R.D.C -Cinq navires portugais de pêche bientôt au port de Matadi

(Xinhuanet 13/04/2011)

KINSHASA -- Cinq navires portugais de pêche de gros tonnage vont arriver dans les tout prochains jours au port de Matadi, dans la province du Bas-Congo, au Sud-Ouest de la RDC, dans le cadre de la relance des activités de pêche sur la côte maritime de la RDC, a-t-on appris mardi de source proche du vice-gouverneur du Bas-Congo, Déo Nkusu Kunzi Bikawa.
Selon la source, c'est ce qui ressort des entretiens qu'a eus le vice-gouverneur Déo Nkusu Kunzi Bikawa, le même mardi, avec une délégation d'hommes d'affaires portugais spécialisés dans le domaine de la pêche et de la transformation des produits de pêche maritime.
Cette délégation, a précisé la source, était venue l'informer du projet de relance des activités de pêche sur la côte maritime de la RDC ainsi que de l'arrivée prochaine de ces navires. Une industrie portugaise de pêche dont l'identité n'a pas été révélée, financera ces activités.
Les industriels portugais mettront également à la portée de la population de la RDC, en général, et du Bas-Congo en particulier, leur expertise dans le domaine de la construction de bateaux de pêche, a souligné la même source.
La pêche sur la côte maritime congolaise, rappelle-t-on, était autrefois exploitée par la défunte PEMARCO (Pêche maritime du Congo), une entreprise victime de l'opération de "zaïrianisation" en 1973 sous la 2ème République. Malgré le peu de côte maritime dont dispose la RDC (40 km sur la côte atlantique), cette entreprise avait pu prospérer.
Actuellement, il n'y a pas de gros investissements dans ce secteur. La plupart des opérateurs économiques qui avaient investi avant la zaïrianisation refusent de réinvestir, particulièrement au niveau de la production. Ils ne s'intéressent qu'à la commercialisation des produits de la pêche.
La RDC possède un potentiel halieutique, évalué à 700.000 tonnes par an. Le lac Tanganyika disposerait à lui seul 40 % des ressources halieutiques du pays. Malgré ce potentiel, la production actuelle est très faible, à environ 250.000 tonnes par an.

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