lundi 3 août 2015

Burundi ► Le bras droit du président Nkurunziza assassiné

Le président burundais Pierre Nkurunziza a été réélu vendredi avec plus de 69% des voix, pour un troisième mandat controversé, après trois mois d'une grave crise politique déclenchée par sa candidature.
Quelque 3,8 millions de Burundais étaient appelés aux urnes mardi pour une élection finalement sans suspense et boycottée par l'opposition, mais sous tension. Au moins deux personnes avaient trouvé la mort en marge des élections.
L'opposition burundaise et la société civile ont refusé de cautionner un "simulacre" électoral après des semaines de contestations et de violences déclenchées par la candidature du président Pierre Nkurunziza. Les Etats-Unis ont jugé que les élections n'étaient "pas crédibles".
Aux élections législatives du 7 juillet dernier, le parti présidentiel avait aussi remporté la majorité des sièges à l'Assemblée nationale.
Plus d’une centaine de personnes ont trouvé la mort depuis le début du conflit,  selon l’association de défense des droits de l’Homme et des prisonniers, APRODH, principale association des droits humains a Burundi.
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  2. iTELE
     

    Une figure de la défense des droits de l'Homme blessé par balles

    Pierre-Claver Mbonimpa, défenseur renommé des droits de l'Homme au Burundi, a été grièvement blessé par balles lundi soir à Bujumbura, ont annoncé des proches à l'AFP, au lendemain du meurtre du bras droit du président Pierre Nkurunziza.
    "Il est très grièvement blessé, il est à l'hôpital", a déclaré à l'AFP, sans pouvoir donner d'autres détails, Balthazar Fengure, vice-président de l'Association pour la protection des droits humains et des personnes détenues (Aprodh).
    "Des hommes à moto lui ont tiré dessus alors qu'il rentrait chez lui", a raconté Innocent Muhozi, personnalité de la société civile burundaise, proche de M. Mbonimpa.
  3. iTELE
     

    ​La radio RFI proteste auprès des autorités burundaises après l'agression de son correspondant

    La radio française RFI a protesté auprès des autorités burundaises après "l'agression intolérable" de son correspondant Esdras Ndikumana, également collaborateur de l'AFP, qui a été arrêté et roué de coups dimanche, après l'assassinat à Bujumbura du bras droit du président Pierre Nkurunziza.
    Le journaliste burundais a été arrêté par les forces de sécurité gouvernementales alors qu'il prenait des photos sur les lieux de l'attaque à la roquette contre le général Adolphe Nshimirimana. Retenu deux heures dans leurs locaux, il dit avoir été violemment frappé au dos, aux jambes et sur la plante des pieds, avant d'être relâché et hospitalisé.
    "Ses jours ne sont pas en danger, mais il est en état de choc et présente de sérieuses contusions", précise RFI dans un communiqué.
    "Le groupe France Médias Monde (RFI, France 24, Monte Carlo Doualiya), dont les correspondants et envoyés spéciaux ont déjà été mis en difficulté d'exercer leur métier au Burundi au cours des dernières semaines, condamne fermement cette agression intolérable contre un des ses journalistes dans le cadre de ses fonctions, et lui apporte tout son soutien", indique le texte.
    "RFI a officiellement protesté contre cette agression auprès des autorités burundaises, et va leur adresser une lettre, conjointement avec l'AFP, pour demander des explications et exiger qu'elles garantissent la sécurité de ses collaborateurs au Burundi afin qu'ils puissent continuer d'exercer librement leur mission d'information", ajoute le communiqué.
  4. iTELE
     

    L'Union européenne inquiète de la "dangereuse escalade de la violence au Burundi"

    Le bras droit du président burundais Pierre Nkurunziza et patron de facto de la sécurité intérieure a été tué dimanche à Bujumbura dans une attaque à la roquette. Un assassinat qui relance les craintes d'une escalade des violences qui frappent le Burundi depuis trois mois.
    L'Union européenne a exprimé son inquiétude dans un communiqué : 
    Le recours a la violence, quels qu'en soient les auteurs, ne pourra jamais contribuer à sortir le pays de l'impasse politique actuelle.
    L'UE appelle à la "retenue" et à une reprise du "dialogue".
  5. iTELE
     

    La mort du bras droit du président Nkurunziza constitue un choc pour le pouvoir

    Ancien chef d'état-major et souvent présenté comme le numéro deux du régime, le général Nshimirimana a été victime d'une attaque contre sa voiture en début de matinée dans la capitale burundaise. 
    Pour le camp présidentiel, la mort de l'officier supérieur, un intime du président Pierre Nkurunziza, constitue clairement un choc. 
    Un haut cadre de la présidence a affirmé à l'AFP : 
    La situation est très grave. Le général Adolphe était quelqu'un d'indispensable dans le système. On est en train de tout mettre en oeuvre pour gérer la situation, mais ce n'est pas facile. Nos garçons ont envie de se venger. 
    "Vous n'imaginez pas ce qu'Adolphe représentait pour nous", a expliqué une source au sein du Service national de renseignement (SNR).
    De son côté, un général de l'armée burundaise a averti sous couvert d'anonymat : 
    Ils viennent de déclarer la guerre et ils vont voir ce qu'ils vont voir.
  6. iTELE
     

    Le correspondant de l'AFP au Burundi arrêté et roué de coups

    Le journaliste Esdras Ndikumana. (Photo de profil Twitter)
    Le journaliste burundais Esdras Ndikumana, également correspondant de l'AFP dans le pays, a été arrêté par les forces de sécurité gouvernementales et roué de coups dimanche. 
    L'arrestation du journaliste a eu lieu après l'assassinat à Bujumbura du général Adolphe Nshimirimana, bras droit du président Pierre Nkurunziza. 
    1. Esdras Ndikumana explique qu'il prenait des photos sur les lieux de l'attaque quand il a été arrêté par des membres du Service national de renseignement (SNR) et emmené dans leurs locaux.
      Retenu durant deux heures, il dit avoir été violemment frappé au dos, aux jambes et sur les plantes des pieds. Il a ensuite été relâché et hospitalisé, ses blessures comprenant également un doigt potentiellement brisé.
      La directrice de l'Information de l'AFP Michèle Léridon s'est déclarée "très choquée" par l'agression dont a été victime Esdras Ndikumana : 
      Nous allons demander des explications aux autorités du Burundi ainsi que l'assurance qu'un tel incident ne puisse se reproduire. Notre correspondant doit pouvoir continuer à exercer sa mission d'information en toute sécurité, 
    2. iTELE
       

      Le bras droit du président Nkurunziza assassiné

      Le général Adolphe Nshimirimana, bras droit du président burundais Pierre Nkurunziza et chef de la sécurité intérieure, a été tué dimanche à Bujumbura dans une attaque à la roquette.
      Ancien chef d'état-major de l'armée et souvent présenté comme le numéro deux du régime, le général Nshimirimana a été victime d'une attaque contre sa voiture dans la matinée dans la capitale burundaise. 
    3. iTELE
       

      L'opposition burundaise élit son chef lors d'une rencontre en Éthiopie

      L'opposition burundaise s'est dotée pour la première fois d'un organe représentatif et d'un président unique, à l'issue de deux jours de discussions dans la capitale éthiopienne Addis Abeba.
      L'opposition et la société civile opposées au président Pierre Nkurunziza ont "créé un Conseil national pour le respect de l'accord d'Arusha et pour la restauration de l'état de droit au Burundi, le Cnarec", a annoncé à l'AFP Léonce Ngendakumana, président de l'ADC-Ikibiri.
      "On a élu à sa tête Léonard Nyangoma", le porte-parole de l'ADC-Ikibiri, coalition d'une dizaine de partis d'opposition burundais, a indiqué M. Ngendakumana.
      Deux opposants, l'ancien président Sylvestre Ntibantunganya et la secrétaire exécutive du parti d'opposition UPD ont confirmé la création du Cnarec.
      Jusqu'ici, l'opposition burundaise n'était jamais parvenue à se mettre sous la même bannière.
    4. iTELE
       

      L'opposant Agathon Rwasa élu vice-président de l'Assemblée nationale

      Le principal opposant, Agathon Rwasa, a été élu jeudi premier vice-président de l'Assemblée nationale, malgré son opposition aux récentes élections controversées qui ont reconduit le président sortant Pierre Nkurunziza au pouvoir au Burundi, a constaté un journaliste de l'AFP.
      Au milieu d'une crise politique sans précédent depuis la fin de la guerre civile (1993-2006), déclenchée par la candidature controversée du président Nkurunziza à un troisième mandat, M. Rwasa a été élu avec 108 voix sur 112, dont le soutien du CNDD-FDD, le parti présidentiel. 
      L'ensemble des opposants, dont Agathon Rwasa, avait dit boycotter les élections législatives et communales du 29 juin et la présidentielle du 21 juillet, mais la Commission électorale (Céni) avait maintenu leurs candidatures.
    5. iTELE
       

      L'élection présidentielle "paisible" mais pas crédible, selon les observateurs de l'ONU

      La mission d'observation électorale de l'ONU a conclu lundi que le scrutin présidentiel au Burundi s'était globalement déroulé dans le calme mais n'était pas "libre, crédible et inclusif". 
      Dans leur rapport préliminaire publié lundi, les observateurs ont souligné que le scrutin avait été marqué par des violences et des entraves aux libertés d'expression et de la presse, dans le cadre du scrutin qui s'est tenu mardi dernier.
      De même, ajoute la mission, "la liberté de la presse a fait l'objet de sévères restrictions". Elle note en particulier que "les médias publics n'ont pas assuré une couverture équilibrée aux candidats en compétition". 
      Le rapport note aussi que l'élection a eu lieu "dans un climat de profonde méfiance entre les partis politiques" à la suite de la décision du président sortant Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat.
      La Menub a constaté cependant que "les Burundais se sont rendus dans les bureaux de vote dans le calme dans la plupart des cas".
      Selon le rapport, la mission :
      a conclu que même si le jour du scrutin était paisible et les opérations conduites d'une manière adéquate, l'environnement général n'était pas propice aux déroulement d'un processus électoral libre, crédible et inclusif.
    6. iTELE
       

      L'élection présidentielle n'était "pas crédible", estime Obama

      L'élection présidentielle n'était "pas crédible", a déclaré Barack Obama depuis le Kenya.
    7. itele.fr

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