jeudi 3 juin 2010

Niger - La classe politique toujours remontée contre le nouveau code électoral

(VOA News 03/06/2010)
La Coordination des forces démocratiques pour la République (CFDR), qui regroupe tous les partis s’étant opposés au référendum de prolongation du mandat du président Tanja, a publié, mercredi, une déclaration à ce propos.
Le nouveau code électoral nigérien continue de faire des vagues au sein de la classe politique malgré son amendement par les dirigeants militaires. La Coordination des forces démocratiques pour la République (CFDR), qui regroupe tous les partis s’étant opposés au référendum de prolongation du mandat du président Tanja, a publié, mercredi, une déclaration à ce propos.
« Nous sommes rendus compte qu’à mains égards, les observations que nous avons eu à faire, certaines plus pertinentes que les autres, n’ont pas été prises en compte par la junte militaire », s’insurge Mamane Chaïbou, porte parole du parti CDS-Rahama et membre de la CFDR. « Dès le lendemain, nous avons, pour ainsi dire, réagi pour montrer que nous cherchons à restaurer à démocratie, mais nous risquons, en tout cas, d’aller dans le sens contraire », a déclaré M. Chaïbou.
Le porte parole du parti CDS-Rahama juge « extrême » d’exiger des électeurs nigériens qu’ils présentent un passeport et une carte d’identité. « Nous savons que le taux de participation va être extrêmement faible pour la bonne raison que beaucoup de Nigériens n’ont ni passeport, ni carte nationale d’identité », a-t-il souligné. Mamane Chaibou s’est félicité de ce qu’une nouvelle ordonnance permette la présentation du livret de famille à la place du passeport et de la carte nationale d’identité. Toutefois, des griefs subsistent, a-t-il fait savoir, en faisant remarquer que le CSRD au pouvoir n’a retenu que cinq des 25 amendements proposés par la CFDR.

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