Le ministre français des Affaires étrangères a par ailleurs indiqué que la situation actuelle en Guinée, avec la mise en place du pouvoir intérimaire, se fonde sur le second plan du Facilitateur Blaise Compaoré. Ce dernier, selon le ministre français, a assuré que des consultations seront organisées à l’intérieur de la CEDEAO la semaine prochaine.
Les échanges entre le président du Faso et le ministre français des Affaires étrangères, ont également porté sur l’insécurité dans la bande sahélienne et les difficultés qu’éprouvent les pays du Sahel à faire face au terrorisme, notamment avec les prises d’otages.
« La France fait ce qu’elle peut avec ses alliés, avec ses amis, pour que des précautions soient prises », a précisé le ministre Kouchner, qui reconnait cependant qu’il y a des risques à prendre et que cela relève de la responsabilité de chacun. La France et le Burkina ont sur ce point, réaffirmé leur volonté de travailler pour plus de sécurité dans la région.
Enfin, la célébration au cours de l’année 2010 du cinquantenaire des Indépendances de certains pays africains a été le dernier point des entretiens entre les deux hommes. Bernard Kouchner estime que ce sont des célébrations africaines, et qu’il « écoutera avec beaucoup d’amitié et de complicité les Africains à l’occasion de ces célébrations ».
Publié le 11-01-2010 Source : lefaso.net Auteur : en-afrique.info
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