(Xinhuanet 15/06/2010)
BUJUMBURA -- Ces derniers jours, l'insécurité règne au Burundi, insécurité caractérisée par des lancements de grenades dans des lieux publiques, des tracts appelant les gens à la désobéissance, des embuscades ou des vols à main armée.
Pour le pouvoir qui se dispute la légitimité des dernières élections communales avec l'opposition qui croît à une mascarade, tout repose sur cette opposition.
"Tout le monde sait que ces derniers jours ne font qu'enseigner la désobéissance, produire des tracts et ne daignent même pas inviter la population à travers les médias à ne pas se rendre aux différents centres de vote pour s'exprimer lors de l'élection présidentielle du 28 juin prochain", a dit le ministre de l' intérieur Edouard Nduwimana.L'opposition qui s'est sentie attaquée n'a pas tardé à rejeter ces accusations au pouvoir.
"Le pouvoir est en train de faire du sabordage pour trouver un prétexte d'arrêter les leaders de l'opposition comme il l'a fait en juillet 2006 pour Alponse-Marie Kadege, alors vice-président de la République et un mois plus tard avec l'ancien président de la République Domitien Ndayizeye", a indiqué Léonard Nyangoma, un des leaders de l'opposition, lors d'une conférence de presse dimanche.
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