Le chef de l'Etat gabonais Ali Bongo Ondimba a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse à Franceville (650 km au sud est de Libreville) qu'il ne portera pas plainte dans l'affaire des financements occultes révélés par Robert Bourgi, ancien Monsieur Afrique du palais de l'Elysée (France).
Ali Bongo a regretté que l'ancien président gabonais, Omar Bongo, décédé le 8 juin 2009, soit cité dans cette affaire alors qu'il n'est plus là pour se défendre.
"Il n'est plus là pour répondre. Il n'est plus là il est cité et donc nous on aimerait qu'on le laisse tranquille", a supplié l'actuel chef de l'Etat gabonais, implorant en quelque sorte le respect de la mémoire de son père à qui il a succédé à la tête de l'Etat au terme de la présidentielle anticipée de 2009.
"C'est une affaire qui ne me concerne pas", a martelé le président gabonais, estimant qu'il s'agit d'une affaire franco-française.
L'avocat franco-libanais Robert Bourgi s'est présenté dans la presse française en début de semaine comme un porteur des valises d'argent envoyées à des dirigeants français par des chefs d'Etats africains. Selon lui, cette pratique obscure a duré entre 1997 et 2005.
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