(Agence Ecofin) - Dans les 10 prochaines années, l'Afrique aurait besoin d’investir plus de 50 milliards $ pour la construction de 4000 km d'infrastructures ferroviaires supplémentaires afin de rendre accessible l’exploitation de son important potentiel minier.
« La quantité de minerai de fer découvert en Afrique de l'Ouest est énorme et pourrait attirer 25 milliards $ d'investissement dans l'infrastructure au cours de la prochaine décennie. Au Mozambique, les infrastructures ferroviaires et portuaires pourraient attirer des investissements de plus de 20 milliards $ au cours des 10 prochaines années », a expliqué David Humphrey responsable du secteur énergie et infrastructure chez Standard Bank.
Pour Humphrey, l’exploitation de ces gisements ne pourrait pas se réaliser si la contrainte infrastructure logistique (chemin de fer, port d’évacuation, …) n’est pas résolue. « Il ya beaucoup d'enthousiasme à propos de nouvelles centrales au charbon, minerai de fer et de manganèse découvertes en Afrique occidentale et au Mozambique. Malgré cet enthousiasme, la capacité d'exploiter pleinement ces gisements est limitée par les contraintes d'infrastructure » a ajouté l’expert financier.
Plus récemment Rio Tinto (LSE:RIO), troisième groupe minier mondial, a limogé son directeur général, notamment à cause des difficultés à solutionner des moyens logistiques pour évacuer vers les ports la production de ses gisements de charbon au Mozambique.
agenceecofin.com
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