Ali Bongo, a été reçu dans la soirée du 8 janvier à Paris par le président français, Nicolas Sarkozy, pour un entretien consacré aux relations bilatérales entre les deux pays. Après la France, le président gabonais doit entamer une mini-tournée africaine qui le conduira au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire le 12 janvier, avant de rejoindre Bangui le 15 janvier pour prendre part au sommet des chefs d'Etats de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC).
Troisième passage par la capitale française pour le chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo, qui a été reçu dans la soirée du 8 janvier dernier à l'Élysée par le président français pour une séance de travail.
Après les visites officielles du 20 novembre dernier puis du 14 décembre dans le cadre des préparatifs des négociations de Copenhague, le président Ali Bongo s'est entretenu le 8 janvier avec son homologue français, sur les relations bilatérales, ainsi que sur «la situation régionale et les principaux enjeux globaux, notamment le climat», annonce le communiqué de l'Élysée.
Parmi les pays moteurs de la conservation de la nature dans le Bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète, le Gabon avait réaffirmé à Copenhague sa volonté de participer activement à la lutte contre le réchauffement climatique en partenariat avec les pays occidentaux.
Après Paris, le président gabonais se rendra le 12 janvier prochain à Ouagadougou, au Burkina Faso, pour rencontrer son homologue Blaise Compaoré, puis en Côte d’Ivoire pour rencontrer Laurent Gbagbo et visiter les grands chantiers de Yamoussoukro.
Outre les questions bilatérales qui seront abordées avec ces pays, cette mini tournée doit également permettre de faire le point sur les questions de paix et de sécurité dans la région, dans la continuité du rôle de médiateur entretenu par le Gabon auprès de nombreux pays africains.
Ali Bongo se rendra enfin le 15 janvier prochain à Bangui, en République centrafricaine, où il doit prendre part au très attendu sommet des chefs d’États de la Commission économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Ces travaux doivent notamment statuer sur le scandale de la Banque des Etats d'Afrique centrale (BEAC) et sur l'effectivité des travaux de l'intégration sous régionale qui tarde à se mettre en place.
Concernant le scandale de la BEAC, dans lequel le Gabon joue un rôle clé puisque les accords de Fort-Lamy lui accordent le poste de gouverneur, le président gabonais devrait proposer officiellement Hugues-Alexandre Barro Chambrier, ancien ministre gabonais des Finances, en remplacement de Philibert Andzembé, dont le crédit a été sérieusement entaché par cette affaire.
Selon certaines sources, si cette proposition n'était pas acceptée par ses homologues, Ali Bongo pourrait proposer Henri-Claude Oyima, l'administrateur directeur général du groupe BGFI Bank, second groupe bancaire de la sous région.
Publié le 09-01-2010 Source : gaboneco Auteur : gaboneco
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