Selon l’Indice de croissance des villes africaines de MasterCard, qui examine 19 villes d’Afrique subsaharienne, les capitales Accra (Ghana), Lusaka (Zambie) et Luanda (Angola) sont les villes d’Afrique subsaharienne ayant le potentiel de croissance le plus élevé pour les 5 prochaines années.
Harare (Zimbabwe), Kano (Nigéria), Abidjan (Côte d'Ivoire), et Khartoum (Soudan), ont été considérées comme ayant le potentiel de croissance le moins élevé parmi les 19 villes faisant l’objet de cette étude. Bien que ces villes disposent de bons résultats dans certaines catégories comme l’indice-santé général et les niveaux d’investissements étrangers directs, leur potentiel de croissance a subi l’incidence défavorable des mauvais résultats dans des domaines comme les environnements politiques et règlementaires, leur croissance économique moins élevée et les difficultés d’y investir.
Pour MasterCard (NYSE : MA), au moment où l’ensemble du continent africain, avec sa population de plus d’un milliard de personnes, est en train de passer par une transformation fondamentale, ce nouvel indice met en lumière les facteurs économiques et humains qui seront les moteurs de la croissance urbaine sur les 5 prochaines années.
Le leadership montant d’Accra
Sur les 19 villes faisant objet de la recherché, Accra, la capitale du Ghana a été classée comme ayant le potentiel de croissance le plus élevé, suivie par Lusaka et Luanda.
Le professeur Angelopulo de l’Université de l’Afrique du Sud (UNISA) responsable de l’étude a expliqué ce classement, «parmi les raisons qui se tiennent derrière l’émergence d’Accra en tant que ville à forte croissance est l’augmentation du produit intérieur brut (PIB) par habitant sur les trois dernières années, la croissance prévue de sa population et de la consommation des ménages, son environnement rigoureusement règlementé et la facilité de mener des affaires dans cette ville, par comparaison avec d’autres villes africaines».
Johannesburg stagne
Johannesburg, bien qu’étant une ville à forte puissance économique en Afrique, a remporté des scores moins élevés dans certaines catégories en raison de perspectives de croissance plus faible, imputables à sa maturité par rapport aux autres villes africaines. Par exemple, la croissance prévue de la classe moyenne est plus élevée pour des villes comme Accra et Luanda par rapport à Johannesburg.
Le professeur Angelopulo conclut, « un des principaux défis économiques et sociaux de l’Afrique est la capacité de ses villes à attirer des investissements étrangers importants en étant concurrentielles au niveau mondial, en faisant office d’aimants pour l’investissement et la croissance, des pôles d’innovation et surtout en développant des environnements d’affaires attrayants et prospères.»
Méthodologie de calcul de l’indice
L’indice de Croissance des Villes Africaines de MasterCard a été développé au cours du dernier trimestre de 2012 et a analysé 19 villes en Afrique subsaharienne, les classant selon leur potentiel de croissance entre 2012 et 2017. Les classements de ce dernier ont été développés en se basant sur des données historiques et projetées publiées sur des facteurs typiques qui influencent les taux de croissance des villes comme : les données économiques, les niveaux de gouvernance, les facteurs relatifs au développement de l’infrastructure et humain ainsi que les niveaux de croissance de la population.
cameroonvoice.com
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