jeudi 28 février 2013

procès reporté pour les rebelles congolais présumés

Par RFI
Le procès des 20 hommes accusés d’avoir voulu préparer un coup d’Etat contre le pouvoir en place en RDC a été une nouvelle fois ajourné mercredi 27 février à Pretoria. Ces hommes, 19 Congolais et un Congolais naturalisé Américain, comparaissaient devant un tribunal de Pretoria pour essayer d’obtenir la liberté provisoire. La prochaine audience aura lieu le 6 mars prochain.
Une fois encore, l’audience s’est déroulée sous haute surveillance policière. Un chien a été amené dans la salle avant le début des débats, à la recherche d’explosifs, et une quinzaine de policiers sont restés à l’intérieur du tribunal. C’est un procès sous tension. L’interprète en fonction, qui traduit de l’anglais au français, a d’ailleurs affirmé au juge qu’il avait été pris à partie avant l’audience par des Congolais qui l’ont menacé. Il a demandé à être remplacé à l’avenir.
Mais les débats sur la liberté provisoire n’ont toujours pas commencé. Le procureur affirme que son dossier est prêt : environ 150 pages pour s’opposer à la remise en liberté des 20 accusés. Au centre de ses arguments, la déposition du lieutenant-colonel Noel Graem Zeeman, membre des Hawks, la force d’élite de la police sud-africaine, qui a infiltré les présumés comploteurs.
C’est la défense qui a demandé le report. L’avocat d’Etienne Kabila, l’accusé numéro 20, pour prendre connaissance de ce dossier et mieux préparer sa défense. Et l’avocat des 19 autres accusés, parce qu’il lui semble qu’il pourrait exister un conflit d’intérêt entre ses clients. Tous les accusés n’auraient semble-t-il pas joué le même rôle dans cette affaire. Les accusés numéro 1 et 4, James Kazongo et Kabuka Lugaba Adrian Kilele pourraient avoir besoin d’un avocat pour mieux les représenter. La question doit être tranchée d’ici la semaine prochaine avant une reprise des débats prévue le 6 mars.

rfi.fr

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