lundi 11 avril 2011

BENIN - L’Un pose ses conditions pour les législatives

(La Nouvelle Tribune (Bn) 11/04/2011)

Quelques jours après l’investiture du président Yayi, l’Union fait la nation(Un) se fait entendre par la voix de l‘un de ses porte parole à l’élection présidentielle Bruno Kangni. Invité sur l’émission « cartes sur table » d’Océan Fm, il a passé en revue le scrutin présidentiel du 13 mars, la proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle.
Il en a profité pour jeter un regard rétrospectif sur les législatives et pose les conditions de l’Un. « Les législatives ne peuvent se tenir dans les mêmes conditions que l’élection présidentielle. Nos exigences sont encore intactes et nous ne pouvons accepter d’aller aux élections législatives si on ne corrige pas la liste électorale et mettre fin aux votes par dérogation », ainsi parlait hier Bruno kangni, le porte parole de l’Un. Pour cette coalition politique, la lepi doit être épurée avant ce scrutin. Il ajoute que cette revendication est élémentaire et qu’il n’est pas question pour l’Un d’accepter aller à une autre élection dans les mêmes conditions que la présidentielle où personne n’était en mesure de donner le nombre exact d’électeurs.
D’ailleurs, ajoute-t-il, le Pnud a pris l’initiative de procéder à la correction de ces erreurs. Sur l’élection présidentielle, il affirme que c’est l’Un qui a gagné et que, jusqu’à ce jour, elle ne reconnaît pas Boni Yayi comme président de la république. « Ce qui s’est passé est un hold up électoral dans lequel la Cour constitutionnelle a joué un mauvais rôle » . Son président, affirme-t-il, a été plus influencé par son côté politique que son côté professionnel. Pour lui, l’élection présidentielle a amené notre pays dans le lot des pays qui font la « démocrature ».
C’est pourquoi, l’Un n’entend pas se laisser faire. L’option de la résistance n’est pas encore écartée, elle viendra et l’Un a le soutien et les encouragements nécessaires mais aussi les moyens pour le faire. Se prononçant sur le projet de révision constitutionnelle, il affirme que rien ne peut l’expliquer. « Boni Yayi n’a pas encore dit les vrais mobiles de cette révision et j’invite le peuple à rester vigilant », a-t-il averti

Écrit par Marcel Zoumènou
© Copyright La Nouvelle Tribune (Bn)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire