La perspective d'élections législatives en Guinée se précise. La date exacte du scrutin n'a pas encore été fixée, mais il devrait se tenir au mois de mai prochain. C'est ce qui ressort des propos du ministre guinéen de l'Administration du territoire, Alhassane Condé. Le ministre annonce un compromis sur le fonctionnement de la Céni et renvoie l'opposition à ses responsabilités pour ce qui est de sa participation au scrutin.
Après moult reports, le gouvernement guinéen tient à l’organisation dans les meilleurs délais de ces élections législatives. C’est le souhait du ministre de l’Administration territoriale Alhassane Condé, qui dans un entretien à RFI, a indiqué que le consensus entre les acteurs politiques a pris le dessus sur la divergence, notamment avec l’amendement de l’article 162 du Code électoral.
« L’article 162 de notre Code électoral donnait énormément de pouvoir au président de la Céni. Aujourd’hui, on a pu faire un amendement. Et cet amendement, qui est consensuel, permettra maintenant d’éviter que le président de la Céni soit le seul à utiliser cet article. Aujourd’hui, les deux tiers de la Céni (Commission électorale nationale indépendante) doivent être d’accord. S’ils ne sont pas d’accord, on ne peut pas l’utiliser ».
Malgré tout, il y a encore d’autres problèmes : « Le seul problème que nous avons actuellement, c’est le problème de la restructuration de la Céni, précise Alhassane Condé. Nous avons l’intention d’organiser des élections dans trois mois. On ne peut pas se permettre d’avoir une nouvelle Céni aujourd’hui, qui va être capable d’organiser des élections crédibles d’ici trois mois ».
L’opposition, elle, ne veut pas entendre parler de cette Céni dans sa configuration actuelle, d’où une menace de boycotter les élections par certaines formations politiques. Alhassane Condé réplique : « On n’est pas obligé d’aller aux élections. Si vous voulez, vous y allez. Si vous ne voulez pas, vous restez à la maison ! Refuser d’aller aux élections, c’est penser qu’on peut bloquer le processus électoral. Le conseil que je pourrais donner à nos amis, c’est d’accepter d’encadrer cette Céni, d'aller aux élections. Une fois les élections terminées, la Céni sera dissoute », a-t-il conclu.
« L’article 162 de notre Code électoral donnait énormément de pouvoir au président de la Céni. Aujourd’hui, on a pu faire un amendement. Et cet amendement, qui est consensuel, permettra maintenant d’éviter que le président de la Céni soit le seul à utiliser cet article. Aujourd’hui, les deux tiers de la Céni (Commission électorale nationale indépendante) doivent être d’accord. S’ils ne sont pas d’accord, on ne peut pas l’utiliser ».
Malgré tout, il y a encore d’autres problèmes : « Le seul problème que nous avons actuellement, c’est le problème de la restructuration de la Céni, précise Alhassane Condé. Nous avons l’intention d’organiser des élections dans trois mois. On ne peut pas se permettre d’avoir une nouvelle Céni aujourd’hui, qui va être capable d’organiser des élections crédibles d’ici trois mois ».
L’opposition, elle, ne veut pas entendre parler de cette Céni dans sa configuration actuelle, d’où une menace de boycotter les élections par certaines formations politiques. Alhassane Condé réplique : « On n’est pas obligé d’aller aux élections. Si vous voulez, vous y allez. Si vous ne voulez pas, vous restez à la maison ! Refuser d’aller aux élections, c’est penser qu’on peut bloquer le processus électoral. Le conseil que je pourrais donner à nos amis, c’est d’accepter d’encadrer cette Céni, d'aller aux élections. Une fois les élections terminées, la Céni sera dissoute », a-t-il conclu.
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