Londres a accueilli une conférence internationale sur la Somalie. Les pays de la région ainsi que des institutions telles que l'ONU, l'Union européenne, l'Union africaine avaient été conviés.
Les participants à la conférence sur la Somalie se sont engagés notamment à agir contre les "terroristes" et encourager le processus politique.
"La communauté internationale s'est entendue pour injecter un nouvel élan dans le processus politique , renforcer l'Amisom (force de l'Union africaine en Somalie) et aider la Somalie à former ses forces de sécurité, et intensifier les actions pour s'attaquer aux pirates et auxterroristes", ont-ils indiqué dans le communiqué final.
A l'ouverture de la conférence le Premier ministre britannique David avait estimé que si la communauté internationale ne parvenait pas à aider la Somalie à lutter efficacement contre le terrorisme, la piraterie et la famine, elle finira par en faire les frais.
"Aujourd'hui, nous avons une occasion sans précédent de changer" la situation, "il y a un réel élan", avait-t-il lancé devant une cinquantaine de pays et d'institutions, dont l'ONU, l'Union européenne et la Ligue arabe.
De son côté, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait appelé la communauté internationale à infliger des sanctions à "ceux qui se mettront en travers" de la transition politique en Somalie.
Cette conférence s'est tenue alors que le gouvernement a connu des avancées significatives sur les plans politique et militaires, avec notamment l'augmentation sensible des effectifs de la force africaine déployée en Somalie.
Le pays est en proie à la guerre civile depuis une vingtaine d'années.
Les shebab, les insurgés islamistes qui contrôlent une bonne partrie du centre et du sud de la Somalie, ne participent pas aux travaux de Londres.
Dernière mise à jour: 23 février, 2012 - 11:44 GMT
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