(président) (Xinhuanet 21/04/2012)
KHARTOUM -- Le président soudanais Omar el-Bachir a annoncé
vendredi que l'armée soudanaise avait repris la région riche en pétrole d'Heglig
par la force, et que les troupes du Soudan du Sud avaient fui le champ de
bataille, réfutant l'allégation de Juba selon laquelle ses troupes avaient
commencé à se retirer de la région.Devant la foule à Khartoum réunie
pour célébrer la libération de Heglig par les Forces armées soudanaises (FAS) le
jour même, M. al-Bachir a déclaré que "les forces armées ont repris Heglig par
la force, et les derniers envahisseurs ont fui. Ils continuent de fuir et nous
les poursuivons".
"Ce que le gouvernement du Sud a dit, à savoir que ses
forces se retiraient de Heglig, n'est pas vrai. Nous les avons expulsées par la
force, et nous les expulserons de n'importe où au Soudan", a déclaré le
président soudanais.
M. al-Bachir a promis de libérer toutes les zones
toujours sous contrôle des rebelles dans les Etats du Kordofan Sud et du Nil
Bleu, tous deux voisins du Soudan du Sud, où les forces du gouvernement
soudanais se battent contre le Mouvement de libération du peuple
soudanais-Secteur Nord depuis l'année dernière.
"Nous ouvrerons en faveur
de la libération de toutes les zones et expulserons tous les insectes du
Mouvement de libération du peuple du Soudan (SPLM) de tous les endroits", a
ajouté M. al- Bachir.
Khartoum lance quatre conditions préalables pour la
normalisation de ses relations avec Juba
Le gouvernement soudanais a
lancé vendredi quatre conditions pour la normalisation de ses relations avec le
Soudan du Sud, après avoir annoncé qu'il avait repris le contrôle de la région
pétrolière de Heglig, capturée il y a une dizaine de jours par l'armée
sud-soudanaise.
Selon un communiqué publié par le ministère soudanais des
Affaires étrangères, "La préservation des relations normales avec le Soudan du
Sud, dont le Soudan est désireux, dépendra de l'engagement du gouvernement
sud-soudanais aux conditions établies par le gouvernement
soudanais".
"Les conditions comprennent une reconnaissance sans réserve
de tous les accords et mémorandums déjà signés, particulièrement les six accords
sur les questions de la sécurité, dont le dernier est l'accord de non-agression
et de coopération signé le 10 février 2012 à Addis-Abeba (Ethiopie)", indique le
communiqué.
Selon les conditions, le Soudan du Sud doit reconnaître
clairement la démarcation de la frontière du 1er janvier 1956 en vertu des
accords conclus; arrêter les agressions répétées du territoire soudanais,
retirer ses troupes des Etats de Blue Nile et de Kordofan du Sud, rompre les
liens avec le Mouvement de libération du peuple du Soudan-Secteur du Nord
(SPLM-N) et cesser de soutenir et abriter les mouvements rebelles au Darfour,
qui refusent de signer le document de Doha pour la paix concernant le Darfour,
précise le communiqué.
Le président soudanais Omar el-Bachir a annoncé
vendredi que l'armée soudanaise avait repris la région riche en pétrole d'Heglig
par la force, et que les troupes du Soudan du Sud avaient fui le champ de
bataille.
Devant la foule à Khartoum réunie pour célébrer la libération
de Heglig par les Forces armées soudanaises (FAS) le jour même, M. al-Bachir a
déclaré que "les forces armées ont repris Heglig par la force, et les derniers
envahisseurs ont fui. Ils continuent de fuir et nous les poursuivons".
M.
al-Bachir a promis de libérer toutes les zones toujours sous contrôle des
rebelles dans les Etats du Kordofan du Sud et du Nil Bleu, tous deux voisins du
Soudan du Sud, où les forces du gouvernement soudanais se battent contre le
SPLM-N depuis l'année dernière.
"Nous ouvrerons pour libérer toutes les
zones et expulserons tous les insectes du Mouvement de libération du peuple du
Soudan (SPLM) de tous les endroits", a ajouté M. al-Bachir.
L'Armée
populaire de libération du Soudan (APLS, armée sud-soudanise) ont pris la région
d'Heglig le 10 avril, provoquant la suspension des négociations entre Khartoum
et Juba sur les différends en suspens entre eux.
L'Union africaine a
qualifié d''illégale" cette action du Soudan du Sud et demandé à Juba de retirer
"immédiatement et sans condition préalable" ses troupes de la région
d'Heglig.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné la prise de contrôle
d'Heglig par le Soudan du Sud comme "un développement très grave", et a exigé le
retrait immédiat de l'armée sud-soudanaise de la
région.
Publié le 2012-04-21 08:41:07
© Copyright
Xinhuanet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire