lundi 18 janvier 2010

Téléphonie mobile : Le Congo accorde une nouvelle licence à Équateur Telecom Congo

Les autorités congolaises ont accordé le 15 janvier à la société Équateur Telecom Congo, filiale du groupe Bintel, une licence devant lui permettre, en tant que quatrième opérateur de téléphonie mobile, d'exploiter le réseau GSM en République du Congo, a expliqué le ministre Moungalla lors de la remise de ladite licence, dont le montant de l'acquisition n'a pas été révélé. « Cela fait suite aux négociations qui se sont déroulées sur plusieurs mois », a-t-il ajouté.

L'arrivée de ce nouvel opérateur de téléphonie mobile s'inscrit dans le cadre du développement de ce secteur créateur d'emplois et dont la contribution au plan économique n'est pas des moindres. L'implantation de cet opérateur devra assurément favoriser une réelle vulgarisation du téléphone mobile au Congo, mais aussi son intégration dans les mœurs des Congolais, avec une plus grande couverture nationale au regard de l'inexistence du téléphone mobile dans certaines localités du pays.
« Les deux considérations qui permettent à un gouvernement responsable de répondre de façon positive à une demande de licence est d'ordre technique, pour ce qui se rapporte à sa capacité d'octroyer des fréquences, et d'ordre économique car notre marché offre un potentiel certain », a expliqué le ministre des Postes.
Déjà installé au Gabon et en Centrafrique, le nouvel opérateur espère apporter en République du Congo ce que les Congolais attendent de la téléphonie mobile. Ces attentes se situent dans la fiabilité du réseau et dans la réduction des coûts d'appels, bien qu'appréciables en comparaison avec d'autres pays d'Afrique. « Le Congo est un pays stable, un pays où la sécurité de l'investissement est assurée. Nous allons donc commencer notre travail tout de suite, afin d'installer le réseau dans le respect du cahier des charges », a indiqué le directeur du groupe Bintel, le docteur Tourba, justifiant le choix porté sur ce pays.
Le secteur des télécommunications compte parmi les déclencheurs identifiés par les institutions financières internationales (Banque mondiale et FMI) pour son atteinte au point d'achèvement de l'initiative pays pauvres très endettés. Secteur créateur d'emplois au niveau national, les autorités congolaises, sous l'égide du ministère de tutelle, ont décidé de le rendre plus rentable avec la mise en place d'un outil chargé de lutter contre la fraude dans ce secteur. L'administration en charge du secteur des télécommunications s'est dotée d'un outil de lutte contre la fraude pour permettre à l'État et aux opérateurs de téléphonies fixe et mobile de mieux maîtriser le trafic téléphonique international entrant.
L'installation de cet outil a été rendue possible grâce au partenariat noué entre la direction générale de l'administration centrale des Postes et Télécommunications et Global Voice Group, une société de droit américain. La décision d'installer ces équipements auprès des opérateurs de la téléphonie (Sotelco, Zain, MTN, Warid...) est liée à des raisons fiscales et au souci de l'État de connaître le nombre des minutes entrantes au Congo. Car, les appels venant de l'étranger échappent au contrôle de l'État, notamment le nombre de minutes entrantes, la nature et la qualité des appels.
Publié le 18-01-2010 Source : brazzaville-adiac.com Auteur : brazzaville-adiac.com

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