mardi 22 février 2011

LES GRANDS CHANTIERS DU PRESIDENT BOZIZE

(Le Confident 22/02/2011)

« Je m’engage à servir fidèlement la nation » : tels sont les termes de la prestation de serment que le président Bozizé prononcera le 15 mars prochain si cette date est retenue pour l’investiture.
Ces paroles, prononcées devant les hommes et devant Dieu peuvent changer, selon les sensibilités, les cultures, l’histoire des pays, mais la substance reste au fond la même. Ce fond commun ou ce « noyau dure » qui exprime sans ambigüité le sens noble de tout pouvoir politique est le service de la nation. Les défigurations du pouvoir ou sa transformation en des monstres tels que la dictature, le totalitarisme, le fascisme etc. ne doivent pas faire perdre de vue que le pouvoir politique, légitime et démocratique est un bien commun que le peuple, source de ce pouvoir, délègue à qui elle veut, lors des élections, pour un service. Le service que l’élu doit rendre doit tenir compte des réalités sociales et des préoccupations descentes de la population.
Pour le président Bozizé, il s’agit de faire preuve d’une volonté politique basée sur le principe des biens communs. Comme nous avons tous suivi lors de son précédent quinquennat, des efforts en matière de payement régulier des salaires ont été faits. La tenue régulière d’un conseil de trésorerie, permettra au président Bozizé de voir claire dans la gestion des recettes du trésor public. C’est une nouveauté qui a sa raison d’être, puisque ça évite les dépenses folles et les détournements constatés pendant les régimes des prédécesseurs du président Bozizé. Pour sa réélection, le président doit aller au-delà de ses limites en matière de réalisations et de changements. Ce qui reste à faire se trouve être la résolution des problèmes sociaux.
Servir le bien-être commun
C’est une exigence universelle fortement ressentie que de servir d’abord les intérêts du peuple. Au nom du bien commun, les pouvoirs publics sont tenus de respecter les droits fondamentaux et inaliénables de la personne humaine. Depuis un certain nombre d’année, force est de constater malheureusement que le pouvoir de décision tend à passer des mains des politiques à celle de la finance et de l’économie, surtout par le phénomène de la mondialisation. Le sort des personnes humaines est sacrifié sur l’autel de l’argent, de la spéculation et de trafic de toutes sortes. Au moment où nous sommes, certains Centrafricains crèvent la dalle au fin fond du gouffre, parce qu’on suppose qu’ils sont complices de l’incendie du super marché Rayan. Cette situation laisse perplexe les arguments qui consiste à faire la lumière sur ce sujet. Comment on peut punir des fils du pays qui sont d’ailleurs restés sans appel, ni jugement approprié. Les plus pauvres ont le droit a des soins de santé. Le plus souvent c’est sur ce terrain que les autres dirigeants ont perdus le pouvoir, du fait seulement que l’injustice sociale règne et gagne du terrain dans la plupart des sociétés Africaines.
Le DDR et les droits de l’homme
La petitesse des armes légères contraste grandement avec les dramatiques situations qui résultent de leur emploi irresponsable et inhumain qu’en font les rebelles, les réseaux criminels et parfois aussi les armées régulières. Quand on parle du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR), en pense au retour de la paix sociale et du développement dans les pays post-conflits, ce qui consiste à faire un travail hautement important auprès des ex combattants en collectant toutes les armes et en les détruisant. La République Centrafricaine, longtemps demeuré dans la liste des pays post-conflits, est beaucoup plus considérée par ce problème. Ce problème remonte depuis le régime du président A.F. Patassé, lorsque les mutineries perpétrées entre 1998, jusqu’au coup d’Etat du 28 mai 2001. A cette époque, un nombre important des armes se trouve dans les quartiers où se situe la base arrière des mutins : Fatima, Petevo, Kpetené etc. Lorsque le président Bozizé était au maquis, un nombre des armes, provenant du Tchad, ont envahi le nord-sud de la RCA. C’est le début de l’insécurité et des actes criminels instaurés par le passage des troupes qui ont accompagnées le président Bozizé dans sa conquête du pouvoir entre 2002-2003. Depuis l’accession du président Bozizé au pouvoir, l’insécurité bas son plein dans les arrières pays de la RCA. La présence massive des bandes armées dans les villes telles que Birao, Ndele, et surtout la présence de la RLA dans la Vakaga, demandent une résolution radicale, histoire de mettre un terme aux différentes exactions qui continuent de persister. Pour ce quinquennat, le président a cette obligation de trouver une solution rapide afin d’assurer l’intégrité territoriale de la RCA. L’absence souvent cruelle de la reconnaissance de l’égale dignité et des droits des personnes, des groupes et des sexes provoque des frustrations, des conflits, des injustices qui, à la longue, dégénèrent en des ruptures sanglantes ou irréversibles au sein des familles et des groupes. Cette situation se situe dans le domaine de la violation des droits de l’homme dont le respect qui doit être assuré par l’Etat. La République Centrafricaine ne se limite pas seulement à la capitale, ce ne sont pas seulement les Centrafricains de la capitale qui ont votés pour le président de la république. Et si ceux de la capitale mènent une vie de sécurité, d’assurance et de paix, les autres des provinces ont aussi ce droit d’en bénéficier. Durant son mandat précédent, beaucoup des irrégularités en matière des Droits Humains ont été constatées, notamment avec la disparition des dignes fils de ce pays qui reste jusqu’ici sans suite. La République a perdu maître Goungaye, le colonel Charles Massi et le sergent chef Claude Sanzé. Le plus souvent on dit que des enquêtes sont en cour, mais jamais les parents des victimes n’ont trouvé satisfaction. Il est nécessaire que le président puisse trouver une politique allant dans le sens de la promotion des Droits Humains.
L’éducation, une priorité
La déclaration universelle des droits humains, dans son article 26 paragraphe 1, proclame : « toute personne à droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est obligatoire. L’enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite. Tous les hommes de n’importe quelle race, âge ou condition, possèdent, en tant qu’ils jouissent de la dignité de personne, un droit inaliénable à une éducation qui réponde à leur vocation propre, soit conforme à leur tempérament, à la différence de sexes, à la culture et échanges fraternels avec les autres peuples pour favoriser l’unité nationale véritable et la paix. Pour ce fait, le président doit changer son tir en matière de l’éducation et de la formation professionnelle. Les encadreurs doivent être des personnes de qualité avec un cursus impressionnant avec comme ministre un spécialiste en matière de l’éducation. L’enseignement supérieur doit changer de structure : renforcement de capacité d’accueil des étudiants. Depuis le passage de l’empereur Bokassa sur le pays, la république Centrafricaine ne dispose que d’une seule Université.

Sa Majesté Karlos 1er
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