jeudi 28 février 2013

L’Afrique de l’Ouest souhaite une mission de paix de l’ONU au Mali

Les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont apporté jeudi leur soutien au projet de transformer à terme la force africaine déployée au Mali, la Misma, en une mission de paix de l’ONU.

« Il est essentiel de créer les conditions de transformation de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali, ndlr) en opération de maintien de la paix », a déclaré le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, reconduit pour un an à la tête de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
« Je souhaite à ce titre une étroite coordination entre la Cédéao, l’Union africaine, les autorités maliennes et le Conseil de sécurité pour définir un mandat conforme à nos objectifs de maintien de la paix et de lutte contre le terrorisme », a-t-il ajouté en clôture d’un sommet des chefs d’Etat de la Cédéao qui s’était ouvert mercredi à Yamoussoukro.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé au secrétaire général Ban Ki-moon de présenter un rapport avant fin mars sur la faisabilité d’une opération de maintien de la paix au Mali, a annoncé mercredi l’ambassadeur français à l’ONU Gérard Araud.
Si l’idée d’une transformation de la Misma en opération onusienne a été soutenue lors du sommet dans la capitale politique ivoirienne, plusieurs responsables ont souligné que la question du mandat d’une telle force – « maintien » ou « imposition de la paix » – devait être examinée attentivement.
La Misma est censée prendre à terme le relais de l’armée française qui, depuis son intervention le 11 janvier en soutien aux forces armées maliennes, a réussi à chasser les groupes jihadistes des grandes villes du Nord malien qu’ils occupaient depuis l’an dernier.
Mais le déploiement de la force africaine – qui a envoyé au Mali quelque 3.500 soldats, selon Paris – est jugé lent, et seuls les troupes françaises (4.000 hommes) et le contingent du Tchad (environ 2.000 hommes), qui ne fait pas partie de la Misma, sont en première ligne dans l’extrême nord du Mali face aux islamistes, qui ont opté pour la guérilla et des attentats-suicides.
La Misma compte désormais déployer « 8.000″ hommes et elle a besoin d’un budget de « 950 millions de dollars » (715 M EUR), soit plus du double des 455 millions de dollars (338 M EUR) promis par la communauté internationale fin janvier, a réaffirmé le président ivoirien, appelant pays africains et partenaires extérieurs à mobiliser ces fonds.
Dans son communiqué final, la Cédéao a appelé au déploiement de l’armée malienne sur l’ensemble du territoire et stipulé que le dialogue passe par le « désarmement de tous les groupes armés, notamment le MNLA » (Mouvement national de libération de l’Azawad), rébellion touareg laïque opposée aux islamistes après avoir été un temps leur alliée en 2012.
Le MNLA est aujourd’hui présent notamment à Kidal (1.500 km au nord-est de Bamako), importante ville où sont positionnés des soldats français et tchadiens. Le groupe a officiellement renoncé à ses visées sécessionnistes.
Le président Ouattara a par ailleurs exhorté les autorités maliennes de transition à mettre en oeuvre leur « feuille de route » pour le retour à la normalité institutionnelle, et à « impulser le processus de réconciliation nationale en vue de la tenue des élections dans un contexte apaisé » d’ici fin juillet, comme annoncé par Bamako.

maliactu.net

Le financement participatif arrive en Afrique

Par Tyler Falk
Les start-ups africaines ont peu accès au crédit bancaire. SliceBiz, qui vient de gagner le concours Apps4Africa, propose un système de crowdfunding incluant des micro-investisseurs, via web et téléphone mobile.
Un système innovant de financement participatif par mobile et par le Web vient de réussir son propre financement. Il vise à aider les start-ups africaines et à attirer les investisseurs des classes moyennes, et pas seulement les riches.
SliceBiz a été un des trois gagnants (10.000 dollars chacun) du concours d’entreprises Apps4Africa, une compétition financée par le département d’Etat (les Affaires étrangères) des Etats-Unis et la Banque mondiale. Ce concours offre à des innovateurs africains des récompenses en argent pour développer des solutions technologiques à des problèmes locaux.
Entreprise basée au Ghana, SliceBiz cherche à importer en Afrique l’idée des sites populaires de financement participatif, comme Kickstarter et Indiegogo, mais avec une modification. Comme l’explique la BBC, les entrepreneurs fourniront des présentations vidéo de 30 secondes aux investisseurs potentiels. Les investisseurs pourront leur donner entre 250 et 100.000 dollars, et des sommes plus petites pourront être données par téléphone mobile. En outre, les investisseurs recevront une participation dans l’entreprise.
« Les start-ups et les PME constituent à bien des égards la colonne vertébrale de l’économie africaine, mais elles continuent pourtant à affronter des défis, dont un des principaux est l’accès à la finance », expose SliceBiz sur son site web. « Des milliers de jeunes fondateurs de start-ups africaines ne peuvent pas accéder aux crédits des banques et d’autres institutions financières. Sans cette très recherchée injection de capital, la courbe de croissance de la plupart des jeunes pousses est lente et plate. »
Les deux autres gagnants du concours étaient Ffene (Ouganda), une plateforme de gestion à bas coût, et Prowork (Nigeria), une entreprise qui fournit des solutions mobiles de collaboration d’entreprise.

C’est la troisième année qu’pps4Africa distribue des fonds à des entreprises innovantes. Les lauréats précédents sont présentés ici.

smartplanet.fr

L' Afrique face aux ambitions chinoises

Documentaire. Sur Arte à 10h15
“China go home !” Lors de la campagne électorale de septembre 2006, le programme de l’opposition zambienne se résuma à ce simple slogan. Une manière de prospérer sur le ressentiment antichinois grandissant dans le pays. Quelques mois plus tôt, deux faits-divers avaient défrayé la chronique : une grève d’ouvriers zambiens, réclamant un meilleur salaire que les 75 euros mensuels alloués par une firme de Pékin, avait dégénéré en bataille rangée avec leurs contremaîtres chinois ; et une explosion dans une mine de cuivre exploitée par une société chinoise avait fait une cinquantaine de morts, victimes de conditions de sécurité catastrophiques. Pourtant en tête des sondages, l’opposition perdit de peu les élections. Elle accusa le gouvernement et l’ambassade de Chine d’avoir bourré les urnes. Sans suite.
En 2010, date de la réalisation de ce documentaire, entre 40 000 et 80 000 citoyens de l’empire du Milieu résidaient en Zambie, ancienne colonie britannique, indépendante depuis 1964. Une indépendance déjà perdue ? Depuis vingt ans, l’influence des Chinois sur cet Etat africain de 12 millions d’habitants est grandissante : ils reprennent l’exploitation des mines, construisent des routes, montent des exploitations agricoles.
Monsieur Liu est arrivé en 2006 en Zambie, avec femme et enfant. "En Chine, j’étais un employé. Mon salaire couvrait à peine mes dépenses quotidiennes. Ici, je suis un employeur. J’ai déjà acheté trois fermes… " Les autochtones ont souvent l’impression que les nouveaux venus ne les respectent pas : "Jamais ils ne nous laissent seuls, se plaint un ouvrier. Et on mange chaque jour la même chose. Même les animaux que nous élevons ne mangent pas tous les jours la même chose."
Monsieur Li, lui, a d’autres préoccupations. Employé par une firme paragouvernementale chinoise, il peine à boucler le chantier, faute d’argent. Seuls 30 % des financements ont été versés par le gouvernement zambien. Il a du mal aussi à se faire aux subtilités locales : alors qu’il recherche un conducteur d’engins, un candidat au permis tout neuf lui affirme qu’il conduit depuis dix ans… Autant de scènes empreintes d’incommunicabilité, de hiatus culturels, que les caméras ont su saisir. Même si des commentaires en voix off auraient aidé à remettre le tout en perspective.
Vincent Monnier

teleobs.nouvelobs.com

La machine Afrique de Bolloré

Par Sabine Delanglade
Depuis dix ans, l'Afrique concentre plus de la moitié des investissements du groupe. Objectif : maîtriser les différents maillons de la chaîne du transport jusqu'au coeur du continent.

La machine Afrique de Bolloré

Si, un jour de novembre dernier, l'action du groupe Bolloré s'est brutalement envolée, elle ne le dut pas vraiment au pas de deux incertain entamé par le patron breton avec Vivendi. Le courtier Exane, dans une excellente étude titrée « African Express », était surtout venu, à point nommé, rappeler aux investisseurs combien son implantation africaine faisait du groupe français un des véhicules les plus confortables pour profiter du réveil du continent oublié. Cette analyse n'a, d'ailleurs, eu l'effet que d'une piqûre de rappel pour un marché convaincu du potentiel de son poulain. Depuis trois ans, son titre, certes peu liquide, a déjà progressé cent fois plus vite que le Cac !
La raison pour laquelle l'action Bolloré toise la Bourse est la même qui conduit le dynamisme du continent noir à humilier une Europe morose. Quand le FMI s'attend à un nouveau recul de la vieille Europe en 2013, il table sur une croissance de l'Afrique de plus de 5 % dans les dix ans à venir. Les guerres et révolutions, même les plus violentes, n'ont pas réussi à freiner l'élan né au début des années 2000. La crise en Côte d'Ivoire, où Bolloré fait son plus gros chiffre d'affaires, ne l'a pas empêché de croître en 2011. Le français, fort de trente années de présence, peut se targuer d'avoir bien anticipé. Il garde d'ailleurs le pied sur l'accélérateur : l'Afrique représente plus de la moitié de ses investissements
Pierre Bérégovoy tirait, dit-on, de l'intensité du trafic de camions sur la route qui le ramenait de Paris à Nevers chaque week-end, son opinion sur la conjoncture. Un voyageur en Afrique pourrait de la même façon s'informer de la situation du continent en observant le trafic des camions, des ports, des trains ou des entrepôts estampillés Bolloré Africa Logistics (BAL). La marque ombrelle regroupe depuis 2008 toutes les activités africaines de Vincent Bolloré, lequel a su, au fil des ans, tisser un maillage panafricain sans égal. Par air, mer, rail et route, il peut livrer, porte à porte, dans les territoires les plus difficiles. Tout n'est pas encore rose évidemment. L'état des routes est médiocre, la corruption endémique et la fréquence des coupures d'électricité sont coûteuses, mais Dominique Lafont, le patron de BAL, qui n'est pas plus du genre afro-pessimiste que son frère Bruno, président de Lafarge, insiste : « Tout est là pour que la croissance soit durable. »
80 % de ses profits
Il cite, en vrac, les investissements étrangers, notamment chinois, le boom des matières premières et la volonté des autorités de moderniser leurs ports en les concédant au privé. Selon les calculs d'Exane, ses activités africaines n'ont représenté en 2011 que le quart des ventes du groupe mais presque 80 % de ses profits. Depuis le rachat en 1986 de la SCAC, un spécialiste de transport transitaire et de logistique, suivi de ceux de Delmas (revendu) et de Saga, Bolloré, également africanisé par la reprise du groupe Rivaud, a en effet bâti un acteur clef dans un secteur qui ne l'est pas moins.
En 2003, lui qui est déjà le chef de gare de deux lignes de chemin de fer, en Côte d'Ivoire et au Cameroun, se lance dans le mouvement de privatisation des ports initié par la Banque mondiale. De la manutention, il passe à la gestion d'infrastructures et prend avec ces opérations à long terme une option durable sur la croissance à venir et le trafic qui va avec. Avant leur modernisation, la congestion de ses ports coûtait de 1 à 2 points de croissance au Nigeria. Au départ, tout est à faire. Pas d'outil informatique de suivi des conteneurs, un personnel peu formé, une sécurité défaillante. Les investissements sont lourds mais rémunérateurs et bâtissent une barrière à l'entrée qui sera difficile à franchir pour de nouveaux arrivants. Depuis 2004, Bolloré a quadruplé les siens, jusqu'à 250 millions d'euros par an. Il faut permettre à des ports jusque-là délaissés de pouvoir accueillir le tirant d'eau des grands bateaux asiatiques, bâtir des hubs de transbordement propres à désenclaver l'arrière-pays. Pour Pointe-Noire, c'est un budget de 500 millions, mais la concession dure vingt-sept ans et le trafic devrait plus que quintupler d'ici à 2033. Déjà, les quais ont été prolongés de 500 à 800 mètres et le port creusé à 15 mètres : « Tous les grands armateurs sont venus », dit Dominique Lafont.
Tous les maillons
Avec ces terminaux portuaires, Bolloré maîtrise désormais tous les maillons de la chaîne du transport jusqu'à l'intérieur des terres : « On ne s'arrête pas aux ports comme nos concurrents. » Avoir prévu que le cuivre ne serait pas éternellement déprimé et « préparé » les corridors qui désenclavent le Katanga lui permet de bénéficier de l'explosion d'un trafic quasi décuplé en quelques années. En ayant gagné la plupart des concessions attribuées depuis 2003, le français est désormais, en nombre, le premier opérateur portuaire du continent avec ses 14 ports. Sa marche forcée lui a permis de rattraper ses grands concurrents installés avant lui dans cette activité, tel le danois Maersk. Au départ, surtout implanté dans l'Ouest, Bolloré s'est beaucoup développé ces dernières années au Cameroun, au Nigeria, au Ghana, s'étend peu à peu vers l'Est et vers le Sud, et espère un nouvel appel d'air : la moitié des ports sont encore publics, tels ceux d'Afrique du Sud, du Soudan, ou du Kenya, où, comme en Egypte et en Algérie, Bolloré s'estime encore trop faible.
Au-delà, comme le commerce international, il se déplace des échanges Nord-Sud vers le trafic Sud-Sud. Des filiales de BAL en Chine, en Inde, en Australie, aux Philippines ou à Dubaï vont y chercher les clients et leurs marchandises. Des accords sont signés qui en font le partenaire de référence de géants chinois du génie civil, de Huawei ou China Railways. Les chinois sont des clients. Ils deviendront peut-être des concurrents. L'un d'eux vient de prendre une participation dans le port de Djibouti. Pour Huawei ou ZTE, comme Nestlé, Bolloré gère sur place l'ensemble des produits dans ses entrepôts sophistiqués.
L'investissement concerne aussi les hommes. En six ans, pendant lesquels le chiffre d'affaires est passé de 1 à 2,5 milliards d'euros, 8.000 personnes ont été embauchées pour atteindre un effectif de 25.000 (contre 9.000 pour le groupe en France). Pour suivre le rythme, il faut sans cesse recruter, former, intégrer. Le groupe passe des accords avec des établissements comme l'Ecole polytechnique de Yamoussoukro, ou Sup de co Dakar, il a aussi ses propres centres de formation pour des métiers dont le contenu technique a évolué. La gestion électronique de portiques de quai à 5 millions d'euros pièce n'a plus grand-chose à voir avec le métier de docker d'il y a quinze ans.
Depuis 2008, BAL a fortement poussé « l'africanisation » de ses cadres. Aujourd'hui, 80 % d'entre eux sont africains, le tiers des responsables de pays le sont. Dominique Lafont voit comme un très bon signe, pour Bolloré et pour l'Afrique, le fait de recevoir des CV d'Africains passés par Sciences po Paris désireux de retourner dans leur pays. Lui veut désormais exporter son savoir-faire en Asie et en Amérique : « On veut devenir l'opérateur de référence des flux Sud-Sud. » L'Afrique, ce tremplin.
Les chiffres clefs de Bolloré Africa Logistics
Chiffre d'affaires : 2,5 milliards d'euros.
Investissements : 250 millions d'euros par an.
Effectifs : 25.000 salariés.
Présent dans 55 pays dans le monde dont 45 en Afrique, avec plus de 250 filiales.
28 concessions portuaires, ferroviaires, fluviales et plates-formes multimodales.
3,6 millions de conteneurs manutentionnés.
6,5 millions de tonnes manutentionnées par an.
Plus de 6.000 camions et remorques.
Plus de 10 millions de mètres carrés de bureaux, terre-pleins, magasins et ateliers.
Aujourd'hui, les importations en Afrique venues d'Europe (250 milliards de dollars) sont rattrapées par les chinoises (200 milliards) et les indiennes (65 milliards) alors que le commerce avec l'Asie était inférieur à 20 milliards en 2000.


Afrique du Sud : campagne "stop aux viols"

Par Europe1.fr avec AFP
Le président sud-africain Jacob Zuma a fait le déplacement jeudi dans un lycée du Cap (sud) pour lancer une campagne de lutte contre les viols en Afrique du Sud, où leur fréquence est digne d'un pays en guerre. "Nous devons nous unir pour dire que ces agressions horribles doivent cesser", a déclaré Jacob Zuma, qui multiplie les déclarations publiques sur ce problème de société, depuis le viol particulièrement atroce d'une adolescente au Cap début février.
"L'Afrique du Sud est confrontée à un problème persistant de violences à l'encontre des femmes et des enfants (...)", a-t-il ajouté. "Le lancement de cette campagne est une étape nécessaire pour que notre pays se débarrasse de ce fléau et soigne cette maladie", a-t-il ajouté.

rurope1.fr

procès reporté pour les rebelles congolais présumés

Par RFI
Le procès des 20 hommes accusés d’avoir voulu préparer un coup d’Etat contre le pouvoir en place en RDC a été une nouvelle fois ajourné mercredi 27 février à Pretoria. Ces hommes, 19 Congolais et un Congolais naturalisé Américain, comparaissaient devant un tribunal de Pretoria pour essayer d’obtenir la liberté provisoire. La prochaine audience aura lieu le 6 mars prochain.
Une fois encore, l’audience s’est déroulée sous haute surveillance policière. Un chien a été amené dans la salle avant le début des débats, à la recherche d’explosifs, et une quinzaine de policiers sont restés à l’intérieur du tribunal. C’est un procès sous tension. L’interprète en fonction, qui traduit de l’anglais au français, a d’ailleurs affirmé au juge qu’il avait été pris à partie avant l’audience par des Congolais qui l’ont menacé. Il a demandé à être remplacé à l’avenir.
Mais les débats sur la liberté provisoire n’ont toujours pas commencé. Le procureur affirme que son dossier est prêt : environ 150 pages pour s’opposer à la remise en liberté des 20 accusés. Au centre de ses arguments, la déposition du lieutenant-colonel Noel Graem Zeeman, membre des Hawks, la force d’élite de la police sud-africaine, qui a infiltré les présumés comploteurs.
C’est la défense qui a demandé le report. L’avocat d’Etienne Kabila, l’accusé numéro 20, pour prendre connaissance de ce dossier et mieux préparer sa défense. Et l’avocat des 19 autres accusés, parce qu’il lui semble qu’il pourrait exister un conflit d’intérêt entre ses clients. Tous les accusés n’auraient semble-t-il pas joué le même rôle dans cette affaire. Les accusés numéro 1 et 4, James Kazongo et Kabuka Lugaba Adrian Kilele pourraient avoir besoin d’un avocat pour mieux les représenter. La question doit être tranchée d’ici la semaine prochaine avant une reprise des débats prévue le 6 mars.

rfi.fr

L'Afrique du Sud pourrait restaurer la vente légale de cornes de rhinocéros

L'Afrique du Sud réfléchit à la possibilité de rétablir le commerce légal de cornes de rhinocéros, a indiqué jeudi la ministre de l'Environnement Edna Molewa, qui juge que le moratoire en vigueur ne protège pas ces mammifères du braconnage. «Nous étudions» la question, a déclaré à l'AFP Edna Molewa. En 2012, un nombre record de 668 rhinocéros ont été braconnés en Afrique du Sud, pays qui abrite environ 80% de la population mondiale. «La réalité est que les rhinocéros sont braconnés actuellement en Afrique du Sud pour leur corne (...) il y a un moratoire sur le commerce en Afrique du Sud, mais ça (les cornes) continuent de sortir d'Afrique du Sud», a ajouté la ministre lors d'un point presse.
Un moratoire sur la vente de cornes depuis 2009
La vente de cornes de rhinocéros est frappée d'un moratoire depuis février 2009 en Afrique du Sud. Edna Molewa a reçu en janvier --avec six mois de retard-- un rapport complet sur la conservation des rhinocéros, non divulgué à l'opinion mais dont la ministre a distillé une partie jeudi. Le rapport recommande ainsi la création d'un Fonds national pour le rhinocéros. En revanche, le décornage systématique des rhinocéros est présenté comme une option «uniquement viable pour de petits cheptels déjà protégés par ailleurs par d'autres mesures de sécurité». Concernant l'élevage commercial en réponse à la forte demande de cornes en Asie, où on lui prête des vertus curatives non démontrées, il semble urgent d'attendre ou de préparer les esprits. «Les recommandations du rapport sur (...) l'élevage commercial du rhinocéros seront débattues plus en détail (...) en raison de ses implications vastes et complexes, notamment les soucis de gestion génétique et l'impact d'une expansion à grande échelle», a précisé le ministère de l'Environnement dans son communiqué.
Concernant le commerce international de cornes, il ne pourrait reprendre sans un accord à la Convention internationale sur le commerce des espèces menacées d'extinction (CITES). Pour l'heure, lors de la prochaine réunion de la CITES à Bangkok en mars, l'Afrique du Sud n'entend pas proposer la levée du moratoire sur la corne. Elle a toutefois engagé des discussions avec des partenaires commerciaux potentiels, parmi lesquels le Vietnam ou la Chine, sur la viabilité d'un tel commerce. D'importants propriétaires de réserves animalières sud-africaines ont fait des stocks de cornes et spéculent sur le jour où le moratoire sera levé. Actuellement vendue au marché noir, la corne de rhinocéros peut atteindre 60.000 dollars (46.000 euros) le kilo, presque deux fois plus que le prix de l'animal lui-même dans les transactions entre parcs «Jusqu'à présent le taux de mortalité n'a pas dépassé le taux de gestation ou le taux de natalité (des rhinocéros) mais nous surveillons ça», a également précisé jeudi un haut fonctionnaire du ministère sud-africain de l'Environnement Fundisile Mketani.
Avec AFP
20minutes.fr

Afrique du Sud: traîné à terre par un véhicule de police, un Mozambicain décède

Pour s'être mal garé, un chauffeur de taxi mozambicain est mort en Afrique du Sud où des policiers l'ont menotté puis traîné à terre attaché à leur camion, selon une vidéo amateur qui provoqué choc et stupéfaction jeudi et suscité une vive indignation du président Jacob Zuma.
Pour s'être mal garé, un chauffeur de taxi mozambicain est mort en Afrique du Sud où des policiers l'ont menotté puis traîné à terre attaché à leur camion, selon une vidéo amateur qui provoqué choc et stupéfaction jeudi et suscité une vive indignation du président Jacob Zuma.
"Les images de cet incident sont horribles, indignes et inacceptables", a déclaré M. Zuma. "Aucun être humain ne devrait être traité ainsi", a ajouté le chef d'Etat sud-africain, qui a demandé une enquête au ministre de la Police.
L'affaire a pris une tournure diplomatique. Une réaction du gouvernement mozambicain était attendue, et l'ambassade du Mozambique est en contact avec la police sud-africaine et Interpol.
Les faits remontent à mardi soir quand Mido Macia, 27 ans, a arrêté son minibus-taxi à la tombée de la nuit dans une rue achalandée de Daveyton, une township à 25 km de l'aéroport international de Johannesburg, selon la police des polices qui a ouvert une enquête pour meurtre.
Interpellé vers 18h50 (16h50 GMT), il s'est retrouvé encerclé par une demi-douzaine d'agents en tenue, certains avec gilet de protection et l'un d'eux au moins brandissant son arme, selon les images vidéo divulguées par le quotidien Daily Sun.
La suite est particulièrement choquante: on y voit le jeune homme menotté dans le dos puis attaché à un camion de police, d'abord tenu par les pieds par un policier puis traîné à terre par le véhicule en marche jusqu'au commissariat, sous l'oeil médusé de nombreux passants.
"Eh! Eh! Pourquoi vous le frappez?", interpelle en zoulou quelqu'un dans la foule dont on entend distinctement la voix.
Placé en détention préventive, Mido Macia est mort moins de deux heures et demie plus tard, selon le communiqué de la police des polices (IPID).
"Nous enquêtons sur un incident impliquant le décès d'un homme, apparemment entre les mains de la police. Nous sommes choqués par la vidéo diffusée", a précisé à l'AFP le porte-parole de l'IPID Moses Dlamini.
"Les circonstances entourant sa mort restent pour l'heure des allégations... attendons de savoir ce qui s'est réellement passé", a-t-il ajouté, en précisant que l'homme aurait tenté de désarmer un officier de police, une version démentie par des témoins interrogés sur place par l'AFP jeudi.
Le jeune homme tentait de récupérer son permis de conduire quand l'altercation a éclaté. "Il les a seulement poussés, sans essayer de prendre le pistolet", a déclaré George Nxumalo, un habitant de 57 ans, témoin de la scène.
Le chauffeur de taxi a été retrouvé mort dans sa cellule vers 21h15 (19h15 GMT) et l'incident a suscité l'indignation dans tout le pays, et une manifestation à Daveyton dès mercredi. Selon l'enquête, il est mort des suites d'une hémorragie interne et d'un traumatisme crânien.
"Ce sont des criminels en uniforme, on n'en veut plus", critiquait jeudi Bongani Hlela, un vendeur ambulant, dans un commentaire qui rappelait les réactions au drame de Marikana, en août 2012, lorsque la police avait tué 34 mineurs en grève, et au moins une manifestante dans les troubles qui ont suivi.
"On veut que la loi s'applique, ou bien nous l'appliquerons nous-mêmes. Ce n'est pas parce qu'il était Mozambicain qu'il devait être mal traité. On est tous des Africains, on a tous des droits", a-t-il ajouté.
La patronne de la police nationale sud-africaine Riah Phiyega, qui n'avait pas brillé par sa compassion pour les victimes au moment de la tragédie de Marikana, a réagi rapidement, indiquant que "l'affaire était prise très au sérieux et fortement condamnée".
La police sud-africaine est connue pour son manque de formation et ses méthodes parfois brutales: la police des polices a été saisie de 712 bavures sur la période de avril 2011 à mars 2012 selon l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International.
Cette affaire ajoute à la piètre image de la police nationale, ternie par la corruption, défaillante en matière de maintien de l'ordre, prompte à faire usage de ses armes, et approximative dans la conduite d'enquêtes criminelles comme l'a montré récemment l'affaire Pistorius.
"Cet incident épouvantable impliquant l'usage disproportionné de la force est le dernier en date d'un mode de conduite brutale de la police en Afrique du Sud de plus en plus dérangeant", a commenté Amnesty.
"Macia a payé de sa vie pour s'être garé du mauvais côté de la route", a déploré le principal parti d'opposition, Alliance Démocratique. "Combien de temps encore les Sud-Africains vont-ils devoir vivre dans la peur de ceux qui sont censés les protéger ?".


© Le Point.fr

Mali: un chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique tué (TV)

Aggravation de la situation au Mali
Un dirigeant d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Abdelhamid Abou Zeid, a été tué, dans le Nord du Mali, par les forces françaises, qui interviennent actuellement dans le nord de ce pays contre les islamistes, rapporte jeudi la chaîne de télévision algérienne Ennahar.
Selon cette information qui n'a cependant pas été confirmée par l'armée française, il aurait été trouvé mort parmi 40 djihadistes liquidés samedi 23 février après un raid aérien dans le nord du Mali, où les soldats français continuent de combattre contre les terroristes.
Abdelhamid Abou Zeïd, émir d'origine algérienne, est jugé responsable de la mort de plusieurs otages étrangers au Sahel ces dernières années.
Il dirigeait l'une des deux principales katibas (phalanges) d'Al-Qaïda au Maghreb islamique. Le 2 janvier dernier, il a été condamné par contumace par un tribunal d'Alger à la perpétuité pour "appartenance à un groupe terroriste international" et, en particulier, pour son implication dans l'enlèvement d'Occidentaux en 2003.
Depuis le 10 janvier, des militaires français effectuent une opération au Mali contre des groupes islamistes qui occupent le nord du pays. Le contingent français, qui compte actuellement près de 4.000 hommes, est appuyé par des soldats africains faisant partie de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA).

fr.ria.ru

Goma: heurts entre fractions du M23

Des factions rivales du M23 se sont affrontées aujourd'hui dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) quelques heures après la destitution du chef politique de ce groupe rebelle, Jean-Marie Runiga.
Des tirs à l'arme lourde ont notamment retenti près de la ville de Goma. "Ils nous ont attaqués, nous avons donc réagi," a déclaré le colonel Séraphin Mirindi, porte-parole de la faction du M23 loyale à Jean-Marie Runiga. Un témoin à précisé que les coups de feu étaient partis des camps rebelles situés près du village de Kibumba, au nord de Goma.
Jean-Marie Runiga a été démis de ses fonctions pour avoir volé des fonds et soutenu une faction loyale à Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale pour le meurtre de civils lors d'un précédent soulèvement, dit le chef militaire du groupe.
Le départ en décembre des rebelles du M23 de Goma, qu'ils avaient prise le 20 novembre, était censé ouvrir la voie à des négociations de paix avec le gouvernement central de Kinshasa après huit mois d'insurrection. La reprise de ces négociations en Ouganda voisin ne s'est pour l'instant pas concrétisée.

lefigaro.fr

Guerre au Mali : les soldats tchadiens en première ligne

par Assanatou Baldé
Les soldats tchadiens se sont particulièrement fait remarquer pour leur efficacité depuis le début de la guerre au Mali. Ils sont devenus en l’espace de quelques semaines, une force incontournable dans le conflit.
« Sans le Tchad où serait l’Afrique dans le conflit malien ? », questionne cet ex-colonel de l’armée française. Ce ne sont pas des paroles en l’air. Actuellement le Tchad est bien au secours du Mali. Le pays, qui est le seul Etat africain dont les soldats sont opérationnels sur le front, n’est pas membre de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Et pourtant… pourtant… c’est bien lui qui a envoyé le plus important bataillon, avec 2200 hommes.
Le Tchad, qui appui la France dans le conflit malien, a déjà payé un lourd tribut, avec la mort de 27 de ses soldats engagés dans le pays. Parmi les 66 blessés, figure le général Mahamat Idriss Deby, fils du président tchadien et numéro 2 du contingent au Mali, qui a été évacué vers la France. Une journée de deuil national a été décrétée dans le pays pour rendre hommage à ceux qui sont tombés sur le champ de bataille.
Colère d’Idriss Deby
Face à la situation, le président tchadien Idriss Deby, qui n’y est pas allé dans la dentelle, a exhorté les chefs d’Etat de la Cedeao à accélérer le déploiement de leurs troupes dans le nord du Mali. « L’heure n’est plus aux discours (...) mais plutôt à l’action, l’ennemi n’attend pas », a déclaré le dirigeant, appelant aussi les soldats maliens à se rendre au front.
Pour l’heure, les éléments que la Cedeao a envoyé ne sont pas opérationnels pour combattre dans le nord du Mali, hormis les militaires nigériens. L’organisation régionale, qui avait promis l’engagement de 8 000 hommes dans le pays, déplore toujours des manque de moyens, réclamant des financements pour mener à bien cette mission.
Un discours qui crée des crispations entre l’organisation ouest-africaine et N’Djamena qui s’impatiente, refusant que ses troupes soient les seules à régler les comptes des anciens maître du nord-Mali, retranchés dans les massifs de l’Ifoghas, après avoir été chassés du nord.
Des soldats opérationnels
Les forces tchadiennes qui ne font pas parti de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) étaient pourtant au départ seulement destinées à prêter main forte aux troupes françaises et maliennes. Mais elles sont en quelques semaines devenues incontournable dans le conflit malien.
Les militaires tchadiens, loués pour leur efficacité dans les combats au sol et leur maîtrise du terrain, sont formés pour ce type de mission, bénéficiant d’une solide formation dans la lutte contre les terroristes. Le régiment que le président Idris Deby a envoyé est essentiellement composé de la garde présidentielle et des soldats d’élites, selon la presse locale. En clair, ce sont les meilleurs éléments de l’armée qui ont été déployés dans le nord du Mali.
De la guerre à la guérilla
Le conflit malien se corse. Alors qu’au début, il avait pris le visage d’une guerre, désormais il s’est métamorphosé en guérilla. Et c’est exactement ce que recherchaient les groupes armés islamistes, qui savent qu’ils ne peuvent pas se confronter frontalement aux troupes engagées au Mali. La stratégie de ces dernières est de les traquer un à un.
Les extirper de la région où ils ont trouvé refuge ne sera pas une mince affaire. Si Paris craint un enlisement de la situation, N’Djamena redoute, pour sa part, d’être la seule force africaine à devoir leur faire la guerre, en attendant le renfort des troupes de la Cedeao. Pour le moment, le Tchad accepte ce compromis. Mais jusqu’à combien de temps encore ?

Afrik.com

mercredi 27 février 2013

Côte d'Ivoire - Guerre au Mali : troublant mutisme des chefs d’Etat de la Cedeao

(Afrik.com 27/02/2013) Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) se réunissent ce mercredi à Yamassoukro pour parler du Mali. Ils n’ont effectué aucune déclaration depuis le début de l’intervention militaire de la France au Mali. Un silence troublant qui révèle leur malaise.
Un silence troublant. A quoi jouent les chefs d’Etat la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ? Pourquoi sont-ils aussi silencieux depuis l’intervention de la France au Mali. Alors que l’initiative de Paris a été unanimement soutenue à l’international, aucun d’eux n’a réagi.
Seul le président béninois Yayi Boni a salué l’engagement de la France au Mali, affirmant qu’il était « aux anges ». « Je voudrais absolument, au nom du continent, exprimer notre gratitude à la République française, à son président, à son gouvernement, à tout le peuple français, qui ont su apprécier (...) la gravité de la situation », a-t-il déclaré, début janvier.
Les dirigeants de l’organisation ouest-africaine, eux, se terrent dans leur mutisme. Ni Alassane Ouattara, président en exercice de la Cedeao, ni Macky Sall, ou encore Blaise Compaoré, ne se sont exprimés sur la guerre au Mali.
Organisation désorganisée
Un mutisme qui n’a rien d’étonnant, selon le Guinéen Lanciny Camara, président de l’Union internationale des journalistes africains : « Les chefs d’Etats de la Cedeao n’ont rien à proposer. Ils sont en état de panique ! Ils sont désorganisés et ne savent plus quoi faire ni quoi dire ! J’espère que l’on va tirer les leçons de ce qui s’est passé au Mali pour redresser la situation sécuritaire dans la région ».
Un silence révélateur du profond malaise des dirigeants de l’organisation ouest-africaine, pris de cours par le choix de François Hollande d’envoyer rapidement des troupes au Mali pour mettre un terme à la progression des islamistes vers Bamako.
Multipliant les réunions et sommets d’urgence après l’éclatement de la crise malienne, la Cedeao, au départ divisée sur la question, n’a jamais trouvé la bonne formule pour faire face à la situation dans laquelle se trouvait le Mali. Ce qui explique en partie le temps qu’elle a mis à réagir pour se pencher concrètement sur le conflit.
Le Tchad réclame l’envoi des troupes de la Cedeao dans le nord
Les chefs d’Etats de l’organisation ouest-africaine se sont à nouveau donnés rendez-vous ce mercredi, à Yamassoukro, la capitale politique ivoirienne. Un sommet auquel l’Algérie a été convié. Au menu, la situation du Mali, où les combats font rage. Plusieurs contingents africains envoyés par la Cedeao sont sur place. A terme, près de 8000 hommes devraient être déployés dans le cadre de la Mission internationale au Mali (Misma).
Le chef d’Etat tchadien Idriss Deby, qui s’est rendu également au sommet de la Cedeao à Yamoussoukro, a appelé la force ouest-africaine et l’armée malienne à accélérer leur déploiement dans le nord du Mali pour combattre avec les soldats français et tchadiens les groupes islamistes. « L’heure n’est plus aux discours (...) mais plutôt à l’action, l’ennemi n’attend pas », a-t-il dit à l’ouverture d’un sommet. « Nous appelons l’état-major de la Cedeao à plus de célérité en accélérant l’envoi des troupes dans la zone libérée, a-t-il affirmé, appelant aussi les soldats maliens à rejoindre le Nord », selon l’AFP.
La Cedeao, elle, réclame plus de financement pour pouvoir mener à bien son intervention au Mali. Le ministre des Affaires étrangères ivoirien Charles Koffi Diby a affirmé mardi lors d’une réunion de l’organisation ouest-africaine, à Abidjan, que les « exigences d’une guerre asymétrique ou d’usure que les narcoterroristes, dans leur activisme, pourraient engendrer le relèvement des effectifs ».
« Critiques violentes de Yoweri Musevini »
Mal entrainées et mal équipées, les troupes de l’organisation ouest-africaines ne sont pas encore prêtes à combattre sur le champ de bataille. D’ailleurs, le 20 janvier dernier, le président de la Commission de la (Cedeao), Désiré Kadré Ouédraogo, avait fait état de leur manque de moyen, réclamant au moins une aide de 500 millions de dollars pour une intervention militaire.
Une incapacité de la Cedeao à défendre ces territoires violemment critiqué par le président ougandais Yoweri Musevini, lors d’un entretien accordé à la BBC : « Le fait que les africains ne puissent pas défendre leur propre territoire, je trouve cela honteux. C’est honteux qu’on fasse appel aux français ou autres. A quoi servent les Armées africaines ? Le Mali est indépendant depuis 50 ans et le pays est dirigé par des hommes en uniforme. A quoi sert cette Armée si elle ne peut pas défendre le pays ? ».
Une diatribe remise en cause par le président ghanéen John Dramani Mahama, qui argue que les difficultés économiques des Etats africains leur contraignent de concentrer « leurs dépenses sur les accès à la santé et à l’éducation de leurs populations ». Des populations qui demandent aussi à être protégées par leurs dirigeants. Seulement, ces derniers ne sont pas en mesure de répondre à une telle exigence dans la plupart des pays du continent.

mercredi 27 février 2013 / par Assanatou Baldé

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MALI. Inquiétudes sur la sortie de crise politique

(Le Nouvel Observateur 27/02/2013)
Alors que les regards sont tournés vers la traque des djihadistes au nord, l'avenir du Mali se joue aussi au sud. Non sans peine.
Organiser au plus vite des élections libres et veiller au respect des droits de l'homme : telle est la demande pressante qu'une centaine de partis politiques et d'associations ont adressée, lundi 25 février à Bamako, au gouvernement de transition.
Qu'est-ce qui les inquiète donc tant ? Pendant qu'au nord, les projecteurs sont tournés vers les opérations militaires des armées française, malienne et de leurs alliés africains, qui se poursuivent contre les djihadistes, au sud, "il ne se passe pas grand-chose et c'est bien là le problème", juge un diplomate occidental à Bamako. Or l'avenir du Mali se joue tout autant au nord qu'au sud.
Des élections en juillet ?
Pourtant, en intervenant militairement dans le désert du Nord-Mali, la France a aussi changé la donne à Bamako. Elle a sauvé in extremis le président intérimaire et son gouvernement d'un nouveau coup d'Etat (voire peut-être empêché que Bamako ne tombe aux mains des djihadistes), renforcé leur autorité et obtenu enfin l'adoption, fin janvier, d'une feuille de route prévoyant des élections et un dialogue national. Bamako semblait sur la bonne voie. Mais depuis, le gouvernement semble être revenu à son état d'apesanteur.
Certes, il y a des annonces. Le président intérimaire Dioncounda Traoré a dit espérer pouvoir organiser les élections avant le 31 juillet. Un délai jugé toutefois "ambitieux" par les observateurs occidentaux. "Ça va être juste sur le plan sécuritaire au nord, sur le plan technique avec la mise en place d'un fichier électoral biométrique, et sur le plan de la préparation des esprits, extrêmement divisés dans un climat politique qui est loin d'être apaisé. Mais on ne veut pas décourager les bonnes volontés", commente le même diplomate.
Se réconcilier, mais avec qui ?
C'est avec le même état d'esprit que la communauté internationale semble accueillir la création d'une Commission de dialogue et de réconciliation. Bien qu'elle soit annoncée pour la fin du mois, on n'en connaît encore ni la composition ni les objectifs.
Mais on en sait déjà suffisamment pour en conclure que "le gouvernement n'est pas prêt à s'engager dans une dynamique de sortie de crise avec tous les acteurs", déplore le chercheur Gilles Yabi, directeur du bureau Afrique de l'Ouest de l'organisation International Crisis Group.
"Le Premier ministre Diango Cissoko répète à qui veut bien l'entendre que le gouvernement ne va discuter qu'avec les élus et les représentants des communautés du nord. Qu'il est hors de question de parler aux groupes armés", explique le diplomate joint par "Le Nouvel Observateur".
"Et chaque fois que l'on parle du MNLA [Mouvement national de libération de l'Azawad des touaregs indépendantistes, NDLR], ça l'énerve très fortement." Ce durcissement s'est traduit récemment dans les faits avec les mandats délivrés par la justice malienne contre des membres du MNLA et des groupes islamistes du nord.
Le MNLA ne se fait pas d'illusion sur les intentions de Bamako : "Les termes 'négociation' et 'médiation'" ont disparu du vocabulaire des autorités", remarque Moussa ag Assarid, représentant du mouvement indépendantiste touareg en Europe, qui accuse Bamako de "déni" de la question touarègue. "La position du MNLA n'est pas claire et celle des autorités maliennes frise parfois le racisme", résume le diplomate. Difficile d'entrevoir une possible réconciliation dans ce contexte... Au point que la France se retrouve à jouer un rôle de tampon entre les deux, en refusant à l'armée malienne l'accès à la ville de Kidal, au Nord, fief des rebelles touaregs.
Le dialogue nord-sud est d'autant plus complexe qu'"il y a aussi besoin d'un dialogue intercommunautaire qui soit d'abord nord-nord afin que toutes les communautés, touarègues, peules, songhaïs, etc, puissent revivre ensemble", souligne Gilles Yabi. "Et on en est encore loin : exactions, règlements de compte, réfugiés en dehors du pays qui ne sont pas encore prêts à un retour… Cette question pourrait être la priorité de la Commission", espère-t-il.
Sanogo toujours en selle
Reste également à mettre en place un dialogue politique pour aller aux élections avec l'adhésion de tous les principaux acteurs politiques, pro et anti putschistes. Or, là aussi, la sortie de crise est semée d'embûches. Les récentes échauffourées qui ont opposé deux factions de l'armée malienne, les bérets verts et les bérets rouges, et la série d'interpellations d'hommes politiques par la sécurité de l'Etat sont autant de signes inquiétants qui montrent combien le climat est encore électrique à Bamako.
L'une des principales menaces pesant sur la transition, le capitaine putschiste Sanogo, auteur du coup d'Etat du 22 mars 2012 qui a plongé le Mali dans la crise, conserve lui aussi un pouvoir de nuisance. Investi mi-février à la tête d'un comité chargé de la réforme de l'armée malienne, il a accepté de quitter la caserne de Kati pour s'installer au siège de l'état-major des armées dans la capitale. Objectif de l'opération : le cantonner dans ce rôle et le rendre du coup plus contrôlable.
Mais "si son influence politique a été réduite par l'intervention militaire française, il a encore un certain ascendant sur l'armée, il a des hommes au sein du gouvernement et va continuer à avoir un rôle dans les mois qui viennent", avertit Gilles Yabi. "Dans la feuille de route, son nom ne figure pas dans la liste des personnalités de la transition qui ne pourront pas se présenter aux élections... On l'a bien remarqué", souligne le diplomate.
Dans un tel contexte, conclut ce dernier, "ce qui compte c'est que l'on aille à ces élections. Les autorités de transition sont trop fragiles pour prendre des engagements sur le long terme aussi lourds qu'une refonte de l'Etat malien." Bref, le plus vite sera peut-être le mieux.


Par Sarah Halifa-Legrand

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Guinée : nouvelle manifestation de l'opposition à Conakry

(Xinhuanet 27/02/2013)
CONAKRY, 27 février (Xinhua) -- Les militants et sympathisants de l'opposition guinéenne regroupée au sein du "trio politique" - le Collectif des partis pour la finalisation de la transition (Collectif), l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) et le Club des républicains (CDR) - sont de nouveau descendus dans la rue à Conakry mercredi.
Les principaux leaders des partis politiques, dont Cellou Dalein Diallo, de l'Union des forces démocratique de Guinéen (UFDG) , Lansana Kouyaté, du parti de l'espoir pour le développement national (PEDN), Aboubacar Sylla, porte-parole de l'opposition et président du parti Union des forces de Changement (UFC), Kassory Fofana, du parti Guinée pour tous (GPT), ont pris part à la manifestation.
La marche de l'opposition est autorisée par le gouvernement avec des exigences du respect de l'itinéraire définie par les organisateurs et les engagements de non violences de leurs militants envers les autres citoyens urbains.
Sur l'axe routier Cosa, Bambeto et Hamdallaye, fief de l' opposition, les activités sont quasiment paralysées, alors qu'on constate une afflux dans la circulation routière au niveau de autoroute, un axe favorable au pouvoir.
Les agents de forces de l'ordre (policiers et gendarmes) sont fortement déployés pour encadrer la manifestation et éviter tous dérapages de la part des manifestants.
L'opposition revendique le droit de vote des Guinéens de l' étranger pour les prochaines élections législatives prévue le 12 mai et l'engagement d'un nouvel opérateur électoral, à la place de l'opérateur sud-africain Waymark et dénonce le manque de transparence dans la gestion du processus électoral par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Pour trouver une solution idoine à la crise politique actuelle dans le pays, le président guinéen Alpha Condé a invité les principaux responsables de partis politiques à une concertation le 4 mars à Conakry.

French.news.cn 2013-02-27 21:22:18

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Côte d'Ivoire - Gbagbo est-il responsable des crimes qui lui sont imputés ?

(Afrik.com 27/02/2013) L’une des questions récurrentes qui accompagnent le procès Gbagbo à la CPI est la question de la responsabilité de l’ex-chef d’Etat dans les crimes qui lui sont imputés par la CPI. A la différence de Charles Taylor du Libéria Laurent Gbagbo ne fut pas un chef de Guerre dirigeant le combat sur le terrain. Peut-il alors être tenu pour responsable, même en tant que co-auteur indirect, des crimes contre l’humanité dont il est soupçonné ?
Selon un de ses anciens ministres la condamnation éventuelle de l’ex-chef de l’Etat ivoirien par la CPI pour crime contre l’humanité serait criminelle parce que Gbagbo n’est pas responsable des crimes qui lui sont imputés. Ses soutiens et supporteurs plaident donc l’innocence politique de celui qui fut entre 2000 et 2010 le premier responsable d’une communauté politique dont les membres, liés par un sentiment de commune appartenance et de fraternité sont, par principe, responsables les uns des autres ; autrement dit répondent les uns des autres ! Etre responsable pour un chef de l’Etat n’est-ce pas en ce sens répondre de la communauté dont on assure la direction et assumer de ce fait toutes les actions qui s’y déroulent ?
Cette plaidoirie des pro-Gbagbo qui déchargent l’ex-chef d’Etat de sa responsabilité attesterait-elle alors que l’ethno nationalisme et la xénophobie meurtrière qui nient la fraternité humaine furent effectivement la profession de foi de son régime ?
Contre cette plaidoirie de ses supporteurs et admirateurs, on peut être fondé à soutenir que l’ex-président de la république, est à plusieurs titres, en tant que chef de l’Etat entre 2000 et 2010, pleinement responsable, des crimes organisés qui furent perpétrés en Côte d’ivoire. Il est le coauteur indirect des crimes contre l’humanité qui furent commis durant les évènements déclenchés par son refus de céder le pouvoir après avoir perdu les élections. La responsabilité dont il s’agit ici est la responsabilité politique qu’institue son appartenance à une communauté politique dont il est de surcroît le chef suprême et qu’aucun acte volontaire de sa part ne saurait dissoudre !
Comme Hannah Arendt le note dans Responsabilité et Jugement n’existe-t-il pas en effet quelque chose comme la responsabilité pour des choses qu’on n’a pas accomplies et dont on peut être tenu pour responsable (liable) sans se sentir coupable si on n’y pas activement participé ? Or ce dont il question dans les chefs d’accusation de la CPI n’est-ce pas la responsabilité du chef de l’Etat, et en dernière instance sa culpabilité personnelle, qu’il faudra établir juridiquement en tant qu’il a été engagé comme co-auteur indirect dans la commission de ces crimes contre l’Humanité ?
La CPI se place au niveau de la responsabilité politique du chef de l’Etat et de la culpabilité juridique de la personne Gbagbo qui ne peut pas se défausser sur le groupe ni sur un quelconque système international. Les mots n’ont-ils pas un sens ! Gbagbo est responsable en tant que premier magistrat d’une communauté politique et coauteur indirect des actes qui motivent son inculpation juridique. La responsabilité de Gbagbo se rapporte au responsable politique.
L’interpellation juridique se rapporte à la personne Gbagbo en tant qu’elle a été impliquée dans une entreprise collective de crimes organisés. La CPI ne juge pas le groupe qui a commis les crimes. Elle juge la personne singulière Gbagbo selon son degré de participation et son rôle spécifique dans la commission de ces crimes organisés. Elle ne juge pas la communauté politique ivoirienne qui est collectivement responsable des crimes mais non pas collectivement coupable !
L’inculpation juridique de Gbagbo n’est pas une affaire de responsabilité collective mais de culpabilité personnelle que la cour devra bientôt établir ! La responsabilité collective de Gbagbo est cependant déjà établie de même que la nôtre du simple fait de notre appartenance commune à la société ivoirienne en laquelle nous répondons tous les uns des autres et en laquelle nous sommes responsables chacun vis-à-vis d’autrui ! En ignorant les nuances et subtilités juridiques, morales et philosophiques qui régissent la juridiction internationale des Etats de droit, la lourde plaidoirie des soutiens de l’ex-président les bruyantes manifestations de ses admirateurs qui réclament sa libération pure et simple comporte un aveu qui fait froid dans le dos.
En soutenant que l’ex- chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo n’est pas responsable des crimes qui furent commis en Côte d’Ivoire après son refus de céder le pouvoir, ses admirateurs et supporteurs le déclarent juridiquement et moralement irresponsable !! Ils défendent et justifient, en réalité, son irresponsabilité politique et morale. Ils avouent donc que la Côte d’Ivoire fut entre 2000 et 2010 gouverné par un irresponsable.
N’y aurait-il pas alors quelque grandeur et dignité à affirmer que l’ex-chef de l’Etat ivoirien est pleinement responsable juridiquement dût-il être relaxé ensuite si les preuves établissant sa culpabilité s’avèrent insuffisantes ?

mercredi 27 février 2013 / par Alexis Dieth

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Togo - L'ex-PDG d'Elf Le Floch-Prigent est rentré en France après cinq mois de prison au Togo

(Le Monde 27/02/2013) L'ancien patron de Elf Loïk Le Floch-Prigent, libéré mardi après cinq mois de détention provisoire au Togo où il est inculpé de "complicité d'escroquerie", est arrivé mercredi 27 février au matin en France, a annoncé à l'AFP son avocat, Me Patrick Klugman. "Il est arrivé. C'est un un immense soulagement de le savoir en France", a déclaré Me Klugman. Cette arrivée a été confirmée à l'AFP de source aéroportuaire.
"La justice a ordonné ce mardi la libération provisoire de Loïk Le Floch-Prigent pour des raisons de santé", a annoncé à l'AFP le procureur de la République togolaise Essolissam Poyodi. "Mais il reste à la disposition de la justice togolaise", a-t-il précisé. Arrêté en septembre 2012 à Abidjan puis extradé vers Lomé, où il a été inculpé dans le cadre d'une enquête ouverte en mars 2011, l'ex-patron d'Elf, âgé de 69 ans, est soupçonné par la justice togolaise d'être impliqué dans une affaire d'escroquerie internationale.
Un homme d'affaires émirati, Abbas El-Youssef, a porté plainte contre un homme d'affaires togolais, Bertin Sow Agba, l'accusant d'avoir organisé un réseau pour lui soutirer plusieurs millions de dollars, ses membres lui faisant croire qu'ils détenaient la fortune du défunt président ivoirien Robert Gueï, estimée à 275 millions de dollars et bloquée sur un compte en banque au Togo.
ÉVACUATION SANITAIRE D'URGENCE
Abbas El-Youssef estime que M. Le Floch-Prigent "serait le chef d'orchestre dans cette affaire d'escroquerie", selon une source judiciaire togolaise. S'estimant victime de manœuvres, l'ancien grand patron, qui nie toute malversation dans cette affaire, a porté plainte en décembre 2012 et une enquête préliminaire pour corruption a été ouverte par le parquet de Paris. Il a déposé le 18 janvier une nouvelle plainte, cette fois du chef de faux, en estimant que son arrestation avait été rendue possible au moyen d'un trucage le présentant faussement comme ayant été "en fuite".
"Je n'ai évidemment jamais participé à la moindre escroquerie contre celui qui est aujourd'hui le plaignant, Abbas El-Youssef, qui fut mon ami et mon partenaire avant qu'il ne se lance à corps et à fonds perdus dans une rocambolesque chasse aux trésors présumés de dictateurs disparus, à laquelle il a voulu me mêler et dont il voudrait maintenant que j'assume la responsabilité", a écrit M. Le Floch-Prigent en janvier dans une tribune sur le site Internet presumeinnocent.com.
Ses avocats et sa famille ont plusieurs fois demandé son évacuation sanitaire d'urgence vers la France en raison de son état de santé, appel relayé par le ministère des affaires étrangères. Selon ses proches, M. Le Floch-Prigent souffre de carcinomes (une forme de cancer de la peau) à la jambe qui doivent être suivis pour éviter le développement d'un cancer généralisé.
Dans une pétition réclamant sa libération parue au début de février sur Internet et destinée au président togolais Faure Gnassingbé, ses proches déclaraient : "Aujourd'hui Loïk Le Floch-Prigent risque l'amputation et la mort. Ceci n'est plus humainement tolérable." Plusieurs fois condamné par la justice française, M. Le Floch-Prigent a déjà passé deux ans en prison.

Le Monde.fr avec AFP

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Kenya, Zambie - Elections au Kenya : l'ex-président zambien dirigera 60 observateurs venus de 29 pays

(Xinhuanet 27/02/2013)
NAIROBI, 27 février (Xinhua) -- Le centre Carter a annoncé mercredi que l'ex-président zambien Rupiah Banda et le vice-président des programmes pour la paix du centre, John Stremlau, co-dirigeront une délégation composée de 60 personnes venus de 29 pays pour observer les élections kenyanes qui se tiendront le 4 mars.
Dans un communiqué rendu public à Nairobi, le centre a indiqué que M. Banda et M. Stremlau rencontreraient les principaux intervenants, y compris la Commission indépendante des élections et des frontières (IEBC), des partis politiques, des candidats indépendants, des organisations de la société civile ainsi que la communauté internationale. Par ailleurs, ils iront observer le vote, le dépouillement et la tabulation le jour du scrutin.
"Le centre évalue le processus électoral en fonction du cadre juridique national du Kenya et de ses obligations pour les élections démocratiques contenues dans les accords régionaux et internationaux", indique le communiqué.
Les élections de mars seront les premières élections organisées en vertu de la nouvelle constitution promulguée en 2010, qui a abouti à la création de plusieurs changements institutionnels visant à décentraliser les services gouvernementaux.
Les électeurs éliront le président, les membres du nouveau Sénat et du Parlement, les gouverneurs de 47 comtés gouvernementaux, les membres des Parlements régionaux ainsi que les représentants des jeunes et des femmes.
"Le centre encourage les partis et mouvements politiques ainsi que les candidats indépendants à démontrer leur engagement aux idéaux démocratiques et à appeler leurs partisans à respecter l'état de droit et les règles de conduite signés par les candidats eux-mêmes", a-t-il souligné.
Le centre supervise les élections au Kenya à l'invitation du corps électoral et avec l'accueil des partis politiques.

French.news.cn 2013-02-27 21:35:10

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Mali - Attentat-suicide à Kidal

(Liberation 27/02/2013)
Au moins quatre personnes sont mortes après qu'un kamizake a fait exploser le pick-up qu'il conduisait.
Un véhicule piégé a explosé mardi soir à Kidal (extrême nord-est du Mali), ville où des troupes françaises sont présentes, selon une source militaire française, ce qu’ont confirmé des habitants et le responsable d’un groupe armé en faisant état d’au moins quatre morts. «Un véhicule piégé a explosé à 19H30 (locales et GMT). L’attentat suicide a été perpétré contre le check-point de la partie est de Kidal, tenu par le MNLA», le Mouvement national de libération de l’Azawad (rébellion touareg), a déclaré une source militaire jointe depuis Gao (environ 350 km au sud de Kidal).
«C'était un kamikaze en pick-up. L’attaque ne visait pas directement les Français, parce que l’attaque était dirigée vers l’extérieur (de la ville) et non vers l’aéroport tenu par les Français», a indiqué la même source, sans fournir de bilan.
L’attentat a également été annoncé à l’AFP par le chef du Mouvement islamique de l’Azawad (MIA, groupe armé) présent dans la ville avec le MNLA, ainsi que par un responsable du gouvernement, tous deux joints au téléphone depuis Bamako.
«Une explosion à une barrière militaire tenue à Kidal par le MIA a fait quatre à six morts dans nos rangs», a déclaré Alghabass Ag Intalla, chef de ce groupe qui se dit islamiste «modéré» et est une scission d’Ansar Dine. Il s’agissait «d’un véhicule piégé» qui a explosé sur une des positions «du MIA à la sortie de Kidal. (...) Ce sont les kamikazes qui ont fait le coup. Ils sont contre nous, contre les Français», a-t-il dit.
Selon le responsable du gouvernorat de Kidal, «l’explosion de la voiture piégée s’est déroulée au sud de Kidal, vers la route qui conduit à Ménaka». «Il y a eu au moins quatre morts. (...) Tout le monde a peur ici à Kidal. La voiture piégée est venue de l’intérieur de la ville de Kidal. Cela fait peur, on ne sait pas si d’autres voitures piégées s’y trouvent», a-t-il ajouté.
Dans un premier temps, une source militaire française jointe depuis Gao avait parlé à l’AFP d’une explosion due à une destruction de munitions.
La ville de Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, est la capitale de la région du même nom abritant le massif des Ifoghas où sont retranchés des combattants islamistes puissamment armés, que les soldats français et tchadiens traquent depuis plusieurs semaines dans des opérations aériennes et terrestres.
Le 21 février, le camp militaire français a été visé par une attaque d’un kamikaze à bord d’un véhicule qui a explosé près du site. Le conducteur a été tué sur le coup, selon des sources concordantes.
Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), groupe islamiste armé qui a occupé pendant plus de neuf mois de grandes villes du Nord malien, a revendiqué cette attaque et annoncé d’autres attentats suicide au Mali, sans plus de détails.
Les forces françaises avaient repris fin janvier le contrôle de l’aéroport de Kidal, ancien bastion islamiste, et quelque 1.800 soldats tchadiens sont arrivés depuis pour sécuriser la ville où étaient déjà présents le MIA et le MNLA qui affirment collaborer avec les Français dans la traque des islamistes armés.

Par AFP

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mardi 26 février 2013

Guinée : « Nous allons marcher jusqu’à la satisfaction de nos revendications »

(Afrik.com 26/02/2013) L’opposition guinéenne réunie au sein du collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition, de l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) et du Club des républicains (CDR) n’entend pas baisser les bras jusqu’à la satisfaction totale de leur revendication à savoir la prise en compte du vote des Guinéens de l’étranger et le départ de la société sud-africaine Waymark.
Les leaders de ces trois blocs de l’opposition l’ont réitéré au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animée lundi à Conakry. Pour eux, il ne s’agit pas de boycotter les élections législatives mais de les empêcher si elles ne sont pas transparentes.
« Le pouvoir ne veut pas se référer à la loi, ni utiliser les bonnes pratiques. Il ne veut pas utiliser la vérité et la logique, le pouvoir veut créer les conditions d’un hold-up électoral. Nous avons dit que nous n’en voulons plus. Nous avons dit qu’il n’est pas question de boycotter les élections. Nous voulons nous battre pour que les conditions d’une élection libre, transparente soient réunies pour que nous participions. Si ce n’est pas cela, on usera de tous les moyens légaux pour nous opposer à la tenue d’une mascarade électorale dans notre pays. C’est ça notre position, elle est claire », a martelé le chef de file de l’opposition et président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo.
Plus loin, Cellou Dalein Diallo en compagnie de ses collègues de l’opposition n’exclut pas de réclamer le départ du président Alpha Condé du pouvoir s’il ne respecte pas la loi. « J’ai bien dit que si le président Alpha Condé continue à violer les lois et la Constitution de la Guinée, s’il continue à diviser les Guinéens, je maintiens que nous demanderons son départ », a-t-il déclaré avant d’ajouter en substance que « pour le moment, ce n’est qu’une menace mais qui est réelle ».
Dans la même lancée, les leaders de l’opposition signent et persistent qu’ils poursuivront les manifestations de rue jusqu’à la satisfaction totale de leur revendication. « Nous allons marcher jusqu’à la satisfaction de nos revendications », ont-ils dit. Et de conclure : la marche du mercredi 27 février reste maintenu et ira d’Enco5,de la banlieue de Conakry jusqu’à l’esplanade du Stade du 28 Septembre.
« S’ils veulent, ils n’ont qu’à marcher dix fois par jour »
Le président Alpha Condé a annoncé samedi au cours d’une cérémonie de lancement des travaux de routes qu’il n’interdira pas de marche en Guinée. « J’ai dit à mon gouvernement, aux ministres, on ne va plus empêcher la marche. Laissez-les marcher, marcher, marcher… ils n’ont qu’à marcher s’ils veulent, mais qu’ils le veuillent ou qu’ils ne le veuillent pas nous irons aux élections. Le train du changement est en marche. Il ne s’arrêtera plus. S’ils le veulent, ils n’ont qu’à marcher dix fois par jour, partout où ils veulent », a-t-il déclaré en compagnie du footballeur international camerounais, Samuel Eto’o.

(De notre correspondant)
par Almamy Camara

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Côte d'Ivoire - Graves abus de l'armée ivoirienne contre des pro-Gbagbo

(Le Monde 26/02/2013) Dans un rapport intitulé "Côte d'Ivoire : la loi des vainqueurs", L'ONG Amnesty International accuse les Forces républicaines (FRCI) – l'armée mise en place par le président Alassane Ouattara après la crise postélectorale de 2010-2011 –d'avoir mené une "politique de répression" au nom de la "sécurité" en réaction à une vague d'attenats en 2012.
"Sur des bases souvent ethniques et politiques", "des dizaines de personnes" ont été victimes d'"arrestations arbitraires" et de "tortures" commises par l'armée et la "milice" composée des chasseurs traditionnels "dozo", rapporte l'ONG. Deux personnes au moins sont mortes des suites d'actes de "torture", selon l'organisation, qui dénonce des "violations graves" des droits de l'homme aux dépens de partisans avérés ou supposés de l'ex-président Laurent Gbagbo.
Amnesty et d'autres ONG internationales avaient déjà accusé les FRCI de graves violations des droits de l'homme dans leur réponse à la vague d'attaques, souvent meurtrières, menées au second semestre 2012 par des groupes armés contre les forces de sécurité et des sites sensibles. Le gouvernement a imputé ces attaques à des fidèles de l'ancien régime, ce que le camp Gbagbo a récusé.
BRISER LE CYCLE DE L'IMPUNITÉ
La Côte d'Ivoire tente de tourner la page de la crise de décembre 2010-avril 2011 qui a fait quelque 3 000 morts après le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle. L'ex-chef de l'Etat est soupçonné de crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI) et détenu à La Haye depuis fin 2011. Nombre de ses partisans sont détenus en Côte d'Ivoire.
Des soutiens du président Ouattara sont soupçonnés d'avoir commis aussi de graves crimes durant la crise de 2010-2011 mais aucun d'eux n'a été inquiété par la justice ivoirienne, pas plus que les militaires accusés d'avoir commis des exactions après les attaques armées de 2012. "La Côte d'Ivoire doit briser le cycle des abus et de l'impunité", a estimé Gaëtan Mootoo, chercheur à Amnesty, dénonçant "l'échec des autorités ivoiriennes à instaurer un Etat de droit" malgré les promesses.

Le Monde.fr avec AFP |

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Mali : accusés d'exactions, des militaires maliens rappelés du front

(Le Monde 26/02/2013) Un responsable de la communication de l'armée malienne a annoncé, lundi 25 février au soir, à la télévision publique ORTM, que des militaires maliens "fautifs", accusés d'exactions dans le cadre de la guerre en cours contre les djihadistes, avaient été rappelés du nord du Mali.
Des "éléments ont manqué de tact dans certaines situations, et le chef d'état-major général a pris des dispositions, il a rappelé les éléments fautifs et qui seront mis à la disposition des autorités judiciaires", a déclaré le capitaine Modibo Naman Traoré, de la direction de l'information publique des armées, à l'antenne de cette chaîne de télévision captée à Dakar.
Le capitaine Traoré s'exprimait dans un programme quotidien de l'ORTM intitulé "Sur la ligne de front", diffusé en soirée et consacré à l'actualité de la guerre au Mali. Le présentateur l'a interrogé sur les accusations portées contre des soldats maliens d'exactions commises sur des civils à Tombouctou et sur des images diffusées par "certains médias internationaux" sur ce sujet. Le capitaine Traoré n'a pas fourni plus de détails à ce sujet, ni sur l'éventuelle enquête ayant permis d'identifier les présumés auteurs d'exactions, leur nombre ou les dates des faits, ni sur ce qui leur est exactement reproché. Le présentateur de l'émission n'a de son côté identifié aucun des "médias internationaux" évoqués, mais il a estimé que les images qu'ils ont diffusées – et que l'ORTM n'a pas montrées – "ne font pas honneur" à l'armée malienne.
Depuis janvier, des opérations militaires sont menées par le Mali, appuyé par la France et plusieurs Etats africains, pour chasser des groupes armés liés à Al-Qaida qui ont occupé le nord du Mali pendant près de dix mois entre 2012 et 2013, y commettant de nombreuses exactions au nom de la charia, la loi islamique.
Selon plusieurs témoins et des organisations non gouvernementales de défense des droits de l'homme, ces opérations militaires se sont accompagnées d'exactions de la part de soldats maliens contre des personnes accusées d'avoir collaboré avec les islamistes armés, particulièrement au sein de communautés de Maliens à la peau claire, dont les Touareg et les Arabes.
Doutes de Washington sur un retrait français dès mars
Deux sénateurs américains fraîchement rentrés du Mali ont appelé, lundi 25 février, la France à rester engagée militairement au Mali au-delà de mars, vu l'impréparation des contingents africains appelés à prendre la relève. "Je suis inquiet des déclarations publiques optimistes des Français, selon lesquelles ils ont réussi à disperser les extrémistes", a dit à des journalistes Christopher Coons, spécialiste de l'Afrique à la commission des affaires étrangères. "La stabilisation de la situation pourrait requérir une présence militaire française plus durable", a dit l'élu démocrate au retour d'une tournée africaine, lors de laquelle il a notamment rencontré le commandant des forces françaises au Mali.
"Sans partenaire pour assurer les évacuations médicales, le transport aérien, la surveillance et la logistique, les villes du Nord sont vulnérables et risquent d'être reprises", a jugé le sénateur, tout en louant l'action des Français. Les soldats africains "ne sont pas prêts pour se battre dans le désert". - (avec AFP)

Le Monde.fr avec AFP |

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RDC : les signataires de l'accord de paix appelés à le mettre en pratique

(CRI 26/02/2013) Les ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont invité les parties signataires de l'accord de paix en RDC de mettre en pratique les résolutions contenues dans ce document, a déclaré lundi l'ambassadeur de France, Luc Hallade, qui est le porte- parole des ambassadeurs, à l'issue des échanges avec Aubin Minaku, président de l'assemblée nationale.
Selon le diplomate français, la signature de cet accord est une excellence nouvelle qui va aider la RDC à recouvrer la paix et à se concentrer sur les problèmes de son développement.
Un rapport sera envoyé au Conseil de Sécurité des Nations unies pour un changement du mandat de la Mission des Nations unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), a-t-il poursuivi, ajoutant qu' il s'agit notamment d'intégrer une brigade d'intervention.
L'ambassadeur de France a aussi affirmé avoir discuté, avec le président de l'Assemblée nationale de la RDC, de la manière dont les consultations sont menées pour la tenue, selon la volonté exprimée par le président Kabila, des concertations nationales en vue de cimenter la cohésion et l'unité nationale.
Pour M. Hallade, les ambassadeurs des pays membres du Conseil de Sécurité des Nations unies considèrent ces concertations intéressantes et utiles pour la RDC.
Les consultations se poursuivent pour les concertations nationales, qui regrouperont les différentes forces vives de la nation. La date de la tenue de ces concertations n'est pas encore fixée.

( Xinhua )

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Sénégal - Hausse des impôts au Sénégal : conflit entre l’Etat et les syndicats

(Afrik.com 26/02/2013) Les gérants de stations-services ont tiré la sonnette d’alarme, interpellant les autorités sur leur sort peu enviable, par rapport à leur marge de bénéfices au vu de la hausse de la fiscalité. Une coalition d’une dizaine de centrales syndicales, regroupées au sein du front syndical autonome (FSA), promet d’aller au front contre l’actuel régime, pour obtenir la baisse des impôts.
L’association nationale des gérants de stations-services du Sénégal dénonce le faible niveau de la marge bénéficiaire tirée de la vente de carburant, cela s’ajoute à l’importance de la pression fiscale exercée par l’Etat sur ce secteur.
« La pression fiscale nous empêche sérieusement d’assumer nos charges : entretien du personnel, frais de fonctionnement et de location et l’année dernière, 80 de nos membres ont été obligés de mettre la clé sous le paillasson », fait savoir son président, Amadou Diop Sylla. Parmi les maux auxquels ils se trouvent confrontés, les gérants de stations services déplorent le niveau insignifiant de la marge bénéficiaire sur le litre de carburant vendu, évalué à 10,5 francs CFA, le litre. Selon les plaignants, cette marge n’a été valorisée qu’une seule fois en 2004 -dans un intervalle de temps où le prix de l’essence est passé d’un peu plus de 200 francs pour atteindre aujourd’hui presque 900 francs CFA-.
Les gérants de stations services menacent de fermer
Le président de l’association des gérants de stations-services du Sénégal a, par ailleurs, appuyé la nécessité d’une concertation entre les majors pétroliers et les gérants de stations-services. « Nous n’envisageons pas de sevrer les Sénégalais en carburant mais, si les choses continuent ainsi et que l’Etat ne revoie pas cette fiscalité, alors nous y seront contraints », a-t-il averti.
Le coordinateur national du M23/patriotique, Cheikh Sadibou Diop, accuse le Premier ministre Abdoul Mbaye de militer pour la fermeture des entreprises pourvoyeuses d’emplois : « Nos industries sont en train de s’asphyxier. L’huilerie est en train de connaitre des problèmes extraordinaires car, le gouvernement a autorisé à la Chine d’acheter l’arachide. Ce qui fait que la Suneor n’a même pas de matière première pour produire de l’huile. Cela veut dire que l’usine va vers la faillite ou vers un licenciement massif des travailleurs. Nous connaissons ce même problème avec l’industrie de la Tomate (SOCAS) et Abdoul Mbaye n’a pas su encadrer cette société et empêcher l’industrie chinoise de faire entrer sa tomate ».
Selon une étude scientifique, cette tomate était faite sur la base de colorant, alors que la nôtre tomate était de meilleure qualité. Mais, le produit chinois étant de moindre prix, la SOCAS est obligée, face à cette concurrence déloyale, de licencier 84 pères de famille », a fait savoir le coordinateur. « La boulangerie risque de connaitre la même situation, avec la décision unilatérale du Premier ministre de fixer le prix du sac de la farine à 20 mille FCFA. Alors pour un Premier ministre qui travaille sur la base d’un programme, qui a pour objectif de créer 500 mille emplois, en cinq ans, cela fait presque un an que le Premier ministre et son gouvernement n’ont pas créé un seul emploi au Sénégal. Par contre, ils sont en train de détruire des emplois », a t-il révélé.
Le coût élevé de la vie
Le front syndical autonome qui regroupe 14 centrales syndicales, en analysant la situation du pays, a envoyé un message fort à l’actuel régime. Ces centrales ont d’abord demandé au gouvernement d’Abdoul Mbaye d’évaluer les accords de 2009 signés entre le gouvernement, le patronat et les centrales syndicales. Pour éviter de tomber dans ce même piège, Ibra Diouf Niokhobaye et Sidiya Ndiaye ont tous deux sonné la fin de la récréation, exigeant la baisse conséquente des prix des services de consommation courante (eau, électricité, téléphone), du coût du loyer. « Nous allons intensifier le combat, en organisant des meetings pour exiger à l’actuel régime de revenir à la table de négociations. Parce que depuis plus de trois ans, les accords signés ne sont pas respectés par le pouvoir central ».
Nous allons élaborer un plan d’action qui nous permettra d’amener le gouvernement à la table de négociation. Nous avons déposé des cahiers de doléances et jusqu’à présent, il n’y a pas d’ouverture des négociations », a fait savoir M. Ndiaye. Si leurs revendications ne sont pas prises en compte, Sidiya Ndiaye précise : « Le FSA a pris toutes ses responsabilités et travaillé pour une tournée nationale de sensibilisations auprès de nos bases. Nous irons à l’assaut des règlements des questions syndicales ».
Par contre, le gouvernement a opéré au début de cette année une baisse des impôts sur les salaires. Ce qui induit la hausse des salaires depuis le mois de janvier dernier.

mardi 26 février 2013 / par Khalil Dieme

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Angola : l’UE et les USA confirment leurs coopérations

(Afrique 7 26/02/2013) Les Etats Unis viennent d’annoncer qu’ils alloueraient encore pour cette année, un montant de 100 millions de dollars en Angola, pour la santé et le déminage. C’est l’ambassadeur américain qui a récemment fait le point sur la question, au cours de sa visite dans la province de Malanje.
D’après l’ambassadeur, 80% de la somme servirait particulièrement à des projets de santé, dans la lutte contre le paludisme, le VIH/Sida, la poliomyélite et d’autres pandémies. Les 20% restants sont dédiés au déminage, sous la gestion d’une organisation non-gouvernementale (ONG); l’Aide Populaire de la Norvège (APN). Au delà du secteur de la santé, le diplomate américain a annoncé que son pays était disposé à s’engager vers des nouveaux horizons de partenariat. Voila pourquoi, l’Oncle Sam joue déjà certaines cartes pour établir des partenariats dans d’autres domaines. Par ailleurs, les Etats Unis ne sont pas les seuls partenaires à s’intéresser à l’Angola.
Le fond Européen vient d’annoncer de son coté qu’il allouerait une enveloppe de 330 millions de dollars. Cette somme s’inscrit dans le cadre d’un financement pluriannuel, couvrant une période de 5 ans. Lors de la cérémonie de signature du protocole de conservation du parc d’Iona, l’ambassadeur Européen en Angola a profité de l’occasion pour signaler que cette décision a été confirmée au cours des 10ièmes assises du Fonds Européens pour le Développement de l’Union Européenne. Selon le diplomate américain, les fonds ainsi alloués seront destinés à la bonne gouvernance, la santé, l’éducation, l’eau et l’assainissement, la justice et l’appui institutionnel, les droits de l’homme ainsi que l’aide aux acteurs non étatiques.
Aussi, l’UE et Luanda sont liés par un accord dit: Chemin Conjoint Angola-Union Européenne, dont l’objectif est l’amélioration de la coopération bilatérale. L’intérêt que manifeste l’occident pour l’Angola ne serait pas anodin. En effet, le pays est aujourd’hui le deuxième producteur d’or noir en Afrique, ce qui le place dans une position attrayante au vu des réserves mondiales qui s’amenuisent.

Philippe Omotundo

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Côte d'Ivoire - L’UEFA ouvre une enquête sur Didier Drogba

(Afrik.com 26/02/2013) A la suite de la plainte déposée par Schalke 04 sur la participation de Didier Drogba au 8e de finale aller de la Ligue des Champions face aux Allemands (1-1), l’UEFA a décidé de mener une enquête, fait savoir Sport-ivoire. Le club de la Rhur estime que le transfert de l’international ivoirien s’est fait après la date limite pour l’enregistrement des joueurs en C1.
Décidément, la justice et Didier Drogba sont inséparables ces dernières semaines. Depuis son départ du Shanghai Shenhua pour rejoindre Galatasaray lors du mercato d"hiver, le capitaine de la sélection ivoirienne ne cesse de faire des remouds sur le plan juridique. Et après les recours, infructueux pour le moment, déposés par la formation chinoise pour contester ce départ, c’est au tour de Schalke 04 de déposer le sien auprès de l’UEFA après le 8e de finale aller de Ligue des Champions disputé contre Galatasaray.
Si les deux équipes se sont quittées dos à dos (1-1), le club de la Ruhr s’est empressé de saisir l’instance qui régit le football européen au sujet de la présence de Drogba lors de cette rencontre. Pour Schalke, l’ancien de Chelsea ne pouvait pas être qualifié pour ce match car son arrivée à Galatasaray s’est faite après le délai fixé pour l’enregistrement des joueurs en Ligue des Champions.
Drogba enregistré hors délai ?
"Il y a des doutes sur la validité de la permission de jouer en Ligue de Champions pour Drogba. Schalke 04 défend sa position juridique et est en train d’étudier le dossier", avait fait savoir le club allemand sur son compte Twitter pour annoncer la saisine de l’UEFA. Les dirigeants ont donc décidé de passer à l’action et d’aller au bout de leurs idées même si Drogba s’est vu accorder une licence temporaire par la FIFA, le temps de régler le litige avec le Shanghai Shenhua.
C’est uniquement l’éligibilité de l’international ivoirien pour disputer la C1 que Schalke entend contester. La décision de l’UEFA de se saisir du dossier et d’enquêter sur ce point va permettre de lever le voile sur cette affaire, qui commence à faire jaser du côté truc. Il y a de quoi car si jamais l’instance venait à trancher en faveur des Allemands, Galatasary perdrait alors le match aller sur tapis vert (3-0). Ce qui serait presque synonyme d’élimination avant le match retour prévu à Gelsenkirchen.

mardi 26 février 2013 / par Mansour Loum

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