à sauver l'opérateur pour qu'aucun opérateur ne fasse faillite au Congo », a précisé à la presse le ministre des postes et télécommunications.
S'agissant des conditions techniques, à savoir ce que le nouveau partenaire trouvera en terme de management, Thierry Moungalla a indiqué que celui-ci devra mettre en place une équipe dirigeante chargée de faire l'évaluation de l'ensemble des actions et activités jusqu'ici menées par Warid.
« Le gouvernement ne gère que la partie dite politique. Notre politique est de faciliter juste la relance de la croissance et de fixer le cadre juridique qui s'appui sur la concurrence saine et loyale », a-t-il déclaré, ajoutant que cette politique vise à faciliter l'arrivée d'autres investisseurs tout en développant l'emploi au Congo. de même, elle fera du secteur des télécommunications, un des moteurs de la croissance.
Par ailleurs, pour réussir l'ambition qu'elle se fixe, le groupe entend mettre en place, en partenariat avec Warid, un business plan commun pour continuer d'investir au Congo dans le but de recréer la richesse et éviter les erreurs commises par Warid.
« Nous croyons au développement progressive du Congo et nous y demeureront longtemps », a précisé le président directeur général.
Publié le 27-01-2010 Source : brazzaville-adiac.com Auteur : brazzaville-adiac.com
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