(Xinhuanet 02/04/2011)
CONAKRY -- La mission de la Cour pénale internationale (CPI) à Conakry s'est déclarée vendredi "satisfaite " de l'évolution de la procédure ouverte sur le massacre de plus de 150 civils le 28 septembre 2009 par la junte militaire au pouvoir.
Après une rencontre avec les autorités politiques et administratives, les trois juges en charge du dossier et tous les acteurs impliqués, la mission conduite par le chef de la section Coopération internationale, Amadi Bah, s'est dite "satisfaite" de l'évolution de la procédure engagée contre les présumés auteurs des crimes perpétrés en 2009 au stade de Conakry.
"Nous avons noté avec beaucoup de satisfaction que la justice figure au coeur des priorités du nouveau gouvernement", a déclaré Amadi Bah.
Pour lui, cette détermination a rétablir la primauté du droit conforte la Guinée dans son statut d'Etat partie aux statuts de Rome, établissant la CPI dont l'objectif fondamental est de bannir et prévenir les crimes internationaux les plus graves, en faisant en sorte que les auteurs de ces crimes soient poursuivis d'abords par les juridictions et les autorités compétentes de leurs pays.
Le chef de la section Analyse du bureau du procureur de la CPI, Emeric Roger, a souligné que la procédure d'enquête engagée par les juges Guinéens ne souffre d'aucun obstacle de la part des nouvelles autorités du pays.
Toute chose qui, estime-t-il, donne l'espoir au procureur de la CPI que la justice guinéenne sera en mesure d'établir la vérité des faits dans le dossier du 28 septembre 2009.
"Nous n'avons pas encore détecté un signe d'incapacité des juges en charge du dossier qui peut nécessiter son transfert devant la CPI", a indiqué Émeric Roger.
La mission n'a pas souhaité donner de détails sur les personnes susceptibles d'être poursuivies pour les crimes du 28 septembre 2009.
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