Les généraux des unités de la police et de la gendarmerie ont fait allégeance au président élu Alassane Ouattara.
"J'ai donné des instructions à la police et à la gendarmerie pour assurer la reprise du travail et le retour à la normale à travers la sécurisation des biens et des personnes", avait déclaré lundi Alassane Ouattara dans son message télévisé après l'arrestation du président sortant Laurent Gbagbo.
Avec le soutien des forces de l'Onu et de la Licorne (force française), la hiérarchie des forces de police, de gendarmerie de l'armée ivoirienne devra dans les prochains jours appeler à la sécurisation de la ville d'Abidjan en proie à des actes de pillages sporadiques.
La crise post électorale entre Laurent Gbagbo investi par le conseil constitutionnel et Alassane Ouattara déclaré élu par la commission électorale indépendante (Cei) et reconnu par l'Onu, durait depuis plus de quatre mois.
Les forces pro-Ouattara qui estimaient avoir épuisé toutes les cartes du dialogue, ont mené une offensive le 31 mars sur Abidjan en vue de déloger Gbagbo et installer Ouattara.
Mais le président sortant qui a refusé de rendre et de connaître Ouattara comme vainqueur de l'élection, a choisi de mener la résistance, défendu par ses forces spéciales.
L'arrestation de Laurent Gbagbo âgé de 66 ans, met fin à onze jours de résistance.
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