jeudi 24 février 2011

Libye -Direct : une partie de la Libye controlée par les manifestants

(Afrik.com 24/02/2011)

Malgré la sanglante répression, les Libyens sont déterminés à conquérir leur liberté. La contestation contre le régime de Mouammar Kadhafi qui prend de l’ampleur aurait fait au moins 640 morts, selon la Fédération internationale des Ligues de droits de l’Homme (FIDH). Les Etats-Unis et l’Union européenne envisagent des sanctions contre les violences perpétrées à l’égard des manifestants. Plusieurs villes situées à l’est du pays seraient aux mains des protestataire et une partie de l’armée. Le "Guide" libyen isolé sur la scène internationale et lâché par des membres de son administration, voit son régime se disloquer chaque jour un peu plus. Ses jours au pouvoir semblent comptés...
18h54 : La Suisse décide de bloquer "avec effet immédiat" les avoirs de Mouammar Kadhafi et son entourage.
18h52 : Slimane Bouchuiguir, le secrétaire de la branche libyenne de la Fédération internationale des Droits de l’homme (FIDH) déclare sur France 24 en arabe que ce n’était pas Mouammar Kadhafi qui parlait cet après-midi par téléphone mais un de ses proches. Selon lui, le Guide libyen serait déjà au Zimbabwe.
C’est la troisième personne qui évoque le départ de Kadhafi. Slimane Bouchuiguir, secrétaire de la branche libyenne de Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH) a déclaré sur France24 en arabe que Mouammar Kadhafi n’avait pas parlé lui-même cet après-midi par téléphone, remplacé par un de ses proches. Selon Slimane Bouchuiguir, Mouammar Kadhafi serait déjà au Zimbabwe.
18h34 : L’Arabie saoudite annonce qu’elle est prête à augmenter sa production de pétrole. La crise en Libye a fait grimper le prix du pétrole et inquiète les pays industriels.
17h49 :Dix personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans l’attaque menée ce matin par les forces de sécurité dans la ville d’Al-Zaouiyah, à l’ouest de Tripoli, selon le journal libyen Quryna.
17h20 : L’ambassadeur français pour les droits de l’homme, François Zimeray, estime que le bilan des victimes peut s’élever "jusqu’à 2000 morts". "Mais nous n’avons pas eu les moyens de le vérifier pour le moment". Selon lui, "les jours, peut-être les heures, de Mouammar Kadhafi sont comptés".
16h51 : L’Arabie saoudite, premier producteur mondial de pétrole, serait en "discussions actives" avec des raffineurs européens dépendants de l’approvisionnement libyen, rapporte le quotidien d’information américain Financial Times.
16h36 : Les rumeurs sur le départ du leader libyen enflent et se précisent. Selon la chaîne d’information australienne ABC news évoque un départ vers le Zimbabwe. Il aurait pris un "avion privé chargé d’or".
16h25 :Le sous-secrétaire d’Etat américain pour les affaires politiques, William Burns, a fait part de "l’inquiétude" de Washington face à "la violence horrible et aux atteintes aux droits humains" en Libye, rapporte l’agence AP.
15h48- Kadhafi s’adressant aux Libyens : Je vous ai donné le pouvoir. Je n’ai aucune responsabilité dans les violences.
15h33 :Le colonel Kadhafi s’adresse par téléphone à la télévision. Le "Guide" opère une comparaison entre lui et la reine d’Angleterre. Il affirme qu’elle est au pouvoir depuis 57 ans. Il soutient en outre qu’il n’a pas de contrôle sur le pays, qu’il n’est qu’une autorité morale. Selon lui, les manifestants contre le régime sont des enfants sous l’emprise de pilules hallucinogènes instrumentalisés par des membres d’Al-Qaïda.
15h18 : Pour le leader libyen, les jeunes protestataires ont été "drogués, ce sont des criminels, il faut les traduire devant les tribunaux. Ils sont jeunes, fous et débiles".
15h10 : Kadhafi s’adresse par téléphone à la télévision au peuple libyen sans apparaître physiquement à l’écran.
14h35 : Le ministre algérien de l’Energie et des Mines Youcef Yousfi, estime que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) agira pour sécuriser le marché pétrolier en cas de perturbation dans l’approvisionnement.
14h25 : Près d’un millier d’Algériens sont rapatriés de Libye où environ 8000 ressortissants du pays voisin sont établis.
14h20 : A Benghazi, la deuxième ville du pays, les habitants organisent des comités de sécurité. Elle est désormais contrôlée par les manifestants anti-Kadhafi. Ils placeraient en prison les mercenaires à la solde du régime qui n’auraient pas encore fui vers la capitale, où le leader libyen rassemble les forces qui lui restent fidèles.
14h15 : La Russie et l’Union européenne jugent "inacceptable" le recours à la force contre les civils manifestants pacifiquement.
14h05 : L’ancien ministre PS de la Défense, Paul Quilès, lance un appel au président Nicolas Sarkozy afin qu’il réclame auprès du Conseil de sécurité de l’ONU la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au dessus de la Libye. "Ça veut dire que les avions qui, une fois cette décision prise, décolleraient du territoire libyen devraient demander l’autorisation"."Et s’ils n’obtiennent pas cette autorisation ils sont considérés comme des avions ennemis et peuvent être abattus".
14h00 : L’Otan n’a pas l’intention d’intervenir en Libye déclare son secrétaire général , Anders Fogh Rasmussen, lors d’un déplacement à Kiev en Ukraine.
13h56 : Deux filles de l’ancien chef du protocole de Kadhafi, Nouri El-Mismari, aujourd’hui exilé en France, ont été enlevées mercredi à Tripoli par des hommes du dirigeant libyen pour démentir à la télévision des propos tenus par leur père, a indiqué son avocat à l’AFP.
13h33 : Le correspondant de la chaîne d’information américaine CNN écrit sur Twitter que, selon des témoins, les pilotes refusant de suivre les ordres du régime sont exécutés dans une base proche de Tripoli.
13h29 : Le gouvernement libyen considère désormais les journalistes étrangers entrés illégalement sur le territoire comme "des collaborateurs d’Al-Qaïda" explique le département d’Etat américain.
13h15 : La Turquie a rapatrié plus de 7000 personnes de Libye depuis dimanche, dont des ressortissants de pays tiers ayant requis son aide, selon le ministère turc des Affaires étrangères. Quelque 3.000 évacués sont notamment arrivés tôt jeudi à Marmaris, une ville balnéaire du sud de la Turquie, à bord de deux ferries en provenance de Benghazi.
12h55 : Seif Al-Islam, indique que son pays est désormais accessible aux journalistes "du monde entier".
12h40 : Le fils de Mouammar Kadhafi, Sayf el islam, intervient le premier sur la chaîne nationale pour démentir les informations de chaînes étrangères, assurant que l’Etat libyen gère la situation. "On a monté les Libyens les un contre les autres", déclare-t-il.
12h20 : L’Union européenne n’exclut pas de mettre sur pied une intervention militaire à des fins humanitaires pour aider à l’évacuation de ses ressortissants en Libye, indique un haut responsable européen.
12h05 : Selon la télévision libyenne, le colonel Mouammar Kadhafi va s’adresser aux habitants de la ville de Zawiya.
11h53 : La France estime que les violences perpétrées par le pouvoir en Libye « pourraient constituer des crimes contre l’Humanité » et que « la saisine de la justice internationale » doit être envisagée, indique le ministère des Affaires étrangères.
11h02 : Une unité de l’armée libyenne aurait attaqué une mosquée à Zawiya, ville côtière située entre la frontière tunisienne et la capitale libyenne Tripoli, tuant et blessant plusieurs opposants qui y campaient, et détruisant le minaret, a rapporté un témoin.
11h00 : Al-Quaïda au Maghreb islamique (Aqmi) soutient les manifestants et promet de "faire tout son possible pour aider" les insurgés estimant que leur combat est "le combat de tout musulman qui aime Allah et son messager", selon le centre américain de surveillance de sites islamistes (SITE).
10h42 : Le ministre britannique des Affaire étrangères William Hague s’est dit favorable à "une enquête internationale" sur les "atrocités" commises en Libye.
10h30 : La compagnie aérienne italienne Alitalia suspend ses vols de ligne réguliers sur Tripoli, en raison de "l’aggravation de la situation".
10h27 : Le ministre de la Défense, Alain Juppé, estime que des erreurs diplomatiques "collectives"ont été commises vis-à-vis des régimes autoritaires des pays d’Afrique du Nord, mais que la France n’avait pas de reproche particulier à se faire par rapport au régime libyen.

© Copyright Afrik.com

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire