(Afriscoop 22/02/2011)
(AfriSCOOP Libreville) — La police a dispersé ce lundi, une manifestation des partisans de l’ancien Secrétaire Exécutif de l’Union Nationale (UN opposition gabonaise) Mba Obame, engagés dans une opération dénommée « Gabon mort » conformément à un appel lancé le week-end dernier par ces derniers visant « à déloger dès ce lundi 21 février » le président Ali Bongo Ondimba, a constaté à Libreville le correspondant d’Afriscoop.
Après l’opération des tracs et des sms téléphoniques du week-end dernier dans lesquels ils invitaient le peuple gabonais et l’armée à entrer en grève générale dès ce 21 février et ce jusqu’à la démission d’Ali Bongo Ondimba, les partisans d’André Mba Obame, qui s’est autoproclamé président de la république le 25 janvier dernier, ont été dispersé par la police dans les quartiers de la capitale gabonaise.
Cette action des forces de l’ordre, tournée beaucoup plus vers l’intimidation a tout de même fait quelques dégâts au sein des manifestants. En effet, on note quelques blessés légers dû à la panique ou aux coup de matraque.
On pouvait lire sur les tracs distribués à Libreville la semaine dernière par les supporters de Mba Obame, « le 21 février 2011, comme un seul homme, le peuple doit se mobiliser pour chasser l’imposteur 21 février 2011, Ali doit quitter le pouvoir, de gré ou de force. 21 février pour briser les chaînes de la dictature héréditaire »
« Armez-vous de courage et de patience car la lutte sera longue et difficile », pouvait conclure le trac.
Des policiers poursuivant les manifestants pro-André Mba Obame ce lundi 21 février à Libreville (Photo : Anselme/Afriscoop)
Réfugiés depuis le 25 janvier 2011, dans les locaux du PNUD à Libreville, André Mba Obame et les membres de son gouvernement parallèle devront être jugés, selon les autorités du pays.
Le procès de leurs supporters, accusés d’actes de vandalisme dans certains quartiers de Libreville (Nkembo dans le 2ème arrondissement et Rio dans le 3ème arrondissement de la capitale gabonaise), qui devaient avoir lieu la semaine dernière a été renvoyé au 24 février prochain sous la demande de la partie défenderesse qui voudrait réunir un peu plus d’éléments pour son dossier.
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