(Le Griot 21/04/2012)
139, c’est le nombre d’entreprises dont plusieurs
multinationales sises au Cameroun et qui viennent d’écoper des amendes de la
part de gouvernement camerounais. Des poursuites sont même engagées contre
certaines. En effet le gouvernement camerounais accuse ces dernières de polluer
considérablement les ressources exploitables du pays (le sol, l’eau, et l’air)
dans le cadre de l’exercice de leurs activités. Parmi les grandes
multinationales amendées il y a par exemple Bolloré Africa Logistics et Navire
MV Swift-Split Panama à qui il a été reproché de déverser des hydrocarbures dans
le fleuve Wouri. Et ce grief leur coûtera la bagatelle de 25 millions de FCFA
(40 000 €). Le géant Groupe français Total n’a pas été épargné par cette pluie
d’amendes qui a déferlé sur la capitale camerounaise. Ainsi donc le groupe a vu
35 de ses stations accusées d’avoir déversé des huiles et des eaux usées au sol.
Leurs amendes cumulées font environ 94,5 millions FCFA (140 000 €).
Quant à Orange et MTN, ils ont respectivement été accusés de pollution de l’air
et de dégradation du sol, et de défaut d’audit d’impact environnemental. Par
ailleurs des entreprises locales aussi ont été amendées. C’est le cas de la
Société immobilière du Cameroun et trois autres communes qui sont également à
l’index pour divers manquements et pollutions. Voilà de quoi renflouer un peu
les caisses de l’Etat.
Le laxisme des gouvernements africains notamment
sur les questions de protection environnementale a incité les entreprises à ne
plus être très exigeantes et attentives à la pollution générée par leurs
enseignes. Cette première opération pourrait être la première d’une longue
série, où l’objectif sera de préserver l’environnement.
Écrit par
Steven Addamah
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Griot
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