La région des Grands Lacs traverse une période de turbulence sans précédent dans l’Histoire de l’Afrique du fait de la détermination avérée de certains dirigeants à vouloir violenter les institutions de leurs pays par la violation de la Constitution en ce qui concerne notamment la limitation des mandats présidentiels afin de demeurer à vie au pouvoir. Pour y arriver, ces dirigeants montent des stratagèmes faits de brutalités meurtrières, de simulacres de pétitions réclamant la modification de la Constitution et des appels à des pseudo-dialogues refondateurs des institutions. La Dynamique, plus que convaincue que la République Démocratique du Congo est un pays unique et que son vaillant peuple, qui a déjà vidé les affres de la présidence à vie depuis plus de 18 ans maintenant, n’est pas prête à se laisser de nouveau enchaîner par une quelconque dictature.
DYNAMIQUE POUR L’UNITE D’ACTIONS DE L’OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE DÉCLARATION DU 05 AOUT 2015
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Avant toute chose, nous sommes très heureux que notre camarade, l’Honorable Jean-Bertrand Ewanga, soit parmi nous aujourd’hui, après avoir purgé une peine injuste d’un an de prison.Nous saluons sa bravoure et son engagement sans faille pour l’instauration de la démocratie et d’un État de droit dans notre pays.
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Les partis politiques, les regroupements politiques et les groupes parlementaires de l’opposition ainsi que les associations de la société civile et de la diaspora, réunis ce mercredi 05 août 2015 à la Paroisse Notre Dame de Fatima, à Kinshasa Gombe, dans le cadre de la Dynamique pour l’Unité d’Actions de l’Opposition,La Dynamique, en sigle, ont procédé à l’examen de la situation politique de l’heure dans la sous-région et dans notre pays.
Il en ressort les constats ci-après :
– La région des Grands Lacs traverse une période de turbulence sans précédent dans l’Histoire de l’Afrique du fait de la détermination avérée de certains dirigeants à vouloir violenter les institutions de leurs pays par la violation de la Constitution en ce qui concerne notamment la limitation des mandats présidentiels afin de demeurer à vie au pouvoir;
– Pour y arriver, ces dirigeants montent des stratagèmes faits de brutalités meurtrières, de simulacres de pétitions réclamant la modification de la Constitution et des appels à des pseudo-dialogues refondateurs des institutions ;
La Dynamique, plus que convaincue que la République Démocratique du Congo est un pays unique et que son vaillant peuple, qui a déjà vidé les affres de la présidence à vie depuis plus de 18 ans maintenant, n’est pas prête à se laisser de nouveau enchaîner par une quelconque dictature ;
‘’Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire’’, disait Georges Orwell !
Et, la sombre vérité mise à nu est que Monsieur Kabila veut demeurer au pouvoir au-delà de novembre 2016 en violation de la Constitution de la République. C’est ainsi qu’il multiplie des initiatives téméraires en s’appuyant sur le Gouvernement, la CENI et le Parlement, institutions qu’il a toutes instrumentalisées et inféodées.
En voici quelques-unes éminemment patentes:
•Un Projet de loi hâtif portant révision de quelques articles de la Constitution a avorté en 2014;
•Les propositions rejetées de la CENI d’organiser l’élection des députés provinciaux au suffrage indirect et celle des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs en 2017 ;
•La CENI a volontairement omis de programmer l’élection présidentielle dans son calendrier partiel du 26 mai 2014. Ce calendrier a été rejeté
•La création pour les besoins de la cause de l’ONIP, une structure aujourd’hui enterrée ;
•Un projet de modification d’une loi électorale attentatoire à la Constitution a été repoussé
•La publication, le 12 février 2015,d’un calendrier électoral global non-consensuel, inconstitutionnel, irréaliste, dangereux et intentionnellement surchargé qui a implosé
•Le couplage contesté des scrutins locaux et la mise en place dans la précipitation des nouvelles provinces ;
•Un projet de loi portant répartition des sièges pour les élections locales a étérejeté par l’Assemblée nationale le 13 juin 2015 ;
•L’usurpation des prérogatives de la CENI par le gouvernement au travers de la publication du calendrier des élections des gouverneurs des provinces est abandonnée
•Le projet de loi d’approbation des annexes pour les élections locales estrejeté par le Sénat l e 01 août 2015 ;
Toutes ces initiatives ont échoué grâce à la vigilance, à l’éveil de conscience du peuple congolais et à l’avant-gardisme de la Dynamique de l’Opposition.
afrique.kongotimes.info
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire