Une révolution populaire, un putsch au Palais ou la mort du Président Wade. Ce sont les scenarii catastrophiques qui pourraient arriver au cours de l’année 2011 et qui pourraient justifier une élection anticipée. C’est la conviction de Abdoulaye Wilane chargé de la communication du Ps qui animait un débat dimanche dernier sur les enjeux de la Présidentielle de 2012.
Les scenarii catastrophiques imaginés et décrits par M. Wilane vont d’une «ré?volution populaire comme en Tunisie ou Egypte à la mort subite de Wade, en passant par un putsch au Palais». Par conséquent, «les Sé?né?galais doivent être sensibilisés», pour ne pas se retrouver «devant le fait accompli».
«Nous vivons les prémisses de cette révolution populaire», selon Abdoulaye Wilane qui estime que «la mort par immolation de Bocar Bo?coum en est une illustration». Et à son avis, il y a des millions de «Bo?car Bocoum qui vivent la même si?tua?tion au Sénégal, sans espoir». Pour dire que le geste de désespoir de M. Bocoum n’est pas un simple fait divers. «Ce que nous vivons, tout ce que nous subissons peut fai?re le lit d’un soulèvement populaire.»
Par ailleurs, il fait état d’une probable «révolution du Palais», du fait des «contradictions internes au Pds». Et ces éventuels putchistes se?raient «les calots bleus et tous les délinquants qu’on a fait intégrer dans l’Armée, la Police et la Gen?dar?merie». Et le troisième scénario, se?rait «la mort de Wade. Elle a fait l’objet d’intenses rumeurs aux buts inavoués. Mais au-delà de cela, la vérité est que Wade peut mourir à tout moment compte tenu de son âge très avancé». Par conséquent conclut M. Wilane, «la probabilité d’une élection anticipée est forte. Nous travaillons à cela et invitons les Sénégalais à prendre la mesure des enjeux pour être à l’abri de dé?sagréables surprises».
par oumar seydou ba
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