Le Haut Commissariat au Droit de l’Homme et à la Bonne gouvernance a offert, vendredi 22 janvier, sa disponibilité à contribuer à d’éventuels travaux de recherche de la vérité sur le sort de l’ancien ministre d’Etat, Charles Massi, donné pour mort suite à des tortures en prison par son épouse et son parti, le Forum démocratique pour la modernité (Fodem).
Dans un communiqué de presse remis à l’Acap, le Haut Commissaire, El Hadj Abacar Dieudonné Nyakanda, "en appelle à tout le monde à prendre ses responsabilité pour faire éclater la vérité dans un esprit dénué de toute polémique politique", rappelant que le rôle principal de son institution est de "conduire la politique gouvernementale en matière de protection et de promotion des droits de l’Homme.
L’appel du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme intervient au lendemain de la publication par le ministère de la Défense d’un communiqué indiquant que "le gouvernement n’a nullement connaissance" des faits et gestes de l’ancien ministre "si ce n’est son interpellation en 2008 au Cameroun » ainsi que son arrestation au Tchad, « intervenue à la suite de ses multiples tentatives d’atteindre de manière rocambolesque la frontière avec la Centrafrique en vue de constituer son mouvement de rébellion »,
Dans un communiqué daté du 16 janvier, la famille et le Fodem avait annoncé que Charles Massi "est mort depuis le vendredi 8 janvier 2010 vers 19h à Bossembélé, des suites des tortures qu’il a subies".
Publié le 25-01-2010 Source : acap-cf.info Auteur : en-afrique.info
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