Meilleure Performance Urban/Alternative : India.Arie & Dobet Gnahore - Pearls (Cote d`Ivoire)
La 52ème cérémonie des Grammy Awards vient de s'achever. Première.fr vous propose un bilan de la soirée avec le palmarès complet.
C'est en direct du Staples Center à Los Angeles qu'a eu lieu cette prestigieuse cérémonie.
Entre le décès du créateur des Grammy, Pierre Cossette, l'hommage à Michael Jackson et le soutien pour les victimes du séisme en Haïti, on pouvait s'attendre à une soirée rythmée par une volonté de nous tirer les larmes. Que nenni ! Certes l'émotion était au rendez-vous, mais il ne faut pas oublier que le mot d'ordre des Grammy est de nous en mettre plein la vue.
L'ouverture du show de Lady Gaga en duo avec Elton John donne d'ailleurs immédiatement le ton. Provoquant, rythmé, spectaculaire, Lady Gaga s'impose encore une fois comme une bête de scène ! Côté performance live, on retiendra aussi celle de Pink , éblouissante en acrobate aérienne. Ceux de Beyonce , Eminem ou encore des Black Eyed Peas sont à la hauteur de nos attentes. Bien rock comme on les aime.
Outre une succession de live, la plupart des Grammy ayant été décerné durant le pré-show, la cérémonie n'a pas offert de grandes surprises.
On notera tout de même le très bel hommage à Michael en 3D, que vous pouviez savourer même sans les lunettes, et la présence de ses enfants.
Côté discours, rien de mémorable. Il faut dire qu'avec la règle des 30secondes, les artistes ont tendance à aller droit au but à présent ou a se taire dès que l'orchestre prend le dessus.
Si la cérémonie dure si longtemps au final, c'est uniquement à l'aide aux innombrables coupures publicitaires.
Au niveau des récompenses, les favoris sont bien présents dans le palmarès.
Beyonce repart avec 4 Grammy, Lady Gaga en a 2 et les Black Eyed Peas 3. La grande gagnante, bien qu'ex-aequo au niveau du nombre de récompenses avec Beyonce, reste tout de même Taylor Swift. On note aussi les victoires plus discrètes de Kings Of Leon, Eminem, Jay-Z (2 Grammy chacun) et Green Day (1 Grammy).
http://musique.premiere.fr
dimanche 31 janvier 2010
vendredi 29 janvier 2010
Reconstruire Port-au-Prince à 75 %
L'adjoint de l'envoyé spécial de l'ONU pour Haïti, Paul Farmer, estime que 75 % de la ville de Port-au-Prince devra être reconstruite à la suite du tremblement de terre du 12 janvier.
M. Farmer a fait cette déclaration en réponse à une question que lui posait le président de la commission sénatoriale des affaires étrangères des États-Unis, John Kerry.
Le bras droit de Bill Clinton appelle à la création d'un fonds de relance d'Haïti, dont la caisse pourrait être gérée, par exemple, par la Banque interaméricaine de développement.
« Un tel fonds pourrait être géré [...] avec des partenaires comme l'ONU et le gouvernement haïtien de manière à concevoir et mettre en oeuvre un plan de relance qui serait coordonné au niveau national et local », a indiqué M. Farmer.
Les gouvernements d'une dizaine de pays, dont le Canada, les États-Unis, le Brésil et la France, et des représentants de l'ONU et d'organisations non gouvernementales se sont rencontrés lundi à Montréal dans le but de planifier leur aide à Haïti.
Le premier ministre Harper a souligné à cette occasion que la reconstruction d'Haïti s'étendrait au moins sur 10 ans.
Le premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive a dit qu'il faudrait au moins quatre ans pour qu'Haïti revienne à la situation qui prévalait avant le 12 janvier. Une situation qui était déjà inacceptable, a-t-il précisé.
Les bailleurs de fonds d'Haïti n'ont pas annoncé de nouvelles sommes destinées à la reconstruction du pays à cette occasion. Une évaluation complète de la situation doit être effectuée avant que des chiffres soient avancés, ont-ils expliqué.
Les participants à la conférence de Montréal ont convenu de se rencontrer à nouveau au mois de mars, au siège social de l'ONU, pour faire le point sur la situation.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse
M. Farmer a fait cette déclaration en réponse à une question que lui posait le président de la commission sénatoriale des affaires étrangères des États-Unis, John Kerry.
Le bras droit de Bill Clinton appelle à la création d'un fonds de relance d'Haïti, dont la caisse pourrait être gérée, par exemple, par la Banque interaméricaine de développement.
« Un tel fonds pourrait être géré [...] avec des partenaires comme l'ONU et le gouvernement haïtien de manière à concevoir et mettre en oeuvre un plan de relance qui serait coordonné au niveau national et local », a indiqué M. Farmer.
Les gouvernements d'une dizaine de pays, dont le Canada, les États-Unis, le Brésil et la France, et des représentants de l'ONU et d'organisations non gouvernementales se sont rencontrés lundi à Montréal dans le but de planifier leur aide à Haïti.
Le premier ministre Harper a souligné à cette occasion que la reconstruction d'Haïti s'étendrait au moins sur 10 ans.
Le premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive a dit qu'il faudrait au moins quatre ans pour qu'Haïti revienne à la situation qui prévalait avant le 12 janvier. Une situation qui était déjà inacceptable, a-t-il précisé.
Les bailleurs de fonds d'Haïti n'ont pas annoncé de nouvelles sommes destinées à la reconstruction du pays à cette occasion. Une évaluation complète de la situation doit être effectuée avant que des chiffres soient avancés, ont-ils expliqué.
Les participants à la conférence de Montréal ont convenu de se rencontrer à nouveau au mois de mars, au siège social de l'ONU, pour faire le point sur la situation.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse
Cameroun : Paul Le Guen, "Il n’est pas question pour moi de démissionner"
L’entraîneur des Lions Indomptables dresse le bilan de la participation du Cameroun à la Coupe d’Afrique des Nations d’où les Lions ont été éliminés lundi.
Propos liminaires de l’entraîneur au cours de la conférence de presse tenue hier au Hilton hôtel de Yaoundé.
Je trouve que c’est le bon moment pour faire un petit point sur l’évolution de l’équipe nationale, puisqu’on est à la fin de la Can, pour ce qui nous concerne. On a été éliminés en quart de finale et il me semble nécessaire de faire un petit point et un petit bilan sur le parcours depuis le début de la Can, mais surtout depuis quelques mois. Je suis arrivé un milieu de l’été (le 27 juin 2009, ndlr) et en ce moment, l’équipe était en difficulté. Il fallait d’abord chercher à se qualifier pour cette Can, mais ce n’était pas évident pour la Coupe Du Monde.
L’objectif a été atteint, on a réussi à se qualifier. Mon premier objectif quand je suis arrivé était de donner confiance à cette équipe, de constituer rapidement une équipe type avec beaucoup de stabilité pour remporter les quatre matchs décisifs que nous avions pour nous qualifier. C’est dans cet état d’esprit que j’ai abordé le match amical contre l’Autriche.
Et l’équipe qui a joué les matchs suivants contre le Togo, contre le Maroc et contre le Gabon était dans la lignée de celle que j’avais constitué pour jouer contre l’Autriche. On a gagné ces matchs là parce qu’on avait réussi à créer un climat en mettant beaucoup de discipline autour de l’équipe et à convaincre les joueurs qu’ils étaient capables d’atteindre leur objectif. On a gagné au Gabon, on a gagné nos matchs à domicile et au Maroc. Cet objectif a été atteint même s’il paraissait impossible au départ.
Ensuite, il y avait l’objectif de la Can. On est allé en Angola avec un double objectif: celui de gagner la Can, de faire le meilleur parcours possible et aussi de préparer la Coupe du Monde. Je savais pertinemment que l’équipe que j’avais constituée avant la Can allait devoir bouger pour atteindre ce double objectif, parce que je savais qu’il y avait des insuffisances; une nécessité de régénérer l’équipe et d’y apporter quelques modifications en admettant des jeunes éléments.
C’est ce que j’ai essayé de faire pour la Can. Ça pouvait porter quelques risques, mais je savais que je pouvais les courir pour faire bouger les choses et pour donner une nouvelle ambition à cette équipe à court terme et moyen terme. Je considérais et je considère toujours qu’il y avait largement autant de risques en gardant les choses telles qu’elles étaient, et le début de la compétition me l’a confirmé. Il y avait autant de risques à garder les choses qu’à les faire bouger. Il était nécessaire de prendre des initiatives.
Ces initiatives sont venues au Gabon, après le deuxième match. Je pense que le match contre l’Egypte, même si nous l’avons perdu, m’a donné raison, c'est-à-dire qu’on a fait un bon match; il nous a manqué un peu de réussite, de concentration, mais sachez que je n’ai aucun regret et que j’assume en tant qu’entraîneur et en tant que sélectionneur ces choix et cette ligne de conduite. Je compte améliorer les choses de façon durable sans forcement faire des coups, mais pour que le football camerounais puisse avoir une sélection performante durant les années qui viennent. Il faut faire bouger les choses, mettre les joueurs en concurrence, faire vivre cette équipe de la façon la plus disciplinée possible. Cela demande un peu de courage et d’audace, mais j’en ai.
La prestation des Lions à la Can…
Je ne considère pas que ce fut un échec. Il y a six mois, on était en situation difficile et je pense qu’on a remonté la pente. Aujourd’hui, mon objectif est de continuer le travail, c'est-à-dire obtenir un mélange d’expérience et de jeunesse dans cette équipe, qui puisse lui permettre d’être ambitieuse. Les deux premiers matchs ont été décevants à mes yeux et je me devais d’apporter du sang frais. C’est ce que j’ai fait. Je n’ai aucun regret, sauf celui de n’avoir pas pu vaincre l’Egypte. Certains estiment que j’ai tâtonné. Tâtonner pour moi c’est faire bouger les choses pour améliorer l’équipe.
Sur la prestation d’Idriss Carlos Kameni sur l’ensemble de la compétition…
Carlos Kameni a fait de très bons matchs en éliminatoires, j’ai observé ses matchs avec l’Espanyol de Barcelone. Je regarde les matchs des joueurs que je sélectionne et durant cette période, il m’a paru être en forme et le N°1 logique de la sélection camerounaise. Lorsque je commence une compétition, j’établis une hiérarchie des gardiens: N°1, N°2, N°3. Je considère que le poste de gardien est spécifique, c'est-à-dire qu’il nécessite de la confiance sur la durée et je ne suis pas du genre à sanctionner pour une, voire deux erreurs, un gardien de but sur une compétition.
Par contre, un gardien, sur un moyen terme, est comme les autres joueurs, c'est-à-dire qu’il doit être mis en compétition, sinon les autres se décourageraient, sinon ce serait abandonner l’essence même du fonctionnement d’un groupe: la concurrence. Pendant cette compétition, j’ai appliqué cette méthode. On va commencer une autre, je réfléchirai et je procéderai de la même façon avec celui qui sera choisi.
Vous ne pouvez pas non plus être une girouette. J’ajouterais que, dans ma réflexion, il y avait un élément supplémentaire: j’ai parlé de régénération nécessaire du groupe. Je ne voulais pas non plus aller trop loin dans les changements, c'est-à-dire que dans ces changements, si j’ajoutais le poste de gardien de buts, j’en rajoutais à ce changement qui était déjà considérable. Or, je voulais aller dans la stabilité et c’est ce qui m’a conduit à maintenir Carlos. On est arrivé à la fin de la Can et, de façon logique, j’en tire des conclusions, ou alors, je vais en tirer des conclusions.
Binya, plutôt qu’Elokobi pour remplacer Assou Ekotto…
Ce sont des choix de sélectionneur. Lorsque Assou Ekotto se blesse, j’ai la nouvelle et je suivais depuis quelques semaines le parcours d’Elokobi, Elokobi a beaucoup joué en début de championnat avec plus ou moins de bonheur, mais il a moins joué durant la deuxième partie du championnat, il a moins souvent été titulaire. J’ai pu l’observer, il n’a pas d’expérience au niveau international. J’ai préféré prendre un joueur qui connaissait mieux le groupe, qui connaissait les autres joueurs. J’ai préféré pendre Binya pour plus de sécurité. Je vais continuer à suivre Elokobi.
Au sujet de la préparation de l’équipe nationale avant la Can…
On s’est préparé en sept jours, bien moins que beaucoup d’autres. En fait, on n’était pas dans la même situation que tous les autres, c'est-à-dire que beaucoup de nos joueurs jouent en Europe dans des clubs importants. Lorsque vous décidez de les enlever d’un club de façon précoce, les joueurs peuvent être démotivés et ne pas accepter cette décision. Je prends un exemple: j’avais deux joueurs engagés dans des matchs le 6 janvier; Alexandre Song à Arsenal et Samuel Eto’o à l’Inter de Milan contre le Chievo Veron.
Les deux clubs se sont manifestés pour garder ces joueurs. Les joueurs m’ont appelé et, dans les deux cas, j’ai refusé. On a donc décidé de commencer le stage le 4 et je ne trouve pas que ça ait pénalisé de quelque manière que ce soit l’équipe du Cameroun pour la Can. Les joueurs ont joué pour beaucoup et je ne pense pas, pour ce qui est de l’Egypte, que ce soit une raison pour cette défaite. On était au dessus de l’adversaire. Je m’étais préparé à ce genre de critique, mais il n’y avait pas une autre décision. On a fait un très bon stage, on avait des journées à deux séances d’entraînement au Kenya et on a fait un très bon match amical, avec la manière. On a fait des erreurs, mais je ne pense pas que ce soit la préparation qui nous a pénalisés.
Paul Le Guen peut-il démissionner?
J’ai pris le Cameroun dernier de son groupe lors des éliminatoires et le Cameroun a pu se qualifier à la Can et à la Coupe du Monde. Il n’est pas question pour moi de rendre mon tablier. Pourquoi je le rendrais? Vous vous rendez compte? Moi j’ai pris l’équipe dernière de son groupe et vous me demandez de rendre mon tablier? Je suis autrement plus combatif et je suis autrement plus déterminé. Je suis très déterminé.
Les postes de Rigobert Song et Gérémi Njitap menacés?
Je l’ai dit et je le redis avec force : il ne faut pas avoir la mémoire courte, il ne faut pas jeter des joueurs sous prétexte d’impressions, sous prétexte d’un match raté. Rigobert Song et Gérémi Njitap méritent le plus grand respect. Ce sont les joueurs qui ont qualifié le Cameroun à la Can et à la Coupe du Monde. Ils étaient tous deux titulaires lors des éliminatoires.
Que n’aurait-on pas dit si je n’avais pas enchaîné avec ces joueurs-là pour la Can? Ces joueurs méritent le respect. Ils méritent le respect du public et je pense, celui de la presse. Il est demandé au sélectionneur de faire la meilleure équipe possible, je ne suis guidé que par ça. J’ai la chance d’être totalement indépendant. Le ministre des Sports, le président de la Fédération me disent tout le temps: vous êtes indépendant, vous faites vos choix de façon tranquille, sans pression. Je fais mon travail sans me préoccuper de ce qui va se dire, de ce qui va s’écrire.
Je le fais avec force, avec conviction mais en respectant les joueurs, en respectant leur carrière et leur passé. J’ai été joueur, je comprends la psychologie des joueurs, je suis à leur écoute, même si je suis le décideur. Je pense que les gens ont tort de tenir un discours méprisant à l’égard de Rigobert Sont et Gérémi Njitap. J’ai pour eux un profond respect. J’ai convoqué Gérémi sur quatre critères essentiels: son expérience, son importance au sein du groupe, ses prestations avec l’équipe nationale et ses prestations en club. Quand on est entraîneur, il faut être exigeant, il faut tout observer, mais il ne faut jamais être humiliant, ne pas abandonner ce que les joueurs ont apporté. C’est un joueur important pour la sélection, mais il va devoir le rester pour se maintenir en équipe nationale.
Un pacte avec Samuel Eto’o?
N’ayez pas la mémoire courte. Samuel Eto’o s’est beaucoup investi dans cette équipe. Depuis que j’ai pris l’équipe, il est le capitaine et il a marqué des buts décisifs lors des éliminatoires. Je pense à son but au Gabon, son but ici. Durant la Can aussi, il a marqué des buts. A un moment donné, il faut arrêter. Le Cameroun a un joueur qui est parmi les meilleurs joueurs au monde et je ne sais pas ce qu’on lui demande en plus. Il s’investit beaucoup, il aime son pays, il porte fièrement le maillot du Cameroun et il faut que les Camerounais aient conscience de la chance qu’ils ont d’avoir Samuel Eto’o. Moi, j’ai la chance de l’avoir dans mon effectif, alors comment m’en priver? On me demande de le sortir de l’équipe? C’est l’un des dix meilleurs joueurs du monde !
Au sujet de la régénération de l’Equipe…
L’équipe ne peut certainement pas être revue à 100%; je ne peux tout de même pas changer les 22 joueurs qui ont pris part à la Can. Mon axe de travail d’ici la Coupe du Monde, c’est de poursuivre ce qui a été fait jusqu’ici, avec la manière. Là, j’ai intégré des jeunes qui ont montré qu’ils pouvaient répondre à l’appel de leur sélection.
Je vais poursuivre dans cette voix, continuer à aller dans les stades pour trouver d’autres joueurs capables d’apporter du leur pour faire avancer les choses. C’est de cette façon que j’ai eu le sentiment que Mandjeck et Enoh pouvaient devenir des titulaires potentiels. Je vais organiser, avec le staff technique, un stage a rassemblant les meilleurs joueurs du Cameroun et on va les évaluer, les mettre en situation de match, car, je veux savoir si certains d’entre eux sont en mesure de concurrencer ceux qui sont déjà en Europe.
Je vais surtout être attentif au parcours des joueurs que j’ai déjà appelés parce que, pour beaucoup, ils m’ont donné satisfaction. Je vais également regarder ceux qui n’ont pas pu jouer, ou ceux qui n’ont pas pu venir. Je pense à Assou Ekotto, qui est blessé, mais qui est susceptible de revenir; je vais être attentif au parcours de Bassong. Je vais prendre du temps, je vais tout faire pour avoir de bons rapports avec les entraîneurs locaux, afin d’en tirer le meilleur à travers de bonnes informations. Nous avons été attentifs jusqu’ici aux joueurs locaux. Ce n’est pas parce qu’on ne retient pas un joueur qu’on n’est pas attentif. Jusqu’à présent, on n’a pas considéré qu’un joueur puisse intégrer l’équipe.
Ses piges à Canal +
Je n’ai jamais travaillé pour Canal Horizons. J’ai travaillé pour Canal + et ça me permet de voir beaucoup de matchs européens et je n’ai pas quitté la conférence de presse (après le match Egypte – Cameroun, ndlr) pour aller voir Canal Horizons. Je suis allé voir Orange, partenaire de la Caf pour laquelle travaille Claude Le Roy. On a écrit que j’ai quitté la conférence de presse pour aller à Canal +. Sachez que Claude Le Roy travaille pour Orange, partenaire de la Can et il est du devoir de chaque sélectionneur de passer sur le studio d’Orange. Je suis prêt à lire et à écouter toutes les critiques. Prenez le renseignement à Canal +, je décline plusieurs propositions parce que je leur dis que je me consacre aux Lions. Ecrivez-le, mais quand vous l’écrivez, ayez des arguments et des faits précis.
Sur la non-sélection de Sébastien Bassong…
J’ai regardé un maximum de matchs qu’il a joués avant la Can. Je l’ai sélectionné pour le match contre l’Autriche, il a débuté au Gabon, mais souvenez-vous, après quelques minutes, il s’est blessé et ensuite, j’ai réintégré Rigobert Song et Rigobert m’a donné une totale satisfaction. Je suis donc reparti avec la charnière Nkoulou-Song de façon logique, puisqu’elle avait donné satisfaction durant les éliminatoires.
J’ai appelé Sébastien Bassong en début décembre et on a eu une conversation d’une dizaine de minutes. Je lui ai expliqué que j’allais repartir avec cette charnière, je lui ai expliqué que je préférais le laisser dans son club, plutôt que de le prendre en sélection pendant la Can, mais que je restais attentif à son parcours. On a eu un échange tout à fait courtois et je le relancerais. Son absence est aussi due au fait que son parcours pendant les éliminatoires n’a pas été chanceux pour lui: il a eu deux ou trois blessures consécutives, ce qui ne lui a pas permis de s’imposer avec les Lions.
Sur les cas Matip, Ngog, etc.
Je vais continuer à suivre Matip et j’ai demandé au ministre des Sports et au président de la Fécafoot de tout faire pour que la situation soit éclaircie par rapport à ce joueur. Les autres joueurs camerounais qui évoluent en Europe, je les suis aussi. Concernant David Ngog, il a été approché, mais il n’a pas clairement affiché son intention de jouer pour le Cameroun. J’attends son point de vue. Quant aux autres joueurs camerounais, je les suis.
Sur la préparation de la Coupe du Monde…
Nous allons disputer un match amical contre l’Italie à Monaco le 3 mars; c’est la seule date internationale libre avant la mi-mai, à la fin des championnats. Du 16 au 23 mai, il y a une semaine pendant laquelle les joueurs doivent être libres, c’est une décision de la Fifa. On aura donc un match amical international en début mars, ensuite, à partir du 24 mai, nous allons rassembler les joueurs jusqu’en mi-juin et nous allons préparer la Coupe du Monde du mieux possible. A un moment donné, il faut être lucide.
La Coupe du Monde rassemble les 32 meilleures équipes du monde. Obtenir un meilleur résultat que les quarts de finale à cette compétition est pensable, mais est-ce choquant de dire qu’aller en quarts de finale de Coupe du Monde est déjà formidable? J’ai l’espoir de faire mieux, mais il faut être objectif et lucide. Il y a six mois, l’équipe du Cameroun était dernière de sa poule de qualification pour la Can et la Coupe du Monde et aujourd’hui, on me parle d’un objectif supérieur à celui des quarts de finale… Parfois, j’ai l’impression qu’on perd un peu la raison. On va essayer de faire mieux qu’un quart de finale, mais il ne faut pas avoir la mémoire courte.
Publié le 29-01-2010 Source : cameroon-info.net Auteur : cameroon-info.net
Propos liminaires de l’entraîneur au cours de la conférence de presse tenue hier au Hilton hôtel de Yaoundé.
Je trouve que c’est le bon moment pour faire un petit point sur l’évolution de l’équipe nationale, puisqu’on est à la fin de la Can, pour ce qui nous concerne. On a été éliminés en quart de finale et il me semble nécessaire de faire un petit point et un petit bilan sur le parcours depuis le début de la Can, mais surtout depuis quelques mois. Je suis arrivé un milieu de l’été (le 27 juin 2009, ndlr) et en ce moment, l’équipe était en difficulté. Il fallait d’abord chercher à se qualifier pour cette Can, mais ce n’était pas évident pour la Coupe Du Monde.
L’objectif a été atteint, on a réussi à se qualifier. Mon premier objectif quand je suis arrivé était de donner confiance à cette équipe, de constituer rapidement une équipe type avec beaucoup de stabilité pour remporter les quatre matchs décisifs que nous avions pour nous qualifier. C’est dans cet état d’esprit que j’ai abordé le match amical contre l’Autriche.
Et l’équipe qui a joué les matchs suivants contre le Togo, contre le Maroc et contre le Gabon était dans la lignée de celle que j’avais constitué pour jouer contre l’Autriche. On a gagné ces matchs là parce qu’on avait réussi à créer un climat en mettant beaucoup de discipline autour de l’équipe et à convaincre les joueurs qu’ils étaient capables d’atteindre leur objectif. On a gagné au Gabon, on a gagné nos matchs à domicile et au Maroc. Cet objectif a été atteint même s’il paraissait impossible au départ.
Ensuite, il y avait l’objectif de la Can. On est allé en Angola avec un double objectif: celui de gagner la Can, de faire le meilleur parcours possible et aussi de préparer la Coupe du Monde. Je savais pertinemment que l’équipe que j’avais constituée avant la Can allait devoir bouger pour atteindre ce double objectif, parce que je savais qu’il y avait des insuffisances; une nécessité de régénérer l’équipe et d’y apporter quelques modifications en admettant des jeunes éléments.
C’est ce que j’ai essayé de faire pour la Can. Ça pouvait porter quelques risques, mais je savais que je pouvais les courir pour faire bouger les choses et pour donner une nouvelle ambition à cette équipe à court terme et moyen terme. Je considérais et je considère toujours qu’il y avait largement autant de risques en gardant les choses telles qu’elles étaient, et le début de la compétition me l’a confirmé. Il y avait autant de risques à garder les choses qu’à les faire bouger. Il était nécessaire de prendre des initiatives.
Ces initiatives sont venues au Gabon, après le deuxième match. Je pense que le match contre l’Egypte, même si nous l’avons perdu, m’a donné raison, c'est-à-dire qu’on a fait un bon match; il nous a manqué un peu de réussite, de concentration, mais sachez que je n’ai aucun regret et que j’assume en tant qu’entraîneur et en tant que sélectionneur ces choix et cette ligne de conduite. Je compte améliorer les choses de façon durable sans forcement faire des coups, mais pour que le football camerounais puisse avoir une sélection performante durant les années qui viennent. Il faut faire bouger les choses, mettre les joueurs en concurrence, faire vivre cette équipe de la façon la plus disciplinée possible. Cela demande un peu de courage et d’audace, mais j’en ai.
La prestation des Lions à la Can…
Je ne considère pas que ce fut un échec. Il y a six mois, on était en situation difficile et je pense qu’on a remonté la pente. Aujourd’hui, mon objectif est de continuer le travail, c'est-à-dire obtenir un mélange d’expérience et de jeunesse dans cette équipe, qui puisse lui permettre d’être ambitieuse. Les deux premiers matchs ont été décevants à mes yeux et je me devais d’apporter du sang frais. C’est ce que j’ai fait. Je n’ai aucun regret, sauf celui de n’avoir pas pu vaincre l’Egypte. Certains estiment que j’ai tâtonné. Tâtonner pour moi c’est faire bouger les choses pour améliorer l’équipe.
Sur la prestation d’Idriss Carlos Kameni sur l’ensemble de la compétition…
Carlos Kameni a fait de très bons matchs en éliminatoires, j’ai observé ses matchs avec l’Espanyol de Barcelone. Je regarde les matchs des joueurs que je sélectionne et durant cette période, il m’a paru être en forme et le N°1 logique de la sélection camerounaise. Lorsque je commence une compétition, j’établis une hiérarchie des gardiens: N°1, N°2, N°3. Je considère que le poste de gardien est spécifique, c'est-à-dire qu’il nécessite de la confiance sur la durée et je ne suis pas du genre à sanctionner pour une, voire deux erreurs, un gardien de but sur une compétition.
Par contre, un gardien, sur un moyen terme, est comme les autres joueurs, c'est-à-dire qu’il doit être mis en compétition, sinon les autres se décourageraient, sinon ce serait abandonner l’essence même du fonctionnement d’un groupe: la concurrence. Pendant cette compétition, j’ai appliqué cette méthode. On va commencer une autre, je réfléchirai et je procéderai de la même façon avec celui qui sera choisi.
Vous ne pouvez pas non plus être une girouette. J’ajouterais que, dans ma réflexion, il y avait un élément supplémentaire: j’ai parlé de régénération nécessaire du groupe. Je ne voulais pas non plus aller trop loin dans les changements, c'est-à-dire que dans ces changements, si j’ajoutais le poste de gardien de buts, j’en rajoutais à ce changement qui était déjà considérable. Or, je voulais aller dans la stabilité et c’est ce qui m’a conduit à maintenir Carlos. On est arrivé à la fin de la Can et, de façon logique, j’en tire des conclusions, ou alors, je vais en tirer des conclusions.
Binya, plutôt qu’Elokobi pour remplacer Assou Ekotto…
Ce sont des choix de sélectionneur. Lorsque Assou Ekotto se blesse, j’ai la nouvelle et je suivais depuis quelques semaines le parcours d’Elokobi, Elokobi a beaucoup joué en début de championnat avec plus ou moins de bonheur, mais il a moins joué durant la deuxième partie du championnat, il a moins souvent été titulaire. J’ai pu l’observer, il n’a pas d’expérience au niveau international. J’ai préféré prendre un joueur qui connaissait mieux le groupe, qui connaissait les autres joueurs. J’ai préféré pendre Binya pour plus de sécurité. Je vais continuer à suivre Elokobi.
Au sujet de la préparation de l’équipe nationale avant la Can…
On s’est préparé en sept jours, bien moins que beaucoup d’autres. En fait, on n’était pas dans la même situation que tous les autres, c'est-à-dire que beaucoup de nos joueurs jouent en Europe dans des clubs importants. Lorsque vous décidez de les enlever d’un club de façon précoce, les joueurs peuvent être démotivés et ne pas accepter cette décision. Je prends un exemple: j’avais deux joueurs engagés dans des matchs le 6 janvier; Alexandre Song à Arsenal et Samuel Eto’o à l’Inter de Milan contre le Chievo Veron.
Les deux clubs se sont manifestés pour garder ces joueurs. Les joueurs m’ont appelé et, dans les deux cas, j’ai refusé. On a donc décidé de commencer le stage le 4 et je ne trouve pas que ça ait pénalisé de quelque manière que ce soit l’équipe du Cameroun pour la Can. Les joueurs ont joué pour beaucoup et je ne pense pas, pour ce qui est de l’Egypte, que ce soit une raison pour cette défaite. On était au dessus de l’adversaire. Je m’étais préparé à ce genre de critique, mais il n’y avait pas une autre décision. On a fait un très bon stage, on avait des journées à deux séances d’entraînement au Kenya et on a fait un très bon match amical, avec la manière. On a fait des erreurs, mais je ne pense pas que ce soit la préparation qui nous a pénalisés.
Paul Le Guen peut-il démissionner?
J’ai pris le Cameroun dernier de son groupe lors des éliminatoires et le Cameroun a pu se qualifier à la Can et à la Coupe du Monde. Il n’est pas question pour moi de rendre mon tablier. Pourquoi je le rendrais? Vous vous rendez compte? Moi j’ai pris l’équipe dernière de son groupe et vous me demandez de rendre mon tablier? Je suis autrement plus combatif et je suis autrement plus déterminé. Je suis très déterminé.
Les postes de Rigobert Song et Gérémi Njitap menacés?
Je l’ai dit et je le redis avec force : il ne faut pas avoir la mémoire courte, il ne faut pas jeter des joueurs sous prétexte d’impressions, sous prétexte d’un match raté. Rigobert Song et Gérémi Njitap méritent le plus grand respect. Ce sont les joueurs qui ont qualifié le Cameroun à la Can et à la Coupe du Monde. Ils étaient tous deux titulaires lors des éliminatoires.
Que n’aurait-on pas dit si je n’avais pas enchaîné avec ces joueurs-là pour la Can? Ces joueurs méritent le respect. Ils méritent le respect du public et je pense, celui de la presse. Il est demandé au sélectionneur de faire la meilleure équipe possible, je ne suis guidé que par ça. J’ai la chance d’être totalement indépendant. Le ministre des Sports, le président de la Fédération me disent tout le temps: vous êtes indépendant, vous faites vos choix de façon tranquille, sans pression. Je fais mon travail sans me préoccuper de ce qui va se dire, de ce qui va s’écrire.
Je le fais avec force, avec conviction mais en respectant les joueurs, en respectant leur carrière et leur passé. J’ai été joueur, je comprends la psychologie des joueurs, je suis à leur écoute, même si je suis le décideur. Je pense que les gens ont tort de tenir un discours méprisant à l’égard de Rigobert Sont et Gérémi Njitap. J’ai pour eux un profond respect. J’ai convoqué Gérémi sur quatre critères essentiels: son expérience, son importance au sein du groupe, ses prestations avec l’équipe nationale et ses prestations en club. Quand on est entraîneur, il faut être exigeant, il faut tout observer, mais il ne faut jamais être humiliant, ne pas abandonner ce que les joueurs ont apporté. C’est un joueur important pour la sélection, mais il va devoir le rester pour se maintenir en équipe nationale.
Un pacte avec Samuel Eto’o?
N’ayez pas la mémoire courte. Samuel Eto’o s’est beaucoup investi dans cette équipe. Depuis que j’ai pris l’équipe, il est le capitaine et il a marqué des buts décisifs lors des éliminatoires. Je pense à son but au Gabon, son but ici. Durant la Can aussi, il a marqué des buts. A un moment donné, il faut arrêter. Le Cameroun a un joueur qui est parmi les meilleurs joueurs au monde et je ne sais pas ce qu’on lui demande en plus. Il s’investit beaucoup, il aime son pays, il porte fièrement le maillot du Cameroun et il faut que les Camerounais aient conscience de la chance qu’ils ont d’avoir Samuel Eto’o. Moi, j’ai la chance de l’avoir dans mon effectif, alors comment m’en priver? On me demande de le sortir de l’équipe? C’est l’un des dix meilleurs joueurs du monde !
Au sujet de la régénération de l’Equipe…
L’équipe ne peut certainement pas être revue à 100%; je ne peux tout de même pas changer les 22 joueurs qui ont pris part à la Can. Mon axe de travail d’ici la Coupe du Monde, c’est de poursuivre ce qui a été fait jusqu’ici, avec la manière. Là, j’ai intégré des jeunes qui ont montré qu’ils pouvaient répondre à l’appel de leur sélection.
Je vais poursuivre dans cette voix, continuer à aller dans les stades pour trouver d’autres joueurs capables d’apporter du leur pour faire avancer les choses. C’est de cette façon que j’ai eu le sentiment que Mandjeck et Enoh pouvaient devenir des titulaires potentiels. Je vais organiser, avec le staff technique, un stage a rassemblant les meilleurs joueurs du Cameroun et on va les évaluer, les mettre en situation de match, car, je veux savoir si certains d’entre eux sont en mesure de concurrencer ceux qui sont déjà en Europe.
Je vais surtout être attentif au parcours des joueurs que j’ai déjà appelés parce que, pour beaucoup, ils m’ont donné satisfaction. Je vais également regarder ceux qui n’ont pas pu jouer, ou ceux qui n’ont pas pu venir. Je pense à Assou Ekotto, qui est blessé, mais qui est susceptible de revenir; je vais être attentif au parcours de Bassong. Je vais prendre du temps, je vais tout faire pour avoir de bons rapports avec les entraîneurs locaux, afin d’en tirer le meilleur à travers de bonnes informations. Nous avons été attentifs jusqu’ici aux joueurs locaux. Ce n’est pas parce qu’on ne retient pas un joueur qu’on n’est pas attentif. Jusqu’à présent, on n’a pas considéré qu’un joueur puisse intégrer l’équipe.
Ses piges à Canal +
Je n’ai jamais travaillé pour Canal Horizons. J’ai travaillé pour Canal + et ça me permet de voir beaucoup de matchs européens et je n’ai pas quitté la conférence de presse (après le match Egypte – Cameroun, ndlr) pour aller voir Canal Horizons. Je suis allé voir Orange, partenaire de la Caf pour laquelle travaille Claude Le Roy. On a écrit que j’ai quitté la conférence de presse pour aller à Canal +. Sachez que Claude Le Roy travaille pour Orange, partenaire de la Can et il est du devoir de chaque sélectionneur de passer sur le studio d’Orange. Je suis prêt à lire et à écouter toutes les critiques. Prenez le renseignement à Canal +, je décline plusieurs propositions parce que je leur dis que je me consacre aux Lions. Ecrivez-le, mais quand vous l’écrivez, ayez des arguments et des faits précis.
Sur la non-sélection de Sébastien Bassong…
J’ai regardé un maximum de matchs qu’il a joués avant la Can. Je l’ai sélectionné pour le match contre l’Autriche, il a débuté au Gabon, mais souvenez-vous, après quelques minutes, il s’est blessé et ensuite, j’ai réintégré Rigobert Song et Rigobert m’a donné une totale satisfaction. Je suis donc reparti avec la charnière Nkoulou-Song de façon logique, puisqu’elle avait donné satisfaction durant les éliminatoires.
J’ai appelé Sébastien Bassong en début décembre et on a eu une conversation d’une dizaine de minutes. Je lui ai expliqué que j’allais repartir avec cette charnière, je lui ai expliqué que je préférais le laisser dans son club, plutôt que de le prendre en sélection pendant la Can, mais que je restais attentif à son parcours. On a eu un échange tout à fait courtois et je le relancerais. Son absence est aussi due au fait que son parcours pendant les éliminatoires n’a pas été chanceux pour lui: il a eu deux ou trois blessures consécutives, ce qui ne lui a pas permis de s’imposer avec les Lions.
Sur les cas Matip, Ngog, etc.
Je vais continuer à suivre Matip et j’ai demandé au ministre des Sports et au président de la Fécafoot de tout faire pour que la situation soit éclaircie par rapport à ce joueur. Les autres joueurs camerounais qui évoluent en Europe, je les suis aussi. Concernant David Ngog, il a été approché, mais il n’a pas clairement affiché son intention de jouer pour le Cameroun. J’attends son point de vue. Quant aux autres joueurs camerounais, je les suis.
Sur la préparation de la Coupe du Monde…
Nous allons disputer un match amical contre l’Italie à Monaco le 3 mars; c’est la seule date internationale libre avant la mi-mai, à la fin des championnats. Du 16 au 23 mai, il y a une semaine pendant laquelle les joueurs doivent être libres, c’est une décision de la Fifa. On aura donc un match amical international en début mars, ensuite, à partir du 24 mai, nous allons rassembler les joueurs jusqu’en mi-juin et nous allons préparer la Coupe du Monde du mieux possible. A un moment donné, il faut être lucide.
La Coupe du Monde rassemble les 32 meilleures équipes du monde. Obtenir un meilleur résultat que les quarts de finale à cette compétition est pensable, mais est-ce choquant de dire qu’aller en quarts de finale de Coupe du Monde est déjà formidable? J’ai l’espoir de faire mieux, mais il faut être objectif et lucide. Il y a six mois, l’équipe du Cameroun était dernière de sa poule de qualification pour la Can et la Coupe du Monde et aujourd’hui, on me parle d’un objectif supérieur à celui des quarts de finale… Parfois, j’ai l’impression qu’on perd un peu la raison. On va essayer de faire mieux qu’un quart de finale, mais il ne faut pas avoir la mémoire courte.
Publié le 29-01-2010 Source : cameroon-info.net Auteur : cameroon-info.net
RDC : Le gouvernement remet un chèque de 2,5 millions USD pour Haïti
Le Premier ministre Adolphe Muzito a remis, jeudi à Kinshasa, un chèque de 2,5 millions de dollars au représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Alan Doss, au profit du peuple haïtien, rapporte radiookapi.net
Le Premier ministre Adolphe Muzito a ainsi concrétisé la promesse faite par le gouvernement congolais au peuple haïtien, au lendemain du séisme qui a coûté la vie à plus de 110 mille personnes. Adolphe Muzito a souligné que ce don représente la gratitude du peuple congolais envers la communauté internationale pour tout ce qu’elle fait en faveur de la RDC dans les mêmes circonstances, notamment dans celles des crises humanitaires consécutives aux conflits armés.
Le patron de la Monuc, Alan Doss, a aussitôt remis le chèque au représentant pays du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), Adama Guindo, le chargeant de le faire parvenir au siège des Nations Unies.
Adama Guindo a exprimé sa gratitude pour ce geste de solidarité, en présence du consul d’Haïti en RDC. « De tous les gestes de solidarité enregistrés sur le continent africain [pour Haïti], celui de la RDC est le plus élevé jusque là. Je salue le président de la République, le premier ministre et tout le peuple congolais pour cet élan de solidarité qui sera marqué d’une pierre blanche pour Haïti. Cette aide va permettre d’appuyer les efforts de secours humanitaire et de reconstruire ce pays », a déclaré Adama Guindo.
Protestation
Tout en saluant ce geste de solidarité du gouvernement congolais, le collectif des familles des maisons détruites sur les sites IEM (Institut d’enseignement médical), Koweït et Fonames (Fonds national médico-social) ont organisé une manifestation de protestation devant les bureaux du Premier ministre Adolphe Muzito, au moment où il remettait le chèque au patron de la Monuc.
Le représentant de ce collectif a déclaré à radiookapi.net qu'il juge irresponsable l’attitude du gouvernement de faire un don, quoique important, à un peuple frère et ne pas tenir compte de leur situation. En effet, le gouvernement de la RDC avait ordonné la destruction des plusieurs maisons situées dans la commune de Kasa-Vubu à Kinshasa en face du Camp militaire Kokolo, au profit de la construction d’un hôpital en chantier.
Ces familles étaient accusées d’avoir construit leurs maisons anarchiquement sur ce site, malgré les titres légaux de propriété brandis par certaines d’entre elles. Le gouvernement avait reconnu qu’une minorité d’occupants de ce site disposait des titres légaux et avait promis de les indemniser. Ce qui n’est pas encore fait, selon quelques manifestants présents à la primature ce jeudi.
Publié le 29-01-2010 Source : congoplanete.com Auteur : congoplanete.com
Le Premier ministre Adolphe Muzito a ainsi concrétisé la promesse faite par le gouvernement congolais au peuple haïtien, au lendemain du séisme qui a coûté la vie à plus de 110 mille personnes. Adolphe Muzito a souligné que ce don représente la gratitude du peuple congolais envers la communauté internationale pour tout ce qu’elle fait en faveur de la RDC dans les mêmes circonstances, notamment dans celles des crises humanitaires consécutives aux conflits armés.
Le patron de la Monuc, Alan Doss, a aussitôt remis le chèque au représentant pays du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), Adama Guindo, le chargeant de le faire parvenir au siège des Nations Unies.
Adama Guindo a exprimé sa gratitude pour ce geste de solidarité, en présence du consul d’Haïti en RDC. « De tous les gestes de solidarité enregistrés sur le continent africain [pour Haïti], celui de la RDC est le plus élevé jusque là. Je salue le président de la République, le premier ministre et tout le peuple congolais pour cet élan de solidarité qui sera marqué d’une pierre blanche pour Haïti. Cette aide va permettre d’appuyer les efforts de secours humanitaire et de reconstruire ce pays », a déclaré Adama Guindo.
Protestation
Tout en saluant ce geste de solidarité du gouvernement congolais, le collectif des familles des maisons détruites sur les sites IEM (Institut d’enseignement médical), Koweït et Fonames (Fonds national médico-social) ont organisé une manifestation de protestation devant les bureaux du Premier ministre Adolphe Muzito, au moment où il remettait le chèque au patron de la Monuc.
Le représentant de ce collectif a déclaré à radiookapi.net qu'il juge irresponsable l’attitude du gouvernement de faire un don, quoique important, à un peuple frère et ne pas tenir compte de leur situation. En effet, le gouvernement de la RDC avait ordonné la destruction des plusieurs maisons situées dans la commune de Kasa-Vubu à Kinshasa en face du Camp militaire Kokolo, au profit de la construction d’un hôpital en chantier.
Ces familles étaient accusées d’avoir construit leurs maisons anarchiquement sur ce site, malgré les titres légaux de propriété brandis par certaines d’entre elles. Le gouvernement avait reconnu qu’une minorité d’occupants de ce site disposait des titres légaux et avait promis de les indemniser. Ce qui n’est pas encore fait, selon quelques manifestants présents à la primature ce jeudi.
Publié le 29-01-2010 Source : congoplanete.com Auteur : congoplanete.com
Tchad: Les députés acceptent la mise en accusation pour corruption de trois ministres
L'Assemblée nationale du Tchad a accepté jeudi à N'Djamena la mise en accusation pour corruption par la justice de trois membres du gouvernement sur un total de six, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'Assemblée nationale, saisie d'une requête de la Cour suprême, a examiné chaque cas et autorisé la mise en accusation des ministres Abderamane Koko (Education nationale), Limane Mahamat (Secrétaire général du gouvernement), et du secrétaire d'Etat aux Finances chargé du Budget, Oumar Boukar Gana.
Le renvoi devant la Justice a été voté à 92 voix pour M. Koko sur 116 votants. Il a été accepté par 101 des 115 votants pour M. Mahamat et par 99 des 114 votants pour M. Gana. L'Assemblée tchadienne compte au total 155 députés.
"Les ministres mis en accusation sont suspendus de leur fonction dès cet instant", a déclaré le président de l'Assemblée nationale, Nassour Guelengdouksia. "Le Procureur auprès de la Haute Cour de Justice sera saisi dès demain (vendredi) des résultats du vote", a-t-il ajouté.
Les députés ont rejeté la mise en accusation des ministres Gata Ngoulou (Finances), du Dr Ngombaye Djaïbé (Santé publique) et de la Secrétaire d'Etat à l'Alphabétisation Khadidja Hassaballah, les trois autres membres du gouvernement en exercice visés par la requête de la Cour suprême.
Selon le rapport de la commission parlementaire chargée du dossier, dont l'AFP a obtenue copie, "les charges (de corruption) sont supposées déterminantes" pour les trois membres du gouvernement dont la mise en accusation a été acceptée, elle "ne sont pas supposées déterminantes" pour leurs trois collègues.
Ces six personnalités ainsi qu'un député du parti au pouvoir -dont l'immunité a été levée le 19 janvier- sont soupçonnés d'être impliqués dans des malversations dans l'attribution d'un marché public pour l'achat de manuels scolaires pour l'année 2009 pour un montant de 1,5 à 2 milliards de FCFA (de 2,29 à 3,05 millions d'euros).
Cette affaire a été révélée en octobre. En novembre, le Conseil des ministres avait donné son accord pour un décret autorisant la justice à "entendre, à titre de témoins", six membres du gouvernement mis en cause.
D'après le rapport parlementaire obtenu par l'AFP, le commerçant ayant obtenu le marché aurait notamment versé au ministre de l'Education nationale via un intermédiaire 60 millions de FCFA (près de 91.500 euros), et 75 millions de FCFA au ministre secrétaire général du gouvernement (plus de 114.000 euros) via un intermédiaire.
Quant au secrétaire d'Etat aux Finances chargé du Budget, le commerçant "déclare lui avoir remis de l'argent à plusieurs reprises", ajoute le document, faisant état de "nombreux appels téléphoniques nocturnes" entre eux.
Publié le 29-01-2010 Source : AFP Auteur : tchadactuel.com
L'Assemblée nationale, saisie d'une requête de la Cour suprême, a examiné chaque cas et autorisé la mise en accusation des ministres Abderamane Koko (Education nationale), Limane Mahamat (Secrétaire général du gouvernement), et du secrétaire d'Etat aux Finances chargé du Budget, Oumar Boukar Gana.
Le renvoi devant la Justice a été voté à 92 voix pour M. Koko sur 116 votants. Il a été accepté par 101 des 115 votants pour M. Mahamat et par 99 des 114 votants pour M. Gana. L'Assemblée tchadienne compte au total 155 députés.
"Les ministres mis en accusation sont suspendus de leur fonction dès cet instant", a déclaré le président de l'Assemblée nationale, Nassour Guelengdouksia. "Le Procureur auprès de la Haute Cour de Justice sera saisi dès demain (vendredi) des résultats du vote", a-t-il ajouté.
Les députés ont rejeté la mise en accusation des ministres Gata Ngoulou (Finances), du Dr Ngombaye Djaïbé (Santé publique) et de la Secrétaire d'Etat à l'Alphabétisation Khadidja Hassaballah, les trois autres membres du gouvernement en exercice visés par la requête de la Cour suprême.
Selon le rapport de la commission parlementaire chargée du dossier, dont l'AFP a obtenue copie, "les charges (de corruption) sont supposées déterminantes" pour les trois membres du gouvernement dont la mise en accusation a été acceptée, elle "ne sont pas supposées déterminantes" pour leurs trois collègues.
Ces six personnalités ainsi qu'un député du parti au pouvoir -dont l'immunité a été levée le 19 janvier- sont soupçonnés d'être impliqués dans des malversations dans l'attribution d'un marché public pour l'achat de manuels scolaires pour l'année 2009 pour un montant de 1,5 à 2 milliards de FCFA (de 2,29 à 3,05 millions d'euros).
Cette affaire a été révélée en octobre. En novembre, le Conseil des ministres avait donné son accord pour un décret autorisant la justice à "entendre, à titre de témoins", six membres du gouvernement mis en cause.
D'après le rapport parlementaire obtenu par l'AFP, le commerçant ayant obtenu le marché aurait notamment versé au ministre de l'Education nationale via un intermédiaire 60 millions de FCFA (près de 91.500 euros), et 75 millions de FCFA au ministre secrétaire général du gouvernement (plus de 114.000 euros) via un intermédiaire.
Quant au secrétaire d'Etat aux Finances chargé du Budget, le commerçant "déclare lui avoir remis de l'argent à plusieurs reprises", ajoute le document, faisant état de "nombreux appels téléphoniques nocturnes" entre eux.
Publié le 29-01-2010 Source : AFP Auteur : tchadactuel.com
Niger : La politique de l’autruche de Tandja
Décidément, le président nigérien, Mamadou Tandja, ne finira pas de surprendre. De façon désagréable une fois de plus. En effet, l’hebdomadaire nigérien, Le Canard déchaîné, vient de révéler aux yeux du monde, ce que Tandja et son gouvernement croyaient pouvoir soigneusement cacher. Et tenez-vous bien, un problème aussi sérieux que celui de la famine.
Une enquête menée pourtant par le même gouvernement nigérien, relève que, pour l’année en cours, les foyers de plus de sept millions de Nigériens (plus de la moitié de la population), ne font pas bouillir la marmite. Pour tout dire, le peuple de Tandja vit une insécurité alimentaire épouvantable. Et, ce qui est étonnant, c’est que toutes les fois qu’il s’agit de s’adresser à son peuple, l’ex-colonel de l’armée nigérienne jure, les deux mains pointées au ciel, qu’il conduit le Niger à bon port. Mais en vérité, est-on tenté de se demander, que veut finalement Tandja ?
Après avoir dissous son Assemblée nationale, organisé un référendum constitutionnel d’où il est sorti victorieux sans aucune gloire, au mépris de son peuple, des instances panafricaines et de toute la communauté internationale, le voilà en train de priver son peuple de nourriture que lui auront apportée les bonnes volontés, en refusant de déclarer l’existence de famine dans son pays. Pourtant, pays sahélien, le Niger est connu comme l’un des pays qui sont incessamment frappés par le fléau de la famine.
Et l’on se demande pourquoi Tandja cherche-t-il à le cacher. A supposer que le colonel ait inscrit l’autosuffisance alimentaire dans ses grands chantiers pour l’exécution desquels il s’est octroyé un bonus de trois ans, veut-il maintenant faire croire au monde entier qu’il a déjà réalisé une partie de ces chantiers, qui consiste à sortir son peuple de la sous-alimentation ?
Si tel est le cas, Tandja se trompe énormément. Le monde devenu un village planétaire grâce aux technologies de la communication et de l’information, il devrait comprendre qu’il est maintenant difficile pour lui, de faire prendre aux gens des vessies pour des lanternes. Dans tous les cas, la politique de l’autruche à laquelle s’adonne le numéro un nigérien est périlleuse pour son peuple. Seulement pour son peuple.
Car, inch’allah, Tandja et ses proches ne dormiront jamais le ventre creux. Pourvu que Taïwan produise du riz et l’Italie les pâtes alimentaires. N’a-t-il pas récemment demandé au même peuple, qui tire déjà le diable par la queue, de serrer les ceintures pour, dit-il, faire face aux dures conditions de vie, suite au sevrage de son pays de l’aide au développement ?
C’est l’histoire de l’éléphant qui exige de la fourmi qu’elle adopte un régime alimentaire afin de sauvegarder l’environnement ! En tout état de cause, on ne cache pas un danger comme celui de la famine. Il est grand temps pour Tandja de prendre des mesures urgentes qui soulageront son peuple déjà meurtri.
Publié le 29-01-2010 Source : lepays.bf Auteur : lepays.bf
Une enquête menée pourtant par le même gouvernement nigérien, relève que, pour l’année en cours, les foyers de plus de sept millions de Nigériens (plus de la moitié de la population), ne font pas bouillir la marmite. Pour tout dire, le peuple de Tandja vit une insécurité alimentaire épouvantable. Et, ce qui est étonnant, c’est que toutes les fois qu’il s’agit de s’adresser à son peuple, l’ex-colonel de l’armée nigérienne jure, les deux mains pointées au ciel, qu’il conduit le Niger à bon port. Mais en vérité, est-on tenté de se demander, que veut finalement Tandja ?
Après avoir dissous son Assemblée nationale, organisé un référendum constitutionnel d’où il est sorti victorieux sans aucune gloire, au mépris de son peuple, des instances panafricaines et de toute la communauté internationale, le voilà en train de priver son peuple de nourriture que lui auront apportée les bonnes volontés, en refusant de déclarer l’existence de famine dans son pays. Pourtant, pays sahélien, le Niger est connu comme l’un des pays qui sont incessamment frappés par le fléau de la famine.
Et l’on se demande pourquoi Tandja cherche-t-il à le cacher. A supposer que le colonel ait inscrit l’autosuffisance alimentaire dans ses grands chantiers pour l’exécution desquels il s’est octroyé un bonus de trois ans, veut-il maintenant faire croire au monde entier qu’il a déjà réalisé une partie de ces chantiers, qui consiste à sortir son peuple de la sous-alimentation ?
Si tel est le cas, Tandja se trompe énormément. Le monde devenu un village planétaire grâce aux technologies de la communication et de l’information, il devrait comprendre qu’il est maintenant difficile pour lui, de faire prendre aux gens des vessies pour des lanternes. Dans tous les cas, la politique de l’autruche à laquelle s’adonne le numéro un nigérien est périlleuse pour son peuple. Seulement pour son peuple.
Car, inch’allah, Tandja et ses proches ne dormiront jamais le ventre creux. Pourvu que Taïwan produise du riz et l’Italie les pâtes alimentaires. N’a-t-il pas récemment demandé au même peuple, qui tire déjà le diable par la queue, de serrer les ceintures pour, dit-il, faire face aux dures conditions de vie, suite au sevrage de son pays de l’aide au développement ?
C’est l’histoire de l’éléphant qui exige de la fourmi qu’elle adopte un régime alimentaire afin de sauvegarder l’environnement ! En tout état de cause, on ne cache pas un danger comme celui de la famine. Il est grand temps pour Tandja de prendre des mesures urgentes qui soulageront son peuple déjà meurtri.
Publié le 29-01-2010 Source : lepays.bf Auteur : lepays.bf
RCA : Disparition mystérieuse de l’ex-chef rebelle HASSAN OUSMANE du MNSP
Décidément, un peu moins de six mois avant la fin du mandat du président centrafricain le 10 juin prochain à minuit, plus rien ou presque ne tourne en rond à Bangui, gagné par la torpeur d’une saison sèche qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Mais la capitale centrafricaine est-elle devenue une chambre à gaze où disparaissent des citoyens, fussent-ils ex-chefs rebelles ? Il faut en tout cas le craindre.
Si l’on en croit sa famille, l’ex-chef rebelle Hassan Ousmane du Mouvement nationale du salut de la patrie, n’a pas donné signe de vie depuis plusieurs jours.
D’après sa famille, cette disparition mystérieuse de l’ex-chef rebelle ressemble à un enlèvement. Car, selon elle, ses effets personnels y compris son téléphone portable, seraient encore dans la chambre qu’il occupait au camp de la MICOPAX, près de l’aéroport Bangui M’Poko. La source indique qu’il est peu probable qu’Hassan Ousmane se soit volontairement mis au vert.
Une hypothèse que semble confirmée un autre ancien rebelle qui est également hébergé par la MICOPAX. Contacté par L’Indépendant, ce dernier a indiqué sous le couvert de l’anonymat que quarante huit heures avant la disparition de monsieur Ousmane, des éléments de la garde présidentielle en civile étaient à sa trousse.
Difficile à l’heure actuelle d’avoir une réaction officielle des autorités centrafricaines, manifestement très embarrassées.
Le MNSP qui est né d’une scission avec le mouvement du mercenaire tchadien Abakar Sabone fait pourtant partie des groupes rebelles signataires d’un accord de paix avec le pouvoir et participe au processus de paix. Son patron n’est autre que le petit fils d’Olivier Gabirault, l’un des poids lourd de l’opposition démocratique centrafricaine.
Ce pays est-il un étrange paradoxe ?
On le savait déjà il y’a plusieurs années : la Centrafrique vit une situation chaotique. Mais on était loin d’imaginer qu’elle était à ce point plongé dans la sauvagerie et la barbarie. L’approche d’élections démocratiques aurait dû être un moment intense où les forces vives de la nation se préparent au grand rendez-vous d’avec le peuple.
Mais c’est tout le contraire que l’on observe hélas ! En tout cas, ce début 2010 restera à jamais comme la période la plus dangereuse de l’histoire politique de la République centrafricaine. On retiendra que c’est au moment où le peuple centrafricain aspire plus à la paix que le pouvoir en place a choisi la violence, les éliminations physiques d’opposants et les exécutions sommaires comme mode de règlement de ses différends avec ses adversaires désarmés. Étrange prélude à l’affrontement pacifique d’une élection libre.
Après le désormais affaire Charles Massi, décédé vraisemblablement suites aux tortures que des soldats proches de François Bozizé lui auraient infligé, voilà que l’on s’achemine vers une autre affaire de meurtre politique qui allonge la liste macabre des crimes politiques.
Si la disparition de l’ex-chef rebelle Hassan Ousmane se révélait être un enlèvement suivi d’un meurtre, quel argument les défenseurs de la bozizie trouveraient-ils encore pour narguer les parents de victimes lorsqu’on sait que celui-ci a appelé pouvoir et groupe rebelle à faire la paix ? Pourront-ils encore dire qu’il n’est pas nécessaire de se préoccuper du sort d’un chef rebelle semeur de désolation ?
Faut-il le rappeler, dans le serment qu’il a prêté le jour de son investiture le 11 juin 2005, François Bozizé s’était engagé a assuré la sécurité de tout Centrafricain quelque soit son origine ethnique, sociale, régionale et religieuse. Or, en s’adonnant aux homicides politiques, le président centrafricain viole son serment et se rend donc coupable du crime de haute trahison prévue par la Constitution de décembre 2004.
Face à cette déliquescence des acquis démocratiques, les partenaires africains et internationaux de la Centrafrique se doivent de dire stop à François Bozizé. Ils doivent s’indigner, stigmatiser et dénoncer les dérives dictatoriales de ce régime qui constitue une réelle menace contre une population sans protection. Sinon, ce sera trop tard. Car
Publié le 29-01-2010 Source : lindependant-cf.com Auteur : en-afrique.info
Si l’on en croit sa famille, l’ex-chef rebelle Hassan Ousmane du Mouvement nationale du salut de la patrie, n’a pas donné signe de vie depuis plusieurs jours.
D’après sa famille, cette disparition mystérieuse de l’ex-chef rebelle ressemble à un enlèvement. Car, selon elle, ses effets personnels y compris son téléphone portable, seraient encore dans la chambre qu’il occupait au camp de la MICOPAX, près de l’aéroport Bangui M’Poko. La source indique qu’il est peu probable qu’Hassan Ousmane se soit volontairement mis au vert.
Une hypothèse que semble confirmée un autre ancien rebelle qui est également hébergé par la MICOPAX. Contacté par L’Indépendant, ce dernier a indiqué sous le couvert de l’anonymat que quarante huit heures avant la disparition de monsieur Ousmane, des éléments de la garde présidentielle en civile étaient à sa trousse.
Difficile à l’heure actuelle d’avoir une réaction officielle des autorités centrafricaines, manifestement très embarrassées.
Le MNSP qui est né d’une scission avec le mouvement du mercenaire tchadien Abakar Sabone fait pourtant partie des groupes rebelles signataires d’un accord de paix avec le pouvoir et participe au processus de paix. Son patron n’est autre que le petit fils d’Olivier Gabirault, l’un des poids lourd de l’opposition démocratique centrafricaine.
Ce pays est-il un étrange paradoxe ?
On le savait déjà il y’a plusieurs années : la Centrafrique vit une situation chaotique. Mais on était loin d’imaginer qu’elle était à ce point plongé dans la sauvagerie et la barbarie. L’approche d’élections démocratiques aurait dû être un moment intense où les forces vives de la nation se préparent au grand rendez-vous d’avec le peuple.
Mais c’est tout le contraire que l’on observe hélas ! En tout cas, ce début 2010 restera à jamais comme la période la plus dangereuse de l’histoire politique de la République centrafricaine. On retiendra que c’est au moment où le peuple centrafricain aspire plus à la paix que le pouvoir en place a choisi la violence, les éliminations physiques d’opposants et les exécutions sommaires comme mode de règlement de ses différends avec ses adversaires désarmés. Étrange prélude à l’affrontement pacifique d’une élection libre.
Après le désormais affaire Charles Massi, décédé vraisemblablement suites aux tortures que des soldats proches de François Bozizé lui auraient infligé, voilà que l’on s’achemine vers une autre affaire de meurtre politique qui allonge la liste macabre des crimes politiques.
Si la disparition de l’ex-chef rebelle Hassan Ousmane se révélait être un enlèvement suivi d’un meurtre, quel argument les défenseurs de la bozizie trouveraient-ils encore pour narguer les parents de victimes lorsqu’on sait que celui-ci a appelé pouvoir et groupe rebelle à faire la paix ? Pourront-ils encore dire qu’il n’est pas nécessaire de se préoccuper du sort d’un chef rebelle semeur de désolation ?
Faut-il le rappeler, dans le serment qu’il a prêté le jour de son investiture le 11 juin 2005, François Bozizé s’était engagé a assuré la sécurité de tout Centrafricain quelque soit son origine ethnique, sociale, régionale et religieuse. Or, en s’adonnant aux homicides politiques, le président centrafricain viole son serment et se rend donc coupable du crime de haute trahison prévue par la Constitution de décembre 2004.
Face à cette déliquescence des acquis démocratiques, les partenaires africains et internationaux de la Centrafrique se doivent de dire stop à François Bozizé. Ils doivent s’indigner, stigmatiser et dénoncer les dérives dictatoriales de ce régime qui constitue une réelle menace contre une population sans protection. Sinon, ce sera trop tard. Car
Publié le 29-01-2010 Source : lindependant-cf.com Auteur : en-afrique.info
Sénégal : Pas de hausse envisagée sur le prix de l’électricité
Pour le moment aucune hausse n’est envisagée sur les factures d’électricité. C’est l’assurance donnée avant-hier par le Premier ministre, à l’issue du conseil interministériel consacré au secteur de l’énergie.
Me Souleymane Ndéné Ndiaye est revenu sur cette question très attendue suite aux récentes supputations sur une éventuelle hausse du prix de l’électricité.
Une rumeur que le chef du gouvernement a écartée puisque, précise-t-il, « n’est pas à prévu dans les plans du gouvernement ». Toutefois, précise Me Souleymane Ndéné Ndiaye, « il y a des paramètres que nous ne maîtrisons pas ». Il y a, par exemple, le cours du baril de pétrole « qui augmente au niveau international » et sur lequel le Sénégal est obligé parfois de s’ajuster.
Et même si cela devait également se produire, le Premier ministre a indiqué que le gouvernement s’emploiera à contenir les prix de l’électricité à des niveaux raisonnables.
Publié le 29-01-2010 Source : Le Soleil Auteur : xibar.net
Me Souleymane Ndéné Ndiaye est revenu sur cette question très attendue suite aux récentes supputations sur une éventuelle hausse du prix de l’électricité.
Une rumeur que le chef du gouvernement a écartée puisque, précise-t-il, « n’est pas à prévu dans les plans du gouvernement ». Toutefois, précise Me Souleymane Ndéné Ndiaye, « il y a des paramètres que nous ne maîtrisons pas ». Il y a, par exemple, le cours du baril de pétrole « qui augmente au niveau international » et sur lequel le Sénégal est obligé parfois de s’ajuster.
Et même si cela devait également se produire, le Premier ministre a indiqué que le gouvernement s’emploiera à contenir les prix de l’électricité à des niveaux raisonnables.
Publié le 29-01-2010 Source : Le Soleil Auteur : xibar.net
jeudi 28 janvier 2010
CAN 2010 : l’Egypte explose l’Algérie
28/01/2010 - 22 h 37
Dans une ambiance électrique, l’Algérie n’a rien pu faire face à une équipe d’Égypte solide qui a prouvé une fois de plus que la CAN est sa compétition fétiche.
Réduits à 10 de manière injuste après l’expulsion très sévère de Rafik Halliche dès la 38e minute, les fennecs ne se remettront jamais de ce fait de jeu. Mené d’un but à la mi-temps sur un penalty d’Hosny (38e), l’Algérie va baisser de pied en seconde période en encaissant trois nouveaux buts par l’intermédiaire de Zidan (65e), Abdul-Shafi (81e) et Naguy (90e+3). Très nerveuse, la formation algérienne terminera la rencontre à 8 après les expulsions en seconde mi-temps de Nadir Belhadj (70e) et du gardien Chaouchi (88e). Score final 4-0 et l’aventure s’arrête brutalement en demi-finale pour les coéquipiers de Karim Ziani. L’Égypte, champion sortant, retrouvera le Ghana en finale pour s’offrir un troisième sacre consécutif.
Sébastien DENIS
Dans une ambiance électrique, l’Algérie n’a rien pu faire face à une équipe d’Égypte solide qui a prouvé une fois de plus que la CAN est sa compétition fétiche.
Réduits à 10 de manière injuste après l’expulsion très sévère de Rafik Halliche dès la 38e minute, les fennecs ne se remettront jamais de ce fait de jeu. Mené d’un but à la mi-temps sur un penalty d’Hosny (38e), l’Algérie va baisser de pied en seconde période en encaissant trois nouveaux buts par l’intermédiaire de Zidan (65e), Abdul-Shafi (81e) et Naguy (90e+3). Très nerveuse, la formation algérienne terminera la rencontre à 8 après les expulsions en seconde mi-temps de Nadir Belhadj (70e) et du gardien Chaouchi (88e). Score final 4-0 et l’aventure s’arrête brutalement en demi-finale pour les coéquipiers de Karim Ziani. L’Égypte, champion sortant, retrouvera le Ghana en finale pour s’offrir un troisième sacre consécutif.
Sébastien DENIS
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CAN-2010 - Algérie-Egypte: déclarations
AFP 29.01.10 Karim Matmour (attaquant de l'Algérie): "On ressent une grande frustration. Quoi qu'on fasse, on nous mettait encore des bâtons dans les roues. Pourtant même à 10 contre 11 on sentait qu'on pouvait revenir. Ca faisait vingt ans que l'Algérie ne s'était pas retrouvée en demi-finale d'une CAN. On sentait qu'on pouvait faire quelque chose. Le bilan est plutôt positif, mais nous, en tant que joueurs, on ne peut pas se contenter de ça. On est jeunes, on sait que dans l'avenir on pourra faire quelque chose". Madjid Bougherra (défenseur de l'Algérie): "On a eu deux adversaires ce soir: l'Egypte et l'arbitre. Le premier but, c'est un penalty litigieux avec un carton rouge immédiatement. On a tenu, j'étais très confiant en début de deuxième mi-temps, mais avec deux autres cartons rouges ça devenait difficile. On reste fiers, les gens ne nous attendaient pas en demi-finale. On est une jeune équipe qui va encore progresser. Et c'est nous qui allons au Mondial". Imad Meteeb (attaquant de l'Egypte): "On a été plus chanceux que lors du précédent match. Si on gagne avec quatre buts, c'est dû aux trois expulsions, avec une telle supériorité numérique, ça devenait plus facile".
00h02
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RDC : La FEC demande au gouvernement de réduire la pression fiscale
La Fédération des entreprises du Congo (FEC) a demandé au gouvernement de réduire la pression fiscale assise sur une petite portion du secteur formel qui procure à l’Etat plus de 80% de ses recettes.
Le président de la FEC M. Albert Yuma l’a déclaré à l’occasion de la cérémonie d’échange de vœux à Kinshasa. Selon lui, le gouvernement doit élargir l’assiette fiscale en mettant des mécanismes qui permettent de fiscaliser le secteur informel. L’informel, a-t-il poursuivi, représente l’activité économique nationale.
Il a, en outre, rappelé aux autorités provinciales la nécessité de respecter la disposition constitutionnelle qui stipule, en son article 205, que la « législation nationale prime sur l’édit provincial.
Selon M. Yuma, il est impérieux de revisiter les textes légaux et réglementaires régissant la matière fiscale et parafiscale au niveau central et provincial en vue de lever toutes les équivoques, interférences et contradictions et résoudre une fois pour toute, la question de la rétrocession par le pouvoir central de 40% des recettes réalisées par les provinces.
Publié le 28-01-2010 Source : congoplanete.com Auteur : congoplanete.com
Le président de la FEC M. Albert Yuma l’a déclaré à l’occasion de la cérémonie d’échange de vœux à Kinshasa. Selon lui, le gouvernement doit élargir l’assiette fiscale en mettant des mécanismes qui permettent de fiscaliser le secteur informel. L’informel, a-t-il poursuivi, représente l’activité économique nationale.
Il a, en outre, rappelé aux autorités provinciales la nécessité de respecter la disposition constitutionnelle qui stipule, en son article 205, que la « législation nationale prime sur l’édit provincial.
Selon M. Yuma, il est impérieux de revisiter les textes légaux et réglementaires régissant la matière fiscale et parafiscale au niveau central et provincial en vue de lever toutes les équivoques, interférences et contradictions et résoudre une fois pour toute, la question de la rétrocession par le pouvoir central de 40% des recettes réalisées par les provinces.
Publié le 28-01-2010 Source : congoplanete.com Auteur : congoplanete.com
CAN 2010 : La CAF rompt le silence sur l’attaque de Cabinda
Plusieurs semaines après l’attaque de Cabinda où le bus de la sélection togolaise avait été mitraillé par des rebelles, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, s’est enfin ouvert à la presse sur ce drame. Tenant un langage ferme, il a indiqué que la CAF ne se laissera pas intimider par les terroristes.
Pour la première fois depuis l'attaque meurtrière du 8 janvier contre l'équipe togolaise, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, a évoqué cette affaire devant les médias.
Lors de son point de presse, Issa Hayatou tout en condamnant cet acte, a indiqué que la CAF ne se laissera pas intimider par le terrorisme. «La CAF ne cèdera jamais face au terrorisme. Le terrorisme n'aura jamais le dessus, nous ne l'accepteront jamais», a-t-il martelé.
Issa Hayatou a rappelé que le drame n'était pas le premier du genre. «Onze athlètes israéliens avaient été assassinés aux Jeux Olympiques de 1972. Est-ce que cela avait arrêté les JO ?» a-t-il demandé.
Toutefois, le président de la CAF a reconnu avoir reçu des menaces émanant d'un groupe basé en Suisse, qui affirmait représenter le Front de libération de l’enclave de Cabinda (FLEC), le mouvement rebelle que l'on rend responsable de l'attaque du 8 janvier.
Cet aveu qui corrobore les propos du secrétaire général de la Fédération internationale de football associé (FIFA), Jérôme Valcke, qui avait déclaré le 18 janvier dernier que la CAF était avertie des menaces qui pesaient sur l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Mais Issa Hayatou n'avait pas vu là une raison d'annuler la Can. «Vouliez-vous que nous disions au gouvernement angolais d'arrêter le tournoi parce qu'un petit groupe nous a envoyé une note?», s’est-t-il interrogé.
«La CAN est un symbole pour le continent africain et je ne vois aucune raison de regretter d'avoir organisé le tournoi en Angola. Même si certains avaient averti que les rebelles indépendantistes du FLEC pourraient tenter de perturber le tournoi», a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, il a souligné que «ce qui s'est passé s'est produit en dehors de la ville de Cabinda. Rien n'est arrivé dans la ville même, que le gouvernement angolais a mise à notre disposition».
Après le drame, le premier ministre togolais Gilbert Houngbo avait rappelé les joueurs, qui avaient pourtant souhaité rester en Angola et participer au tournoi. Après leur retour au Togo, certaines sources avaient déclaré que la CAF aurait disqualifié les Eperviers.
Mais Issa Hayatou a tenu à ce que les choses soient claires. «Nous ne les avons pas disqualifiés, nous avons simplement pris note de leur départ. Nous espérions qu'ils resteraient, mais nous respectons leur décision», a-t-il conclu.
Alors qu’il se rendait à Cabinda où les Eperviers devaient entrer en compétition le 11 janvier dernier dans le cadre de la CAN, le bus qui transportait la sélection togolaise a été criblé de balles le 8 janvier par les forces FLEC.
Le chauffeur angolais du bus, l’entraîneur adjoint des Eperviers et un attaché de presse ont été tués. On dénombrait également plusieurs blessés parmi les joueurs. Après cet évènement malheureux, le Togo avait décidé de se retirer de la compétition, où il était logé dans le groupe B avec la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Burkina Faso.
Publié le 28-01-2010 Source : BBC Afrique Auteur : Gaboneco
Pour la première fois depuis l'attaque meurtrière du 8 janvier contre l'équipe togolaise, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, a évoqué cette affaire devant les médias.
Lors de son point de presse, Issa Hayatou tout en condamnant cet acte, a indiqué que la CAF ne se laissera pas intimider par le terrorisme. «La CAF ne cèdera jamais face au terrorisme. Le terrorisme n'aura jamais le dessus, nous ne l'accepteront jamais», a-t-il martelé.
Issa Hayatou a rappelé que le drame n'était pas le premier du genre. «Onze athlètes israéliens avaient été assassinés aux Jeux Olympiques de 1972. Est-ce que cela avait arrêté les JO ?» a-t-il demandé.
Toutefois, le président de la CAF a reconnu avoir reçu des menaces émanant d'un groupe basé en Suisse, qui affirmait représenter le Front de libération de l’enclave de Cabinda (FLEC), le mouvement rebelle que l'on rend responsable de l'attaque du 8 janvier.
Cet aveu qui corrobore les propos du secrétaire général de la Fédération internationale de football associé (FIFA), Jérôme Valcke, qui avait déclaré le 18 janvier dernier que la CAF était avertie des menaces qui pesaient sur l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Mais Issa Hayatou n'avait pas vu là une raison d'annuler la Can. «Vouliez-vous que nous disions au gouvernement angolais d'arrêter le tournoi parce qu'un petit groupe nous a envoyé une note?», s’est-t-il interrogé.
«La CAN est un symbole pour le continent africain et je ne vois aucune raison de regretter d'avoir organisé le tournoi en Angola. Même si certains avaient averti que les rebelles indépendantistes du FLEC pourraient tenter de perturber le tournoi», a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, il a souligné que «ce qui s'est passé s'est produit en dehors de la ville de Cabinda. Rien n'est arrivé dans la ville même, que le gouvernement angolais a mise à notre disposition».
Après le drame, le premier ministre togolais Gilbert Houngbo avait rappelé les joueurs, qui avaient pourtant souhaité rester en Angola et participer au tournoi. Après leur retour au Togo, certaines sources avaient déclaré que la CAF aurait disqualifié les Eperviers.
Mais Issa Hayatou a tenu à ce que les choses soient claires. «Nous ne les avons pas disqualifiés, nous avons simplement pris note de leur départ. Nous espérions qu'ils resteraient, mais nous respectons leur décision», a-t-il conclu.
Alors qu’il se rendait à Cabinda où les Eperviers devaient entrer en compétition le 11 janvier dernier dans le cadre de la CAN, le bus qui transportait la sélection togolaise a été criblé de balles le 8 janvier par les forces FLEC.
Le chauffeur angolais du bus, l’entraîneur adjoint des Eperviers et un attaché de presse ont été tués. On dénombrait également plusieurs blessés parmi les joueurs. Après cet évènement malheureux, le Togo avait décidé de se retirer de la compétition, où il était logé dans le groupe B avec la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Burkina Faso.
Publié le 28-01-2010 Source : BBC Afrique Auteur : Gaboneco
Gabon : Près 16,126 milliards pour l’Hôtel de ville de Libreville
Le Conseil municipal de la mairie de Libreville s’est réuni le 27 janvier pour adopter le projet de budget primitif de l’exercice 2010 plafonné à près de 16,126 milliards de francs CFA. Cette enveloppe enregistre une légère baisse de 2,18% par rapport à l’exercice précédent, soit 350 millions de francs CFA.
Le budget de la mairie de Libreville a été plafonné à hauteur de près de 16,126 milliards de francs CFA pour cette année, lors du Conseil municipal qui s’est tenu le 27 janvier.
Au cours de cette rencontre, il s’est agit en en grande partie de dégager le budget de fonctionnement de la mairie, dont le budget total a connu une baisse de plus de 350 millions de francs CFA, soit près de -2%.
«L’examen d’un budget de fonctionnement est l’épicentre de ces assises puisse qu’on ne peut pas avoir une institution qui émerge sans qu’il y ait de budget de fonctionnement», a précisé le maire de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane.
«Dans le contexte de crise financière qui s’est transformée en crise économique que nous connaissons aujourd’hui, la préparation de ce budget s’est révélée être un exercice difficile. Mais, avec l’aide des services concernés, nous sommes parvenus, sur recommandation du maire, à élaborer un budget équilibré et réaliste parce que tenant sur des prévisions sûres », a relevé le secrétaire permanent de la mairie de Libreville.
«Notre préoccupation a été d’intégrer sur ce budget l’ensemble du personnel municipal, toutes les mesures nouvelles concernant la gestion des ressources humaines et l’assurance à peu près normale de l’institution municipale», a-t-il ajouté.
Dans le souci de dégager des poches d’économie dans son administration, Jean François Ntoutoume Emane, a réduit le nombre de membres de son cabinet, supprimer plusieurs primes sur les salariés percevant plus de 400.000 francs CFA, mais aussi, radier les régisseurs n’ayant pas été répertoriés de façon légale. Les économies réalisées devraient soutenir ce budget amputé de 350 millions.
Toutefois, cet écart sera amplement comblé avant même la fin de l’exercice car, dans le cadre des festivités du 50e anniversaire de l’accession du Gabon à l’indépendance le 17 août prochain, les mairies d’Owendo et de Libreville se verront verser une cagnotte de 35 milliards francs CFA. Cette enveloppe permettra d’effectuer des travaux de réhabilitation des voiries des deux communes voisines et l’assainissement du cadre de vie. Une occasion qui permettra à Libreville et Owendo de changer de visage, à moins que ces deux communes refusent le développement comme d’habitude.
Publié le 28-01-2010 Source : Gaboneco Auteur : Gaboneco
Le budget de la mairie de Libreville a été plafonné à hauteur de près de 16,126 milliards de francs CFA pour cette année, lors du Conseil municipal qui s’est tenu le 27 janvier.
Au cours de cette rencontre, il s’est agit en en grande partie de dégager le budget de fonctionnement de la mairie, dont le budget total a connu une baisse de plus de 350 millions de francs CFA, soit près de -2%.
«L’examen d’un budget de fonctionnement est l’épicentre de ces assises puisse qu’on ne peut pas avoir une institution qui émerge sans qu’il y ait de budget de fonctionnement», a précisé le maire de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane.
«Dans le contexte de crise financière qui s’est transformée en crise économique que nous connaissons aujourd’hui, la préparation de ce budget s’est révélée être un exercice difficile. Mais, avec l’aide des services concernés, nous sommes parvenus, sur recommandation du maire, à élaborer un budget équilibré et réaliste parce que tenant sur des prévisions sûres », a relevé le secrétaire permanent de la mairie de Libreville.
«Notre préoccupation a été d’intégrer sur ce budget l’ensemble du personnel municipal, toutes les mesures nouvelles concernant la gestion des ressources humaines et l’assurance à peu près normale de l’institution municipale», a-t-il ajouté.
Dans le souci de dégager des poches d’économie dans son administration, Jean François Ntoutoume Emane, a réduit le nombre de membres de son cabinet, supprimer plusieurs primes sur les salariés percevant plus de 400.000 francs CFA, mais aussi, radier les régisseurs n’ayant pas été répertoriés de façon légale. Les économies réalisées devraient soutenir ce budget amputé de 350 millions.
Toutefois, cet écart sera amplement comblé avant même la fin de l’exercice car, dans le cadre des festivités du 50e anniversaire de l’accession du Gabon à l’indépendance le 17 août prochain, les mairies d’Owendo et de Libreville se verront verser une cagnotte de 35 milliards francs CFA. Cette enveloppe permettra d’effectuer des travaux de réhabilitation des voiries des deux communes voisines et l’assainissement du cadre de vie. Une occasion qui permettra à Libreville et Owendo de changer de visage, à moins que ces deux communes refusent le développement comme d’habitude.
Publié le 28-01-2010 Source : Gaboneco Auteur : Gaboneco
Cameroun : Concertations houleuses autour du fer à béton
C’est la suite des concertations tenues une semaine plus tôt entre le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana et les opérateurs de la filière fer à béton, qui disent connaître une certaine sérénité dans leurs affaires. Depuis le 21 janvier dernier, date de signature des protocoles instituant la baisse des prix, le fer de 6 est vendu à Douala et Yaoundé à 950 Fcfa au lieu de 1 200 Fcfa à Yaoundé et 1 210 Fcfa à Douala, soit une baisse d’environ 250 Fcfa.
Dans les deux villes, le fer de 8 est vendu à 2 250 Fcfa contre 2600 Fcfa à Yaoundé et 2750 Fcfa à Douala auparavant. La baisse ici est de 500 Fcfa dans la capitale économique. Le fer de 10 coûte désormais 3 250 F Cfa au lieu de 4 000 F à Yaoundé et 4 473 F à Douala, soit une baisse d’à peu près 1 220 Fcfa. Le fer de 12 passe quant à lui de 6767 à Douala et 6 400 Fcfa à Yaoundé au prix unique de 5 300 Fcfa dans les deux villes ; soit une baisse de 1 467 Fcfa à Douala.
Les textes dudit protocole signé par les opérateurs de la filière, les associations de consommateurs, les représentants du mouvement syndical et le ministre du Commerce soulignent que ces prix s’entendent comme des prix plafond et resteront en vigueur jusqu’au 30 juin 2010. Les prix applicables dans les autres localités du pays seront majorés des coûts de transport dûment justifiés, indiquent les signataires de ces protocoles. Ce consentement est le fruit d’âpres discussions avec les opérateurs de cette filière, qui, dans un premier temps, n’ont voulu rien céder sur leurs marges bénéficiaires.
Au fait, les échanges ayant abouti à ces accords auront été houleux. Lundi 11 janvier 2010, lors de la réunion avec les opérateurs de la filière fer à béton, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana fait savoir à ses interlocuteurs que leurs marges sont plus que confortables en ce moment et qu’il n’est plus honnête de rester figé sur les prix concertés de l’année dernière, arrêtés lorsque les cours de ce produit à l’international étaient élevés.
Maintenant qu’ils sont en baisse, il faut répercuter cette déflation au niveau national, dit-il. Niet ! Invoquant les stocks constitués il y’a environ 4 mois, lorsque les prix étaient élevés sur le marché international, certains opérateurs tels que Fokou, Sorepco et Quifeurou, pensent qu’il faut leur laisser le temps d’écouler ces stocks acquis à prix d’or.
Pour minimiser les pertes, ils se proposent d’acquérir de nouveaux produits moins chers. Ensuite, ils les fusionneront avec les anciens stocks pour équilibrer les charges, en maintenant les prix toujours élevés par rapport à ceux qui sont pratiqués sur le marché mondial aujourd’hui. Pas du tout ! Rétorque Luc Magloire Mbarga Atangana qui leur lance que ceux qui ont « caché le fer au village pendant cette période là », créant même une pénurie artificielle, et « croyant pouvoir les revendre très chers après », n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Pour lui, tout ce qu’ils doivent faire à présent, c’est de procéder à un destockage massif, comme le veut la règle du marché.
Il faut vendre rapidement, sans chercher à engranger le moindre bénéfice, se débarrasser de ce stock encombrant et repartir du bon pied, leur dira-t-il. Ainsi, ils pourront aisément s’approvisionner par ces temps de vache grasse et faire profiter l’embellie au consommateur camerounais. « Le marché international est offreur. Je suis partisan du juste prix ; celui qui permet aux industriels de faire vivre leurs activités et même prospérer.
Mais il faut que l’économie nationale puisse bénéficier de la conjoncture actuelle, très favorable. Il faut absolument baisser les prix, au moins pour les 6 prochains moins », a-t-il déclaré, à leur intention, en leur donnant un autre rendez-vous pour soumettre à leur appréciation le pourcentage de baisse qu’il souhaite voir appliquer. Les deux parties sont finalement tombées d’accord et ont signé les protocoles relatifs à la baisse. Reste à espérer une application effective de ces mesures salutaires pour le consommateur camerounais.
Publié le 28-01-2010 Source : lemessager.net Auteur : en-afrique.info
Dans les deux villes, le fer de 8 est vendu à 2 250 Fcfa contre 2600 Fcfa à Yaoundé et 2750 Fcfa à Douala auparavant. La baisse ici est de 500 Fcfa dans la capitale économique. Le fer de 10 coûte désormais 3 250 F Cfa au lieu de 4 000 F à Yaoundé et 4 473 F à Douala, soit une baisse d’à peu près 1 220 Fcfa. Le fer de 12 passe quant à lui de 6767 à Douala et 6 400 Fcfa à Yaoundé au prix unique de 5 300 Fcfa dans les deux villes ; soit une baisse de 1 467 Fcfa à Douala.
Les textes dudit protocole signé par les opérateurs de la filière, les associations de consommateurs, les représentants du mouvement syndical et le ministre du Commerce soulignent que ces prix s’entendent comme des prix plafond et resteront en vigueur jusqu’au 30 juin 2010. Les prix applicables dans les autres localités du pays seront majorés des coûts de transport dûment justifiés, indiquent les signataires de ces protocoles. Ce consentement est le fruit d’âpres discussions avec les opérateurs de cette filière, qui, dans un premier temps, n’ont voulu rien céder sur leurs marges bénéficiaires.
Au fait, les échanges ayant abouti à ces accords auront été houleux. Lundi 11 janvier 2010, lors de la réunion avec les opérateurs de la filière fer à béton, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana fait savoir à ses interlocuteurs que leurs marges sont plus que confortables en ce moment et qu’il n’est plus honnête de rester figé sur les prix concertés de l’année dernière, arrêtés lorsque les cours de ce produit à l’international étaient élevés.
Maintenant qu’ils sont en baisse, il faut répercuter cette déflation au niveau national, dit-il. Niet ! Invoquant les stocks constitués il y’a environ 4 mois, lorsque les prix étaient élevés sur le marché international, certains opérateurs tels que Fokou, Sorepco et Quifeurou, pensent qu’il faut leur laisser le temps d’écouler ces stocks acquis à prix d’or.
Pour minimiser les pertes, ils se proposent d’acquérir de nouveaux produits moins chers. Ensuite, ils les fusionneront avec les anciens stocks pour équilibrer les charges, en maintenant les prix toujours élevés par rapport à ceux qui sont pratiqués sur le marché mondial aujourd’hui. Pas du tout ! Rétorque Luc Magloire Mbarga Atangana qui leur lance que ceux qui ont « caché le fer au village pendant cette période là », créant même une pénurie artificielle, et « croyant pouvoir les revendre très chers après », n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Pour lui, tout ce qu’ils doivent faire à présent, c’est de procéder à un destockage massif, comme le veut la règle du marché.
Il faut vendre rapidement, sans chercher à engranger le moindre bénéfice, se débarrasser de ce stock encombrant et repartir du bon pied, leur dira-t-il. Ainsi, ils pourront aisément s’approvisionner par ces temps de vache grasse et faire profiter l’embellie au consommateur camerounais. « Le marché international est offreur. Je suis partisan du juste prix ; celui qui permet aux industriels de faire vivre leurs activités et même prospérer.
Mais il faut que l’économie nationale puisse bénéficier de la conjoncture actuelle, très favorable. Il faut absolument baisser les prix, au moins pour les 6 prochains moins », a-t-il déclaré, à leur intention, en leur donnant un autre rendez-vous pour soumettre à leur appréciation le pourcentage de baisse qu’il souhaite voir appliquer. Les deux parties sont finalement tombées d’accord et ont signé les protocoles relatifs à la baisse. Reste à espérer une application effective de ces mesures salutaires pour le consommateur camerounais.
Publié le 28-01-2010 Source : lemessager.net Auteur : en-afrique.info
Congo/Barrage d'Imboulou : Les premiers kilowatts en avril à Brazzaville
Le président Denis Sassou N'Guesso a procédé aujourd'hui au lancement de la première turbine du barrage d'Imboulou. Le barrage hydroélectrique compte quatre turbines pour une puissance installée de 120 mégawatts.
« Il ne reste plus que le réseau de transport qui sera prêt dans un délai de trois mois afin que Brazzaville soit pourvue en électricité produite par le barrage d'Imboulou d'ici avril prochain », a assuré le coordonnateur du projet Imboulou, Léon Armand Ibovi.
Le lancement de ce premier groupe par le chef de l'État, en présence de l'ambassadeur de Chine au Congo, Li Shuli, intervient après des essais industriels jugés concluants par les techniciens de la société chinoise en charge de la construction de cet ouvrage.
Ces essais ont été faits en décembre dernier. Selon Léon Armand Ibovi, ils concernaient l'alignement de l'arbre, la température et le fonctionnement de l'ensemble du dispositif auxiliaire, notamment le circuit d'eau, d'huile, de protection ainsi que des régulateurs des vitesses et de tension. « Nous avons durant cette période fait fonctionner le groupe à vide tout en procédant à l'essai de survitesse qui est important puisqu'il conditionne la stabilité du groupe », a-t-il précisé.
Au terme de ce lancement, la production des trente premiers mégawatts d'Imboulou reste toutefois conditionnée à la finition du réseau de transport : la pose des pylônes entre Brazzaville et le site où se situe le barrage serait déjà exécuté à près de 80%.
« Ces trente Mégawatts seront entièrement consacrés à la ville de Brazzaville, en attendant la mise en service, courant mars prochain, d'un autre groupe, dont les travaux de montage sont déjà exécutés à 50% », a indiqué le ministre de l'Énergie et de l'hydraulique, Bruno Jean Richard Itoua.
Grâce à la mise en service de cette turbine, Brazzaville verra sa production énergétique augmenter de 30% environ.
« Cette augmentation, associée aux travaux d'aménagement du réseau de distribution que nous allons engager de façon importante, permettra d'améliorer les conditions d'alimentation en énergie des populations de Brazzaville », a souligné Bruno Jean Richard Itoua.
Outre le barrage proprement dit, les travaux de génie civil du complexe hydroélectrique d'Imboulou sont exécutés à environ 95%. Ces travaux concernent la construction de la cité ouvrière qui abritera le personnel d'exploitation de la centrale, l'adduction d'eau potable, la route d'accès Inoni-Imboulou.
Depuis le démarrage du chantier, le 23 septembre 2003, les études d'avant-projet détaillé et d'exécution ont atteint la phase ultime de leur réalisation. À la fin du premier semestre de l'année dernière, avaient été mis en place, entre autres, les transformateurs des groupes et auxiliaires, les disjoncteurs, les portiques amont et aval, ainsi que les vannes d'évacuation des crues.
Publié le 28-01-2010 Source : brazzaville-adiac.com Auteur : brazzaville-adiac.com
« Il ne reste plus que le réseau de transport qui sera prêt dans un délai de trois mois afin que Brazzaville soit pourvue en électricité produite par le barrage d'Imboulou d'ici avril prochain », a assuré le coordonnateur du projet Imboulou, Léon Armand Ibovi.
Le lancement de ce premier groupe par le chef de l'État, en présence de l'ambassadeur de Chine au Congo, Li Shuli, intervient après des essais industriels jugés concluants par les techniciens de la société chinoise en charge de la construction de cet ouvrage.
Ces essais ont été faits en décembre dernier. Selon Léon Armand Ibovi, ils concernaient l'alignement de l'arbre, la température et le fonctionnement de l'ensemble du dispositif auxiliaire, notamment le circuit d'eau, d'huile, de protection ainsi que des régulateurs des vitesses et de tension. « Nous avons durant cette période fait fonctionner le groupe à vide tout en procédant à l'essai de survitesse qui est important puisqu'il conditionne la stabilité du groupe », a-t-il précisé.
Au terme de ce lancement, la production des trente premiers mégawatts d'Imboulou reste toutefois conditionnée à la finition du réseau de transport : la pose des pylônes entre Brazzaville et le site où se situe le barrage serait déjà exécuté à près de 80%.
« Ces trente Mégawatts seront entièrement consacrés à la ville de Brazzaville, en attendant la mise en service, courant mars prochain, d'un autre groupe, dont les travaux de montage sont déjà exécutés à 50% », a indiqué le ministre de l'Énergie et de l'hydraulique, Bruno Jean Richard Itoua.
Grâce à la mise en service de cette turbine, Brazzaville verra sa production énergétique augmenter de 30% environ.
« Cette augmentation, associée aux travaux d'aménagement du réseau de distribution que nous allons engager de façon importante, permettra d'améliorer les conditions d'alimentation en énergie des populations de Brazzaville », a souligné Bruno Jean Richard Itoua.
Outre le barrage proprement dit, les travaux de génie civil du complexe hydroélectrique d'Imboulou sont exécutés à environ 95%. Ces travaux concernent la construction de la cité ouvrière qui abritera le personnel d'exploitation de la centrale, l'adduction d'eau potable, la route d'accès Inoni-Imboulou.
Depuis le démarrage du chantier, le 23 septembre 2003, les études d'avant-projet détaillé et d'exécution ont atteint la phase ultime de leur réalisation. À la fin du premier semestre de l'année dernière, avaient été mis en place, entre autres, les transformateurs des groupes et auxiliaires, les disjoncteurs, les portiques amont et aval, ainsi que les vannes d'évacuation des crues.
Publié le 28-01-2010 Source : brazzaville-adiac.com Auteur : brazzaville-adiac.com
Bénin : Luc da Matha quitte les Fcbe samedi prochain
C’est la date du 30 janvier 2010 que l’honorable Luc da Matha a retenu pour porter sur les fonds baptismaux son parti politique. Ce sera au Centre international des conférences de Cotonou (Cic).
Avec la création du Parti pour la Solidarité et la Justice (Ppsj), on peut affirmer que le glas des départs de la mouvance a sonné. Il suffit de suivre l’actualité politique nationale pour s’en rendre compte. En effet, depuis un moment, plus rien ne va entre le président de la République Boni Yayi et certains de ses députés.
Pour marquer leur mécontentement, les députés Janvier Yahouédéhou, André Dassoundo, Eloi Aho, Sam Adamdi, Edgar Alia et bien d’autres ont été obligés de se démarquer de la grande famille Fcbe en créant leur propre groupe parlementaire à l’Assemblée nationale. Pire, ils ont eu le courage de voter contre le budget de l’Etat exercice 2010.
Ce qui a obligé le chef de l’Etat à recourir aux ordonnances pour mettre le budget général de l’Etat exercice 2010 en exécution. Mais comme SI cela ne suffisait, ce même groupe de députés a également signé avec leurs collègues de l’Union fait la nation, la motion portant convocation d’une plénière le 4 février prochain afin d’abroger la loi sur la Lépi.
Comme on pouvait l’imaginer, la création du parti de Luc da Matha le samedi prochain entre dans la continuité de sa nouvelle ligne politique. Bien évidemment, il dira que son parti est de la mouvance présidentielle. Mais bon nombre de béninois devinent où se trouve actuellement le cœur de l’ancien Dg de la Sbee.
Publié le 28-01-2010 Source : 24h au Bénin Auteur : sonangon.net
Avec la création du Parti pour la Solidarité et la Justice (Ppsj), on peut affirmer que le glas des départs de la mouvance a sonné. Il suffit de suivre l’actualité politique nationale pour s’en rendre compte. En effet, depuis un moment, plus rien ne va entre le président de la République Boni Yayi et certains de ses députés.
Pour marquer leur mécontentement, les députés Janvier Yahouédéhou, André Dassoundo, Eloi Aho, Sam Adamdi, Edgar Alia et bien d’autres ont été obligés de se démarquer de la grande famille Fcbe en créant leur propre groupe parlementaire à l’Assemblée nationale. Pire, ils ont eu le courage de voter contre le budget de l’Etat exercice 2010.
Ce qui a obligé le chef de l’Etat à recourir aux ordonnances pour mettre le budget général de l’Etat exercice 2010 en exécution. Mais comme SI cela ne suffisait, ce même groupe de députés a également signé avec leurs collègues de l’Union fait la nation, la motion portant convocation d’une plénière le 4 février prochain afin d’abroger la loi sur la Lépi.
Comme on pouvait l’imaginer, la création du parti de Luc da Matha le samedi prochain entre dans la continuité de sa nouvelle ligne politique. Bien évidemment, il dira que son parti est de la mouvance présidentielle. Mais bon nombre de béninois devinent où se trouve actuellement le cœur de l’ancien Dg de la Sbee.
Publié le 28-01-2010 Source : 24h au Bénin Auteur : sonangon.net
Tchad: L'ONU proposera jeudi un calendrier pour le retrait de la Minurcat
Une délégation de l'ONU a indiqué mercredi à l'issue de discussions menées à N'Djamena avec les autorités tchadiennes qu'elle proposerait jeudi un calendrier de retrait pour la mission de l'ONU en Centrafrique et au Tchad (Minurcat).
"Nous allons vous proposer demain (jeudi) un calendrier de retrait autour duquel nous allons discuter", a déclaré le chef de la délégation de l'ONU, le général néerlandais Patrick Cammaert, à l'issue d'une série de discussions entamées mercredi matin avec les autorités tchadiennes.
"Notre débat ne portera pas sur les raisons (de la demande du retrait), mais sur la note verbale (adressée à l'ONU) demandant le retrait de la Minurcat", avait dit au cours des débats le général tchadien Oki Dagache. "Notre discussion doit porter sur les modalités pratiques du retrait de la Minurcat après le 15 mars", avait-il insisté.
A l'ouverture des discussions, le général Cammaert avait pourtant indiqué être venu "écouter quels sont les problèmes ressentis et les raisons avancées pour le retrait de la Minurcat et voir quels domaines nous puissions améliorer et travailler ensemble".
La semaine dernière, le ministère tchadien des Affaires extérieures avait indiqué à l'AFP avoir transmis à l'ONU une note verbale dans laquelle le Tchad demandait que le mandat de la Minurcat expirant le 15 mars ne soit pas reconduit.
L'ONU avait confirmé avoir reçu la note et annoncé la mise en place d'une équipe "pour faire le point sur la position tchadienne" lors de discussions à N'Djamena, devant aboutir à des recommandations au Conseil de sécurité.
Arrivée mardi soir à N'Djamena, sa délégation doit rester une semaine dans la capitale tchadienne.
Publié le 28-01-2010 Source : AFP Auteur : tchadactuel.com
"Nous allons vous proposer demain (jeudi) un calendrier de retrait autour duquel nous allons discuter", a déclaré le chef de la délégation de l'ONU, le général néerlandais Patrick Cammaert, à l'issue d'une série de discussions entamées mercredi matin avec les autorités tchadiennes.
"Notre débat ne portera pas sur les raisons (de la demande du retrait), mais sur la note verbale (adressée à l'ONU) demandant le retrait de la Minurcat", avait dit au cours des débats le général tchadien Oki Dagache. "Notre discussion doit porter sur les modalités pratiques du retrait de la Minurcat après le 15 mars", avait-il insisté.
A l'ouverture des discussions, le général Cammaert avait pourtant indiqué être venu "écouter quels sont les problèmes ressentis et les raisons avancées pour le retrait de la Minurcat et voir quels domaines nous puissions améliorer et travailler ensemble".
La semaine dernière, le ministère tchadien des Affaires extérieures avait indiqué à l'AFP avoir transmis à l'ONU une note verbale dans laquelle le Tchad demandait que le mandat de la Minurcat expirant le 15 mars ne soit pas reconduit.
L'ONU avait confirmé avoir reçu la note et annoncé la mise en place d'une équipe "pour faire le point sur la position tchadienne" lors de discussions à N'Djamena, devant aboutir à des recommandations au Conseil de sécurité.
Arrivée mardi soir à N'Djamena, sa délégation doit rester une semaine dans la capitale tchadienne.
Publié le 28-01-2010 Source : AFP Auteur : tchadactuel.com
Burkina/Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue
Depuis le samedi 23 janvier 2010, un bras de fer oppose les étudiants de l’Université polytechnique de Bobo (UPB) aux autorités de l’institution. La crise, qui couvait depuis un certains temps, a pris une autre dimension hier mercredi avec l’entrée en application de la mesure de suspension des œuvres universitaires. Du coup, on assiste à une fermeture des restaurants pendant que les cités sont vidées de leurs occupants. Les étudiants sont contraints de plier bagages pour descendre dans les rues.
Hier dans la matinée, les étudiants de l’UPB ont été délogés de leurs résidences par les forces de l’ordre. Si bon nombre d’entre eux ne savaient où trouver refuge, d’autre, par contre, ont tout simplement choisi de rejoindre la Bourse du travail pour installer leurs pénates en attendant des jours meilleurs.
Vidées alors de leurs occupants, les résidences universitaires sont restées quadrillées par les forces de l’ordre durant toute la journée d’hier mercredi. A la cité de Sikasso Cira, la tension était perceptible avec des étudiants qui exigeaient la satisfaction totale de leurs doléances, qui se résument à trois points essentiels : d’abord, la restauration.
Sur ce plan, les pensionnaires de Nasso exigent des autorités universitaires un renforcement des capacités d’accueil. « Nous perdons trop de temps au restaurant. Un étudiant qui doit reprendre les cours à 15 heures alors qu’il doit attendre plus d’une heure au resto avant d’être servi, vous voyez qu’il n’a plus le temps de se reposer ou même de digérer. Pour beaucoup d’étudiants, c’est le retour à l’amphi juste après la restauration ; ce qui n’est pas normal », nous dit un groupe de protestataires, dont les revendications portent également sur les difficultés de transport. Selon leurs explications, le nombre de véhicules mis à la disposition de l’UPB est insuffisant, et ils sont souvent plus d’une centaine à embarquer dans un car de 70 places.
Une autre préoccupation, et pas des moindres, qui taraude l’esprit des universitaires de Bobo-Dioulasso concerne cette fois les capacités d’accueil des amphis, jugées insuffisantes. Certains étudiants dénoncent les conditions difficiles de travail à Nasso avec ces salles multigrades regroupant des étudiants de première et de deuxième année. Bref.
Les problèmes sont nombreux à l’UPB, où les étudiants ont toujours manifesté pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail. Et depuis le vendredi 22 janvier dernier, on assiste de nouveau à des mouvements de protestation qui ont entraîné un arrêt total des cours.
Seront-ils entendus par les autorités universitaires ? Rien n’est moins sûr, même si, déjà au Centre régional des œuvres universitaires de Bobo (CROUB), on semble véritablement conscient de la légitimité des multiples revendications sauf que la méthode utilisée n’est toujours pas appropriée au dire des responsables des œuvres universitaires.
Et dans l’entretien qu’il nous a accordé dans son bureau, le directeur régional dudit centre, Gilbert Sanou, est revenu sur les revendications avant de s’étaler sur les nombreux efforts déployés par les autorités pour répondre aux préoccupations des étudiants.
Concernant la restauration, par exemple, une chaîne supplémentaire sera bientôt fonctionnelle après les travaux d’aménagement, qui sont en cours d’exécution. Parlant du transport, il ressort que les problèmes liés à l’insuffisance des bus résultent surtout de la brusque rupture de contrat avec la compagnie de transport SOGEBAF.
Mais Gilbert Sanou tient à assurer que des commandes fermes ont été passées pour l’acquisition de nouveaux cars au cours de cette année 2010. Le moins que l’on puisse dire est qu’au niveau de l’université de Bobo, les problèmes sont bien réels, mais qu’il est reproché à certains étudiants d’utiliser les méthodes fascistes et anarchistes susceptibiles de compromettre l’avenir des autres camarades ; car a dit le directeur régional du CNOU, « Nous sommes effectivement conscients de leurs revendications. Mais que les universitaires sachent qu’on ne peut pas tout résoudre en un coup de baguette magique. L’Etat est en train de faire des efforts, et j’en appelle au bon sens et au civisme des étudiants pour que la situation se normalise. Nous avons pris cette mesure de fermeture des cités pour empêcher certains étudiants, que je qualifie de pyromanes, de profiter de cette situation pour envenimer la crise ».
A quand alors la reprise des œuvres universitaires et des activités académiques ? La réponse à cette question dépendra des conclusions de la rencontre prévue ce jeudi à Nasso et qui regroupera les responsables des associations estudiantines, la présidence de l’UPB et le CROUB.
Publié le 28-01-2010 Source : lobservateur.bf Auteur : lobservateur.bf
Hier dans la matinée, les étudiants de l’UPB ont été délogés de leurs résidences par les forces de l’ordre. Si bon nombre d’entre eux ne savaient où trouver refuge, d’autre, par contre, ont tout simplement choisi de rejoindre la Bourse du travail pour installer leurs pénates en attendant des jours meilleurs.
Vidées alors de leurs occupants, les résidences universitaires sont restées quadrillées par les forces de l’ordre durant toute la journée d’hier mercredi. A la cité de Sikasso Cira, la tension était perceptible avec des étudiants qui exigeaient la satisfaction totale de leurs doléances, qui se résument à trois points essentiels : d’abord, la restauration.
Sur ce plan, les pensionnaires de Nasso exigent des autorités universitaires un renforcement des capacités d’accueil. « Nous perdons trop de temps au restaurant. Un étudiant qui doit reprendre les cours à 15 heures alors qu’il doit attendre plus d’une heure au resto avant d’être servi, vous voyez qu’il n’a plus le temps de se reposer ou même de digérer. Pour beaucoup d’étudiants, c’est le retour à l’amphi juste après la restauration ; ce qui n’est pas normal », nous dit un groupe de protestataires, dont les revendications portent également sur les difficultés de transport. Selon leurs explications, le nombre de véhicules mis à la disposition de l’UPB est insuffisant, et ils sont souvent plus d’une centaine à embarquer dans un car de 70 places.
Une autre préoccupation, et pas des moindres, qui taraude l’esprit des universitaires de Bobo-Dioulasso concerne cette fois les capacités d’accueil des amphis, jugées insuffisantes. Certains étudiants dénoncent les conditions difficiles de travail à Nasso avec ces salles multigrades regroupant des étudiants de première et de deuxième année. Bref.
Les problèmes sont nombreux à l’UPB, où les étudiants ont toujours manifesté pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail. Et depuis le vendredi 22 janvier dernier, on assiste de nouveau à des mouvements de protestation qui ont entraîné un arrêt total des cours.
Seront-ils entendus par les autorités universitaires ? Rien n’est moins sûr, même si, déjà au Centre régional des œuvres universitaires de Bobo (CROUB), on semble véritablement conscient de la légitimité des multiples revendications sauf que la méthode utilisée n’est toujours pas appropriée au dire des responsables des œuvres universitaires.
Et dans l’entretien qu’il nous a accordé dans son bureau, le directeur régional dudit centre, Gilbert Sanou, est revenu sur les revendications avant de s’étaler sur les nombreux efforts déployés par les autorités pour répondre aux préoccupations des étudiants.
Concernant la restauration, par exemple, une chaîne supplémentaire sera bientôt fonctionnelle après les travaux d’aménagement, qui sont en cours d’exécution. Parlant du transport, il ressort que les problèmes liés à l’insuffisance des bus résultent surtout de la brusque rupture de contrat avec la compagnie de transport SOGEBAF.
Mais Gilbert Sanou tient à assurer que des commandes fermes ont été passées pour l’acquisition de nouveaux cars au cours de cette année 2010. Le moins que l’on puisse dire est qu’au niveau de l’université de Bobo, les problèmes sont bien réels, mais qu’il est reproché à certains étudiants d’utiliser les méthodes fascistes et anarchistes susceptibiles de compromettre l’avenir des autres camarades ; car a dit le directeur régional du CNOU, « Nous sommes effectivement conscients de leurs revendications. Mais que les universitaires sachent qu’on ne peut pas tout résoudre en un coup de baguette magique. L’Etat est en train de faire des efforts, et j’en appelle au bon sens et au civisme des étudiants pour que la situation se normalise. Nous avons pris cette mesure de fermeture des cités pour empêcher certains étudiants, que je qualifie de pyromanes, de profiter de cette situation pour envenimer la crise ».
A quand alors la reprise des œuvres universitaires et des activités académiques ? La réponse à cette question dépendra des conclusions de la rencontre prévue ce jeudi à Nasso et qui regroupera les responsables des associations estudiantines, la présidence de l’UPB et le CROUB.
Publié le 28-01-2010 Source : lobservateur.bf Auteur : lobservateur.bf
mercredi 27 janvier 2010
Gabon : Les ambitions du Chef de l’État pour la Tropicale Amissa Bongo
Quelle Tropicale Amissa Bongo en 2011 ? La 5e édition de la Tropicale Amissa Bongo vient de s’achever avec succès et les organisateurs de cette compétition veulent réaliser un «gros coup» pour la prochaine édition qui devrait se dérouler en janvier 2011. Le comité d’organisation de cette compétition ambitionne notamment d’introduire certains pays de la sous-région dans le circuit de la Tropicale afin d’en faire la première référence du cyclisme sur le continent.
Comme lors des précédentes éditions, la Tropicale Amissa Bongo 2010 a connu un franc succès. Crée il y a cinq ans seulement elle est déjà devenu un de grands rendez-vous sportifs populaires de l’année. L’enthousiasme des populations riveraines des villages, localités et villes qu’elle traverse chaque année, le nombre d’équipes étrangères toujours croissant comme la présence de certaines vedettes du Tour de France, sont autant d’ingrédients qui contribuent au succès de ce Tour que beaucoup aimeraient voir devenir une course de référence en Afrique.
C’est en tout cas le souhait du président du Gabon, Ali Bongo, qui a suggéré au comité d’organisation, lors de l’audience qu’il lui a accordé le 25 janvier, trois axes de réflexion pour donner à la Tropicale Amissa Bongo une nouvelle dimension, plus internationale, et si possible dès l’édition 2011.
Selon le Comité d’organisation de la Tropicale Amissa Bongo, cette nouvelle vision souhaitée par le Président de la République, repose sur trois axes : accentuer l’implication de la population dans les provinces où passe le circuit de la Tropicale, accueillir plus des professionnels et enfin internationaliser le parcours de la Tropicale.
Pour le directeur technique de la Tropicale, Benjamin Burlot, il s’agit concrètement d’« accentuer l’implication de la population dans les provinces où on va, car cette course est le seul événement sportif qui peut aller à la rencontre des populations dans les coins les plus reculés du pays. Cette année nous étions par exemple à Kabala, à la frontière congolaise, ou les coureurs ont été au contact des gens humbles, très chaleureux qui leur ont fait découvrir les vertus d’un accueil spontané et avenant. Il faut réussir à impliquer d’avantage les populations riveraines du circuit, en impliquant les écoles, en faisant travailler par exemple les élèves sur la découverte des provinces traversées par Tropicale ».
Par ailleurs, « l’internationalisation du parcours donnera à la Tropicale une nouvelle dimension internationale. C’est-à-dire il faut qu’elle grandisse encore, il faut qu’on soit en mesure d’aller faire une incursion dans un pays frère. On a évoqué avec le Chef de l’Etat l’hypothèse de la zone nord avec un circuit intégrant le Cameroun et peut être aussi la Guinée Equatoriale. Un circuit avec ces deux pays donnerait à la Tropicale une dimension sous-régionale, très attractive pour le rayonnement de l’épreuve », a poursuivi Benjamin Burlot.
Pour accroitre l’attractivité de l’événement, « le président a souhaité voir un palmarès sportif encore plus important pour les années avenirs avec la participation des grands champions du cyclistes, avec au moins cinq équipes du Tour de France. A la première édition nous avions une seule une équipe du Tour de France, nous sommes passés à deux les années suivantes et trois cette année. L’année prochaine il faudra que nous en ayons quatre qui figurent au Tour de France pour qu’ensuite on arrive à avoir nos cinq équipes professionnelles qui feront les cinq équipes du Tour de France », a conclu le directeur technique de l’événement.
Mais les moyens suivront-ils ? Sur ce plan le comité d’organisation estime que les autorités gabonaises font déjà des efforts dans ce sens. Toutefois, précise Benjamin Burlot, « le Président de la République nous a demandé d’étudier comment y parvenir, comment compléter la participation de l’État et impliquer des sociétés panafricaines désireuses d’apporter leur soutien à l’événement. Il faut qu’on trouve des sponsors. Il n y a pas de réponses aujourd’hui mais il ya une feuille de route qui nous est donnée. Il y a des questions, des demandes, nous allons tenter d’apporter des réponses».
Publié le 27-01-2010 Source : gaboneco Auteur : gaboneco
Comme lors des précédentes éditions, la Tropicale Amissa Bongo 2010 a connu un franc succès. Crée il y a cinq ans seulement elle est déjà devenu un de grands rendez-vous sportifs populaires de l’année. L’enthousiasme des populations riveraines des villages, localités et villes qu’elle traverse chaque année, le nombre d’équipes étrangères toujours croissant comme la présence de certaines vedettes du Tour de France, sont autant d’ingrédients qui contribuent au succès de ce Tour que beaucoup aimeraient voir devenir une course de référence en Afrique.
C’est en tout cas le souhait du président du Gabon, Ali Bongo, qui a suggéré au comité d’organisation, lors de l’audience qu’il lui a accordé le 25 janvier, trois axes de réflexion pour donner à la Tropicale Amissa Bongo une nouvelle dimension, plus internationale, et si possible dès l’édition 2011.
Selon le Comité d’organisation de la Tropicale Amissa Bongo, cette nouvelle vision souhaitée par le Président de la République, repose sur trois axes : accentuer l’implication de la population dans les provinces où passe le circuit de la Tropicale, accueillir plus des professionnels et enfin internationaliser le parcours de la Tropicale.
Pour le directeur technique de la Tropicale, Benjamin Burlot, il s’agit concrètement d’« accentuer l’implication de la population dans les provinces où on va, car cette course est le seul événement sportif qui peut aller à la rencontre des populations dans les coins les plus reculés du pays. Cette année nous étions par exemple à Kabala, à la frontière congolaise, ou les coureurs ont été au contact des gens humbles, très chaleureux qui leur ont fait découvrir les vertus d’un accueil spontané et avenant. Il faut réussir à impliquer d’avantage les populations riveraines du circuit, en impliquant les écoles, en faisant travailler par exemple les élèves sur la découverte des provinces traversées par Tropicale ».
Par ailleurs, « l’internationalisation du parcours donnera à la Tropicale une nouvelle dimension internationale. C’est-à-dire il faut qu’elle grandisse encore, il faut qu’on soit en mesure d’aller faire une incursion dans un pays frère. On a évoqué avec le Chef de l’Etat l’hypothèse de la zone nord avec un circuit intégrant le Cameroun et peut être aussi la Guinée Equatoriale. Un circuit avec ces deux pays donnerait à la Tropicale une dimension sous-régionale, très attractive pour le rayonnement de l’épreuve », a poursuivi Benjamin Burlot.
Pour accroitre l’attractivité de l’événement, « le président a souhaité voir un palmarès sportif encore plus important pour les années avenirs avec la participation des grands champions du cyclistes, avec au moins cinq équipes du Tour de France. A la première édition nous avions une seule une équipe du Tour de France, nous sommes passés à deux les années suivantes et trois cette année. L’année prochaine il faudra que nous en ayons quatre qui figurent au Tour de France pour qu’ensuite on arrive à avoir nos cinq équipes professionnelles qui feront les cinq équipes du Tour de France », a conclu le directeur technique de l’événement.
Mais les moyens suivront-ils ? Sur ce plan le comité d’organisation estime que les autorités gabonaises font déjà des efforts dans ce sens. Toutefois, précise Benjamin Burlot, « le Président de la République nous a demandé d’étudier comment y parvenir, comment compléter la participation de l’État et impliquer des sociétés panafricaines désireuses d’apporter leur soutien à l’événement. Il faut qu’on trouve des sponsors. Il n y a pas de réponses aujourd’hui mais il ya une feuille de route qui nous est donnée. Il y a des questions, des demandes, nous allons tenter d’apporter des réponses».
Publié le 27-01-2010 Source : gaboneco Auteur : gaboneco
Liberia : Ellen avait parlé trop tôt
Ellen Johnson Sirleaf a parlé trop tôt, et visiblement, trop vite. Après avoir déclaré ne pas être intéressée par un second mandat, la présidente du Liberia vient de retourner … son tailleur. Elle sollicitera une seconde fois les suffrages de ses concitoyens. Il est vrai, ce désir de rempiler ne porte aucunement atteinte à la Loi fondamentale du Liberia. Etant à son premier mandat, il est normal qu’elle aspire à un nouveau bail. Moins normal est cependant le fait de remettre en cause ses propos d’hier.
Ce n’est ni plus ni moins qu’un parjure ! Qu’est-ce qui a alors bien pu pousser la présidente du Liberia à se dédire ? A-t-elle fini par prendre goût au pouvoir ? Est-elle l’otage de courtisans ? Le délai qu’elle s’était fixé au départ pour remettre son pays sur les rails, a-t-il fini par lui paraître court, au point qu’elle veuille se donner plus de temps et donner davantage d’elle ?
Cela est possible. De toute manière, elle aurait dans ce cas les encouragements et le soutien de la communauté internationale, en particulier les Etats-Unis aux yeux de laquelle elle passe pour être un élément stabilisateur du Liberia. Toutefois, on a en mémoire qu’une commission calquée sur le modèle sud-africain
"Vérité, justice et réconciliation" avait vu le jour au Liberia pour faire la lumière sur le pénible, tragique et ténébreux passé de ce pays. Celle-ci avait abouti à des conclusions dans lesquelles la diplômée de l’Université de Harvard n’était pas sans reproche. Des griefs qui avaient du reste poussé la commission à suggérer que Sirleaf se contentât d’un seul mandat.
Ce nouveau et surprenant désir de se maintenir au pouvoir, n’est peut-être pas étranger à la volonté de la présidente libérienne de se mettre à l’abri de toute surprise désagréable. Car c’est connu : une fois la cuirasse du pouvoir tombée, on peut devenir vulnérable. Au cas donc où elle aurait vraiment des raisons de se faire du souci pour l’avenir, retarder au maximum le départ du pouvoir se présente a priori comme la meilleure option. Mais seulement a priori.
Car, même si elle traînait des casseroles, Ellen Johnson Sirleaf pourrait se voir absoute de ses "péchés". En fait, tout dépendra de la qualité qu’elle imprimera à ses mandats et du souvenir que ses concitoyens garderont de son passage à la tête de l’Etat.
La commission avait recommandé à la présidente de ne plus se porter candidate pour un second mandat. Une recommandation que Ellen Johson Sirleaf vient manifestement de fouler aux pieds. En somme, une attitude qui frise la défiance, et qui pourrait ne pas être sans graves conséquences sur l’avenir de la commission. Car, à supposer que Ellen Johnson Sirleaf se présente une fois encore aux élections et qu’elle les remporte, quels seront ses rapports avec ladite commission qu’elle aura ainsi désavouée ? Serait-elle habitée par un quelconque sentiment revanchard ?
En tous les cas, si elle était réélue, Ellen Johnson Sirleaf ne devrait pas perdre de vue que c’est parce que les Libériens lui ont réitéré leur confiance. En si bon chemin, elle ne devrait pas décevoir.
Publié le 27-01-2010 Source : lepays.bf Auteur : lepays.bf
Ce n’est ni plus ni moins qu’un parjure ! Qu’est-ce qui a alors bien pu pousser la présidente du Liberia à se dédire ? A-t-elle fini par prendre goût au pouvoir ? Est-elle l’otage de courtisans ? Le délai qu’elle s’était fixé au départ pour remettre son pays sur les rails, a-t-il fini par lui paraître court, au point qu’elle veuille se donner plus de temps et donner davantage d’elle ?
Cela est possible. De toute manière, elle aurait dans ce cas les encouragements et le soutien de la communauté internationale, en particulier les Etats-Unis aux yeux de laquelle elle passe pour être un élément stabilisateur du Liberia. Toutefois, on a en mémoire qu’une commission calquée sur le modèle sud-africain
"Vérité, justice et réconciliation" avait vu le jour au Liberia pour faire la lumière sur le pénible, tragique et ténébreux passé de ce pays. Celle-ci avait abouti à des conclusions dans lesquelles la diplômée de l’Université de Harvard n’était pas sans reproche. Des griefs qui avaient du reste poussé la commission à suggérer que Sirleaf se contentât d’un seul mandat.
Ce nouveau et surprenant désir de se maintenir au pouvoir, n’est peut-être pas étranger à la volonté de la présidente libérienne de se mettre à l’abri de toute surprise désagréable. Car c’est connu : une fois la cuirasse du pouvoir tombée, on peut devenir vulnérable. Au cas donc où elle aurait vraiment des raisons de se faire du souci pour l’avenir, retarder au maximum le départ du pouvoir se présente a priori comme la meilleure option. Mais seulement a priori.
Car, même si elle traînait des casseroles, Ellen Johnson Sirleaf pourrait se voir absoute de ses "péchés". En fait, tout dépendra de la qualité qu’elle imprimera à ses mandats et du souvenir que ses concitoyens garderont de son passage à la tête de l’Etat.
La commission avait recommandé à la présidente de ne plus se porter candidate pour un second mandat. Une recommandation que Ellen Johson Sirleaf vient manifestement de fouler aux pieds. En somme, une attitude qui frise la défiance, et qui pourrait ne pas être sans graves conséquences sur l’avenir de la commission. Car, à supposer que Ellen Johnson Sirleaf se présente une fois encore aux élections et qu’elle les remporte, quels seront ses rapports avec ladite commission qu’elle aura ainsi désavouée ? Serait-elle habitée par un quelconque sentiment revanchard ?
En tous les cas, si elle était réélue, Ellen Johnson Sirleaf ne devrait pas perdre de vue que c’est parce que les Libériens lui ont réitéré leur confiance. En si bon chemin, elle ne devrait pas décevoir.
Publié le 27-01-2010 Source : lepays.bf Auteur : lepays.bf
Bénin/Présidentielles 2011 : L’opposition veut surprendre Boni Yayi
Contrairement à ce qui se passe au sein de la mouvance présidentielle où les membres du gouvernement créent des partis de façon tous azimuts et les députés Fcbe entretiennent des malentendus, les partis de l’opposition réunie au sein de l’Union fait la Nation (Un) se consolident de jour en jour malgré leurs difficultés. Le dernier signal fort qu’ils ont donné est la rencontre tenue la semaine dernière au domicile du président Soglo pour décider des assises du 30 et 31 janvier qui vont servir de cadre à la désignation du candidat unique pour la prochaine présidentielle.
Pendant que la mouvance évolue en rang dispersé, l’opposition se consolide et se donne de plus en plus de chances pour remporter la bataille des élections présidentielles de 2011. A quelques mois des échéances fatidiques, la mouvance présidentielle est complètement en perte de vitesse. Le rejet du budget exercice 2010 par des députés de la mouvance présidentielle, la création tous azimuts de partis politiques par des membres du gouvernement en dépit de l’existence de Fcbe et de l’Umpp sont des preuves du malaise profond qui secoue la majorité présidentielle.
Boni Yayi pourra-t-il rempiler dans cet imbroglio ? N’est-il pas urgent pour le chef de l’Etat de réorganiser sa troupe afin de la mettre en ordre de bataille pour les présidentielles de 2011 au regard de ce qui se passe au niveau du camp d’en face qui est plus que jamais déterminé à le faire partir ? En tout cas, les membres de l’Un ne veulent pas du tout perdre du temps.
En dépit des difficultés rencontrées sur ce chantier gigantesque de désignation d’un candidat unique, le Prd, la Rb , le Psd, le Madep et Force Clé ne se lassent et ont d’ailleurs à cet effet donné de la voix une fois encore la semaine dernière. Nicéphore Soglo, Amoussou Bruno, Adrien Houngbédji, Séfou Fagbohoun, Lazare Sèhouéto et autres vont choisir leur candidat unique à la fin du mois de janvier 2010.
Si dans les rangs de la mouvance présidentielle, cette information de désignation de candidat unique ne déchante pas encore les barons, les leaders de l’Un eux prennent de l’avance sur le temps, parce que une fois le choix du candidat unique fait, le plus dur serait ainsi fait. Il s’agira pour le reste tout simplement pour les leaders de ces partis politiques réunis au sein de l’Un de convaincre leur électorat de porter leur choix sur ce candidat unique.
Cette organisation n’est pas encore notée au sein de la mouvance présidentielle où beaucoup de poids lourds sont encore indécis sur la position qu’ils auront à tenir lors des prochaines présidentielles. L’exemple du G5 à l’assemblée nationale est là, sans oublier certains anciens membres du gouvernement, certains anciens préfets et autres cadres qui ont eu à occuper de hautes responsabilités sous le régime du changement.
S’il est vrai que le chef de l’Etat œuvre pour ne pas subir le sort de Soglo en 1996, il n’est pas moins vrai que jusque-là, il n’a pas encore mis en œuvre la stratégie qui lui permettra d’éviter ce sort. Et à cette allure, Boni Yayi risque de se faire surprendre par l’opposition comme c’était le cas en 1996. Ce serait comme le dit l’adage « Jamais un sans deux ».
Publié le 27-01-2010 Source : Le Matin Auteur : sonangon.net
Pendant que la mouvance évolue en rang dispersé, l’opposition se consolide et se donne de plus en plus de chances pour remporter la bataille des élections présidentielles de 2011. A quelques mois des échéances fatidiques, la mouvance présidentielle est complètement en perte de vitesse. Le rejet du budget exercice 2010 par des députés de la mouvance présidentielle, la création tous azimuts de partis politiques par des membres du gouvernement en dépit de l’existence de Fcbe et de l’Umpp sont des preuves du malaise profond qui secoue la majorité présidentielle.
Boni Yayi pourra-t-il rempiler dans cet imbroglio ? N’est-il pas urgent pour le chef de l’Etat de réorganiser sa troupe afin de la mettre en ordre de bataille pour les présidentielles de 2011 au regard de ce qui se passe au niveau du camp d’en face qui est plus que jamais déterminé à le faire partir ? En tout cas, les membres de l’Un ne veulent pas du tout perdre du temps.
En dépit des difficultés rencontrées sur ce chantier gigantesque de désignation d’un candidat unique, le Prd, la Rb , le Psd, le Madep et Force Clé ne se lassent et ont d’ailleurs à cet effet donné de la voix une fois encore la semaine dernière. Nicéphore Soglo, Amoussou Bruno, Adrien Houngbédji, Séfou Fagbohoun, Lazare Sèhouéto et autres vont choisir leur candidat unique à la fin du mois de janvier 2010.
Si dans les rangs de la mouvance présidentielle, cette information de désignation de candidat unique ne déchante pas encore les barons, les leaders de l’Un eux prennent de l’avance sur le temps, parce que une fois le choix du candidat unique fait, le plus dur serait ainsi fait. Il s’agira pour le reste tout simplement pour les leaders de ces partis politiques réunis au sein de l’Un de convaincre leur électorat de porter leur choix sur ce candidat unique.
Cette organisation n’est pas encore notée au sein de la mouvance présidentielle où beaucoup de poids lourds sont encore indécis sur la position qu’ils auront à tenir lors des prochaines présidentielles. L’exemple du G5 à l’assemblée nationale est là, sans oublier certains anciens membres du gouvernement, certains anciens préfets et autres cadres qui ont eu à occuper de hautes responsabilités sous le régime du changement.
S’il est vrai que le chef de l’Etat œuvre pour ne pas subir le sort de Soglo en 1996, il n’est pas moins vrai que jusque-là, il n’a pas encore mis en œuvre la stratégie qui lui permettra d’éviter ce sort. Et à cette allure, Boni Yayi risque de se faire surprendre par l’opposition comme c’était le cas en 1996. Ce serait comme le dit l’adage « Jamais un sans deux ».
Publié le 27-01-2010 Source : Le Matin Auteur : sonangon.net
Burkina : Pour voter désormais, CNIB, passeport et carte militaire
La carte nationale d’identité burkinabè (CNIB), le passeport et la carte militaire sont désormais les seules pièces valables pour voter. Ainsi en a décidé l’Assemblée nationale, le 25 janvier 2010, au terme de l’examen d’un projet de loi portant relecture du code électoral en ses dispositions relatives à l’identification de l’électeur, au vote des Burkinabè de l’étranger et au parrainage des candidats à la présidentielle.
Notre pays vient de tourner la page sur l’usage de pièces sans photographie aux scrutins, notamment les bulletins ou jugements supplétifs d’actes de naissance, la carte de famille et le livret de famille. En effet, le 25 janvier dernier, l’Assemblée nationale, après examen d’un projet de loi portant relecture du code électoral, a adopté une modification instituant la CNIB, le passeport et la carte militaire comme seuls documents valables pour voter désormais avec sa carte d’électeur.
A titre transitoire, il est permis de s’inscrire sur les listes électorales, pour la présidentielle 2010, avec les actes de naissance. Cependant, l’électeur doit se faire établir l’une des pièces ci-dessus citées pour accéder au bureau de vote. Ce, « avant la date retenue par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le traitement final de la liste électorale ».
Pour le gouvernement, c’est l’objectif de la campagne de délivrance massive d’actes de naissance entamée depuis mai 2009 et dont la deuxième, qui court jusqu’en février 2010, est couplée à une opération d’établissement de CNIB à tous les Burkinabè de 15 ans et plus. Les députés ont toutefois exprimé des inquiétudes quant à l’atteinte des objectifs de la campagne, au regard des difficultés liées à la procédure constatées sur le terrain.
Pour le ministre de l’Administration territoriale, P. Clément Sawadogo, il n’y a pas à craindre, car en dépit de la complexité de la procédure, pour ce qui est des actes de naissance certaines localités ont pu satisfaire au moins 70% des demandeurs.
Ces statistiques n’ont pas manqué de susciter des débats à l’hémicycle mais le ministre Sawadogo a coupé court au débat en invitant les uns et les autres à mouiller le maillot pour relever le défi. Il a par ailleurs indiqué que des dispositions énergiques ont été prises pour améliorer la capacité de production de l’Office national d’identification (ONI), qui passera de 6000 à 22 500 cartes par jour, soit 12 500 cartes/j au niveau de son centre de Ouagadougou et 10 000 cartes/j dans celui de Bobo-Dioulasso.
La représentation nationale a également adopté une modification de la loi portant parrainage des candidats à la présidentielle. Cette loi disposait que les candidats à la magistrature suprême devaient être parrainés par 50 élus répartis dans 7 régions sur les 13 que compte le Burkina. Le Conseil constitutionnel, ayant vu des insuffisances dans cette formulation, a proposé l’ajout du terme « au moins » au nombre 50, afin de faciliter l’application de la loi.
Le vote des Burkinabè de l’étranger aux élections référendaire et présidentielle était également à l’ordre du jour au Parlement. Il faut retenir, sur ce point, que la diaspora burkinabè ne pourra pas participer au scrutin présidentiel de 2010. Cela n’entrera en vigueur qu’à compter de 2015. Le principe n’est pas remis en cause, mais son application se heurte, selon le gouvernement, à des obstacles juridiques qu’il faut nécessairement régler avant de pouvoir le rendre opérationnel. A cet aspect s’ajoute le coût qui, dira le ministre de l’Administration territoriale, est insupportable par le budget national.
Car il faudra, d’après une évaluation de la CENI, 15 milliards de FCFA, pour le vote des Burkinabè de l’étranger, soit une augmentation de 300% par rapport à la précédente présidentielle qui était de 5 milliards. Aussi le législateur a-t-il introduit une disposition transitoire dans la loi renvoyant la participation des Burkinabè de l’étranger aux consultations majeures en 2015, pour permettre au gouvernement d’introduire à nouveau un projet de loi pour pouvoir régler ces questions juridiques.
Hamidou Ouédraogo
Explication du principe de parrainage des candidats à la présidence par le président de la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), Jacob Ouédraogo
« La loi que nous avons votée en 2009 introduit la question du parrainage. Celle-ci dispose que les candidats à la présidentielle doivent être parrainés par 50 élus répartis dans 7 régions sur les 13 que compte le Burkina. Le Conseil constitutionnel a fait des observations pour demander d’introduire « au moins », afin d’éviter certains risques. Quand on parle de 50 élus, il faut inclure les élus locaux et les députés, qui sont des élus nationaux.
Le candidat a trois possibilités pour se faire parrainer. Il peut le faire rien que par des élus nationaux ou par des conseillers municipaux. Quel que soit le type d’élus, il faut que ceux-ci soient répartis dans 7 des 13 régions. C’est pour éviter qu’un candidat aille dans sa commune ou dans sa région ou ethnie pour puiser des parrains. Tout cela, c’est pour donner au candidat à la présidentielle une envergure nationale.
Mais même s’il choisit de se faire parrainer par des députés et des conseillers municipaux, à ce moment, même s’il n’a qu’un seul député et 49 élus locaux, le candidat n’a pas besoin que ces élus soient répartis dans les 7 régions. Parce que comme il y a au moins un député, ça confère à son parrainage un caractère national. Le législateur a mis des conditions souples pour que, d’une part, on n’ait pas de « candidatures fantaisistes » et que, d’autre part, il n’y ait pas de critères trop sévères qui excluent du jeu politique des gens qui ont une certaine crédibilité ou une assise nationale… ».
Publié le 27-01-2010 Source : lobservateur.bf Auteur : lobservateur.bf
Notre pays vient de tourner la page sur l’usage de pièces sans photographie aux scrutins, notamment les bulletins ou jugements supplétifs d’actes de naissance, la carte de famille et le livret de famille. En effet, le 25 janvier dernier, l’Assemblée nationale, après examen d’un projet de loi portant relecture du code électoral, a adopté une modification instituant la CNIB, le passeport et la carte militaire comme seuls documents valables pour voter désormais avec sa carte d’électeur.
A titre transitoire, il est permis de s’inscrire sur les listes électorales, pour la présidentielle 2010, avec les actes de naissance. Cependant, l’électeur doit se faire établir l’une des pièces ci-dessus citées pour accéder au bureau de vote. Ce, « avant la date retenue par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le traitement final de la liste électorale ».
Pour le gouvernement, c’est l’objectif de la campagne de délivrance massive d’actes de naissance entamée depuis mai 2009 et dont la deuxième, qui court jusqu’en février 2010, est couplée à une opération d’établissement de CNIB à tous les Burkinabè de 15 ans et plus. Les députés ont toutefois exprimé des inquiétudes quant à l’atteinte des objectifs de la campagne, au regard des difficultés liées à la procédure constatées sur le terrain.
Pour le ministre de l’Administration territoriale, P. Clément Sawadogo, il n’y a pas à craindre, car en dépit de la complexité de la procédure, pour ce qui est des actes de naissance certaines localités ont pu satisfaire au moins 70% des demandeurs.
Ces statistiques n’ont pas manqué de susciter des débats à l’hémicycle mais le ministre Sawadogo a coupé court au débat en invitant les uns et les autres à mouiller le maillot pour relever le défi. Il a par ailleurs indiqué que des dispositions énergiques ont été prises pour améliorer la capacité de production de l’Office national d’identification (ONI), qui passera de 6000 à 22 500 cartes par jour, soit 12 500 cartes/j au niveau de son centre de Ouagadougou et 10 000 cartes/j dans celui de Bobo-Dioulasso.
La représentation nationale a également adopté une modification de la loi portant parrainage des candidats à la présidentielle. Cette loi disposait que les candidats à la magistrature suprême devaient être parrainés par 50 élus répartis dans 7 régions sur les 13 que compte le Burkina. Le Conseil constitutionnel, ayant vu des insuffisances dans cette formulation, a proposé l’ajout du terme « au moins » au nombre 50, afin de faciliter l’application de la loi.
Le vote des Burkinabè de l’étranger aux élections référendaire et présidentielle était également à l’ordre du jour au Parlement. Il faut retenir, sur ce point, que la diaspora burkinabè ne pourra pas participer au scrutin présidentiel de 2010. Cela n’entrera en vigueur qu’à compter de 2015. Le principe n’est pas remis en cause, mais son application se heurte, selon le gouvernement, à des obstacles juridiques qu’il faut nécessairement régler avant de pouvoir le rendre opérationnel. A cet aspect s’ajoute le coût qui, dira le ministre de l’Administration territoriale, est insupportable par le budget national.
Car il faudra, d’après une évaluation de la CENI, 15 milliards de FCFA, pour le vote des Burkinabè de l’étranger, soit une augmentation de 300% par rapport à la précédente présidentielle qui était de 5 milliards. Aussi le législateur a-t-il introduit une disposition transitoire dans la loi renvoyant la participation des Burkinabè de l’étranger aux consultations majeures en 2015, pour permettre au gouvernement d’introduire à nouveau un projet de loi pour pouvoir régler ces questions juridiques.
Hamidou Ouédraogo
Explication du principe de parrainage des candidats à la présidence par le président de la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), Jacob Ouédraogo
« La loi que nous avons votée en 2009 introduit la question du parrainage. Celle-ci dispose que les candidats à la présidentielle doivent être parrainés par 50 élus répartis dans 7 régions sur les 13 que compte le Burkina. Le Conseil constitutionnel a fait des observations pour demander d’introduire « au moins », afin d’éviter certains risques. Quand on parle de 50 élus, il faut inclure les élus locaux et les députés, qui sont des élus nationaux.
Le candidat a trois possibilités pour se faire parrainer. Il peut le faire rien que par des élus nationaux ou par des conseillers municipaux. Quel que soit le type d’élus, il faut que ceux-ci soient répartis dans 7 des 13 régions. C’est pour éviter qu’un candidat aille dans sa commune ou dans sa région ou ethnie pour puiser des parrains. Tout cela, c’est pour donner au candidat à la présidentielle une envergure nationale.
Mais même s’il choisit de se faire parrainer par des députés et des conseillers municipaux, à ce moment, même s’il n’a qu’un seul député et 49 élus locaux, le candidat n’a pas besoin que ces élus soient répartis dans les 7 régions. Parce que comme il y a au moins un député, ça confère à son parrainage un caractère national. Le législateur a mis des conditions souples pour que, d’une part, on n’ait pas de « candidatures fantaisistes » et que, d’autre part, il n’y ait pas de critères trop sévères qui excluent du jeu politique des gens qui ont une certaine crédibilité ou une assise nationale… ».
Publié le 27-01-2010 Source : lobservateur.bf Auteur : lobservateur.bf
Congo : Le Groupe Essar rachète 51% des actifs du Warid
Le groupe indien, « Essar Group » a annoncé mardi à Brazzaville le rachat des actifs du troisième opérateur de la téléphonie mobile au Congo, Warid Télécom qui connaît, après une année d'activités, une situation financière difficile imputée à une mauvaise gestion.
L'annonce du rachat de Warid Télécom par Essar Group a été faite par son président directeur général pour l'Afrique, Jayant Khosla, qui n'a pas précisé le coût du rachat ni le montant d'investissement pour son implantation en République du Congo.
« Nous sommes ravis d'être au Congo et de nous y installer pour essayer d'apporter une valeur ajoutée tout en contribuant au développement économique de ce pays », a déclaré Jayant Khosla au sortir d'un entretien avec le ministre des postes, des télécommunications et des nouvelles technologies, Thierry Moungalla.
Essar Groupe qui deviendra, dans les prochains jours, l'actionnaire majoritaire de la société Warid Congo envisage d'apporter, malgré la difficile situation dans laquelle se trouve l'ancien opérateur, une amélioration tant au niveau du marché des télécommunications que des agents qu'il hérite.
Au sujet des employés de Warid, le ministre Moungalla a précisé que le gouvernement a mis en place des conditions permissive à la scission de sorte que le nouveau partenaire trouve une situation techniquement assainie.
« Tout ce qui arrive à présent est une manière de sauver l'opération de restructuration entreprise par Warid, de sorte à faciliter la transaction parce que les instruments du gouvernement visaient à sauver l'opérateur pour qu'aucun opérateur ne fasse faillite au Congo », a précisé à la presse le ministre des postes et télécommunications.
S'agissant des conditions techniques, à savoir ce que le nouveau partenaire trouvera en terme de management, Thierry Moungalla a indiqué que celui-ci devra mettre en place une équipe dirigeante chargée de faire l'évaluation de l'ensemble des actions et activités jusqu'ici menées par Warid.
« Le gouvernement ne gère que la partie dite politique. Notre politique est de faciliter juste la relance de la croissance et de fixer le cadre juridique qui s'appui sur la concurrence saine et loyale », a-t-il déclaré, ajoutant que cette politique vise à faciliter l'arrivée d'autres investisseurs tout en développant l'emploi au Congo. de même, elle fera du secteur des télécommunications, un des moteurs de la croissance.
Par ailleurs, pour réussir l'ambition qu'elle se fixe, le groupe entend mettre en place, en partenariat avec Warid, un business plan commun pour continuer d'investir au Congo dans le but de recréer la richesse et éviter les erreurs commises par Warid.
« Nous croyons au développement progressive du Congo et nous y demeureront longtemps », a précisé le président directeur général.
Publié le 27-01-2010 Source : brazzaville-adiac.com Auteur : brazzaville-adiac.com
L'annonce du rachat de Warid Télécom par Essar Group a été faite par son président directeur général pour l'Afrique, Jayant Khosla, qui n'a pas précisé le coût du rachat ni le montant d'investissement pour son implantation en République du Congo.
« Nous sommes ravis d'être au Congo et de nous y installer pour essayer d'apporter une valeur ajoutée tout en contribuant au développement économique de ce pays », a déclaré Jayant Khosla au sortir d'un entretien avec le ministre des postes, des télécommunications et des nouvelles technologies, Thierry Moungalla.
Essar Groupe qui deviendra, dans les prochains jours, l'actionnaire majoritaire de la société Warid Congo envisage d'apporter, malgré la difficile situation dans laquelle se trouve l'ancien opérateur, une amélioration tant au niveau du marché des télécommunications que des agents qu'il hérite.
Au sujet des employés de Warid, le ministre Moungalla a précisé que le gouvernement a mis en place des conditions permissive à la scission de sorte que le nouveau partenaire trouve une situation techniquement assainie.
« Tout ce qui arrive à présent est une manière de sauver l'opération de restructuration entreprise par Warid, de sorte à faciliter la transaction parce que les instruments du gouvernement visaient à sauver l'opérateur pour qu'aucun opérateur ne fasse faillite au Congo », a précisé à la presse le ministre des postes et télécommunications.
S'agissant des conditions techniques, à savoir ce que le nouveau partenaire trouvera en terme de management, Thierry Moungalla a indiqué que celui-ci devra mettre en place une équipe dirigeante chargée de faire l'évaluation de l'ensemble des actions et activités jusqu'ici menées par Warid.
« Le gouvernement ne gère que la partie dite politique. Notre politique est de faciliter juste la relance de la croissance et de fixer le cadre juridique qui s'appui sur la concurrence saine et loyale », a-t-il déclaré, ajoutant que cette politique vise à faciliter l'arrivée d'autres investisseurs tout en développant l'emploi au Congo. de même, elle fera du secteur des télécommunications, un des moteurs de la croissance.
Par ailleurs, pour réussir l'ambition qu'elle se fixe, le groupe entend mettre en place, en partenariat avec Warid, un business plan commun pour continuer d'investir au Congo dans le but de recréer la richesse et éviter les erreurs commises par Warid.
« Nous croyons au développement progressive du Congo et nous y demeureront longtemps », a précisé le président directeur général.
Publié le 27-01-2010 Source : brazzaville-adiac.com Auteur : brazzaville-adiac.com
RCA : Début à Bangui d’un séminaire de l’OIF à l’intention de la Commission électorale
Le président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), le Pasteur Joseph Binguimalé, a ouvert mardi 26 janvier 2010, à Bangui, les travaux d’un séminaire d’imprégnation à l’intention des membres de ladite commission, en présence du président Pierre Buyoya et les experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Selon le président de la CEI, ce séminaire vise à renforcer les capacités des commissaires de la CEI désignés pour conduire le déroulement des prochains scrutins afin de les amener à partager la même lecture et la même interprétation des textes électoraux.
« Votre mission est déterminante dans le cadre global du processus de consolidation de la paix en Centrafrique, processus qui a franchi une étape significative grâce notamment à la tenue du Dialogue Politique Inclusif de décembre 2008 », a déclaré Pierre Buyoya à l’ouverture des travaux.
L’ancien président burundais a souligné que « la tenue des prochaines élections présidentielles et législatives constitue, en effet, une des recommandations essentielles issues de ces assises historiques ».
Organisé par l’OIF en partenariat avec la CEI, ce séminaire réunissant tous les membres de la CEI, permettra pendant quarante huit heures, d’examiner les questions liées aux cadres constitutionnel, institutionnel et légal des élections en République Centrafricaine, à la gestion d’une commission électorale indépendante, au recensement électoral et à la gestion du fichier électoral centrafricain dans la perspective des élections de 2010.
Il convient de noter que ce séminaire animé par les experts de l’OIF intervient en pleine polémique sur la neutralité de la CEI, l’opposition démocratique et les groupes armés ayant suspendu leur participation à ses travaux pour réclamer la démission du président Joseph Binguimalé.
Publié le 27-01-2010 Source : acap-cf.info Auteur : en-afrique.info
Selon le président de la CEI, ce séminaire vise à renforcer les capacités des commissaires de la CEI désignés pour conduire le déroulement des prochains scrutins afin de les amener à partager la même lecture et la même interprétation des textes électoraux.
« Votre mission est déterminante dans le cadre global du processus de consolidation de la paix en Centrafrique, processus qui a franchi une étape significative grâce notamment à la tenue du Dialogue Politique Inclusif de décembre 2008 », a déclaré Pierre Buyoya à l’ouverture des travaux.
L’ancien président burundais a souligné que « la tenue des prochaines élections présidentielles et législatives constitue, en effet, une des recommandations essentielles issues de ces assises historiques ».
Organisé par l’OIF en partenariat avec la CEI, ce séminaire réunissant tous les membres de la CEI, permettra pendant quarante huit heures, d’examiner les questions liées aux cadres constitutionnel, institutionnel et légal des élections en République Centrafricaine, à la gestion d’une commission électorale indépendante, au recensement électoral et à la gestion du fichier électoral centrafricain dans la perspective des élections de 2010.
Il convient de noter que ce séminaire animé par les experts de l’OIF intervient en pleine polémique sur la neutralité de la CEI, l’opposition démocratique et les groupes armés ayant suspendu leur participation à ses travaux pour réclamer la démission du président Joseph Binguimalé.
Publié le 27-01-2010 Source : acap-cf.info Auteur : en-afrique.info
mardi 26 janvier 2010
Côte d'Ivoire-Kalou: "On a cru le match fini"
L'attaquant de la Côte d'Ivoire, Salomon Kalou, était déçu après l'élimination de son pays en quart de finale de la CAN 2010 contre l'Algérie. "Je pense que l'Algérie a mérité sa victoire. Ses joueurs en voulaient plus que nous. Alors que nous, nous avons arrêté de jouer après avoir ouvert le score. Ça nous a porté préjudice. Je pense qu'on a cru le match fini après avoir marqué. Nos qualités s'expriment pourtant quand on joue. Le fait de balancer des longs ballons a, au contraire, servi l'intérêt des Algériens. Ils nous ont dominés dans ce secteur. Quand on était décidés à jouer, on était bons. Tactiquement, c'était un mauvais choix de notre part d'avoir reculé", a expliqué le joueur de Chelsea à RFI, avant d'admettre que son équipe régressait. "Il va falloir se poser les bonnes questions et retourner travailler pour enfin corriger ce qui ne va pas".
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