(Xinhuanet 25/02/2012)
Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé vendredi un nouvel accord en faveur de la Guinée "au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC)" pour un montant équivalant à 128,52 millions de DTS (environ 198,9 millions de dollars), selon un communiqué rendu public par l'institution.
Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) souligne par la même occasion que "le programme des autorités est destiné à promouvoir une plus forte croissance, à réduire la pauvreté et à permettre au pays d’atteindre rapidement le point d'achèvement de l'Initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE)."
Le Conseil révèle à travers son communiqué avoir "aussi approuvé en faveur de la Guinée une assistance intérimaire pour un montant équivalant à 1,2852 million de DTS (environ 1,99 millions de dollars EU) au titre de l'initiative PPTE."
Le Conseil d'administration aurait aussi achevé les consultations de 2011 au titre de l'article IV avec la Guinée.
Le communiqué rappelle qu’à l'issue de la discussion sur la Guinée au niveau Conseil, M. Naoyuki Shinohara, Directeur général adjoint et Président par intérim aurait fait la déclaration suivante : "Les résultats obtenus dans le cadre du programme de 2011 des autorités, qui a fait l'objet d'un suivi par les services du FMI, ont été solides. La croissance du PIB s'est redressée à environ 3,6 %, la montée de l'inflation enregistrée en 2010 a été contenue et le taux de change est dans l'ensemble resté stable."
Ajoutant que "Le déficit budgétaire a été nettement réduit, le gouvernement n'a plus eu recours au financement bancaire et a procédé à un resserrement de la politique monétaire. Des progrès ont été accomplis dans les réformes administratives et politiques, tandis que l'amélioration des relations avec la communauté internationale a débouché sur la reprise du soutien budgétaire et de l'assistance projets."
D'après le Fonds, "les perspectives macroéconomiques à moyen terme reposent sur les importants investissements réalisés dans le secteur minier. Les investissements directs étrangers (IDE) dans ce secteur, qui pourraient atteindre jusqu'à 40 % du PIB par an ou davantage entre 2012 et 2014, accroîtront la production, les importations et le déficit du compte extérieur courant et sont susceptibles d’encourager l'emploi avec la construction d'infrastructures telles que les chemins de fer et les ports."
Toutefois, le FMI précise que "ces perspectives sont soumises à des risques baissiers, notamment une nouvelle instabilité politique. Les troubles sociaux auraient des effets sur la croissance à court et à long terme et compliqueraient la mise en œuvre du programme de réformes".t
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